Ladyblogue, l'éphémère en continu

Les Caudalies à Brest : c'est chez Martine !

Je sors d'un RDV à Brest. Il est l'heure de déjeuner. Je demande à mon client si il n'a pas une p'tite adresse sympa à nous proposer, à mon boss et à moi. 
Après quelques noms de restaurants sort celui des Caudalies. "Une bonne adresse, sans chichi. C'est souvent plat unique, on mange à la bonne franquette."
Très bien. On y va.
Je téléphone, je réserve, "Ce midi, c'est couscous.".
20 juin. Il pleut des cordes. Un couscous est la bienvenue pour réchauffer nos corps en manque de soleil.
Direction quartier Saint-Martin.
D'extérieur, ça ne paie pas de mine comme on dit. On entre dans un lieu qui fait plus bar que restau et on sent tout de suite que c'est une adresse d'habitués. Ca parle, ca prend l'apéro, ca s'envoie des "comment ça va mignonne ?".
On entre dans une histoire. Et moi, vous savez bien, j'adore ça.
La déco est un ensemble de non-déco, de fourre-tout, de choses improbables, certainement là depuis des années. 
C'est Martine, en cuisine, qui tient Les Caudalies. "Depuis 22 ans !".
Martine, c'est la mamie, c'est la "tenancière", c'est le repère. 
Je dévore le couscous, délicieux, copieux, servi "comme à la maison", en détaillant tout. Les murs, le carrelage à petits carreaux, la grosse balance, le tableau "Ici morues", mais aussi et surtout les gens qui sont là. Une chose saute aux yeux : tous ont le sourire. Tous dégagent de "bonnes ondes".
Le restaurant Les Caudalies fait partie de ces lieux vivants, de ces adresses où chaque objet a une histoire, où - du petit café du matin au digeo du soir - il se passe un truc, une anecdote, un souvenir, un ragot, une nouvelle.
Les Caudalies, une vraie adresse brestoise avec des vrais plats et une vraie promesse d'un moment unique.

Repas midi : plat (couscous), dessert (fromage blanc aux fraises), café, vin : 22 euros

Les Caudalies
1 rue de Malakoff - 29200 Brest
Tél. au 02 98 44 95 22
Ouvert tous les jours sauf le dimanche et le lundi soir.



 

 

Triste again...

Ils l'ont annoncé hier sur leur page Facebook, Gwen et Olivier fermeront définitivement le Twist Again le 31 août.

Même si je n'étais pas une cliente régulière, j'aimais beaucoup cet endroit.

Bonne route pour la suite !

>> Retour sur le billet que j'avais écrit sur cette jolie adresse en septembre dernier.

Retour sur ma rencontre avec Chef Bellin

(Photos : Gouts d'ouest)

Hier soir, le chef doublement étoilé Olivier Bellin de l'Auberge des Glazicks était dans l'émission Des racines et des Ailes sur France 3.
L'occasion de revenir sur ma rencontre avec ce personnage haut en couleurs (ici) et sur ma première visite dans son restaurant (ici).

Olivier, je t'embrasse.

La Ferme de Kersuntec : un bijou

Vouloir prendre du temps pour soi est chose facile. Le pouvoir est différent. Trouver le temps est plus compliqué. La vie tourbillonne et nous oublions parfois de respirer. Et puis, au bout d'un moment, quand le manque d'air se fait trop important, le corps sature et dit stop. Alors, on regarde autour de soi, et on fait son sac.

La Ferme de Kersuntec.

J'étais passée un milliard de fois devant, ou presque, en allant à Sainte-Marine, à la plage de Kermor. Sur le chemin qui amène à l'océan, je distinguais de loin le haut d'une maison en pierre, retapée, une grande baie vitrée en alu noir. J'ai toujours trouvé ce "haut de maison" sympa, me demandant toujours qui habitait là. 

En allant à la Ferme de Kersuntec, j'ai compris. Cette maison était une maison d'hôtes. Une grande maison d'hôtes. Une belle maison d'hôtes.

Je débarque avec ma petite voiture et tout de suite le sourire d'Anne me fait comprendre que je vais être aux petits soins. Elle me fait visiter : très grand jardin, des fleurs partout, un salon commun avec cheminée, bibliothèque et confiseries, une déco cosy.
Anne est joliment pipelette, elle parle, elle explique tout, dans les moindres détails. On sent qu'elle aime recevoir, qu'elle veut qu'on soit bien. Et ça fonctionne, on est bien.

Ca sera la chambre "Ouessant".
Spacieuse, des poutres, des murs en pierre, un beau parquet, un lustre à pampilles, la chambre donne sur une grande terrasse en bois privative, tranquille, sans vis-à-vis, vue sur les champs. La fameuse baie vitrée est devant moi. La chambre est top !Côté salle de bain, une grande douche à l'italienne en verre, une baignoire à pattes de lion d'où on peut voir, la nuit, les étoiles dans le ciel (testée et approuvée).
Le soleil est là, il fait bon, le cidre offert par Anne rafraîchit.
On restera tard dehors, à profiter des derniers rayons.
Les bulles de champagne feront flotter.



Le lendemain, Anne a préparé le petit déj dans la salle commune. "Chacun a sa table parce que moi je déteste prendre le petit déjeuner avec des gens que je ne connais pas... Et je n'aime pas parler le matin". Les mots chantants d'Anne me font sourire parce que oui, je préfère aussi. 

Pains aux céréales, viennoiseries, laitage, fraises accompagnent plein de préparations maison : confitures (abricot/coquelicot et framboise/violette), madeleines au sarrazin, panna cota à la fraise (une tuerie !). On ne va pas mourir de faim.

La Ferme de Kersuntec est un petit bijou. Anne et son mari ont su rénover leur ferme avec chic et confort. 

Si vous passez dans la région, si vous cherchez un endroit pour faire un petite halte ou encore si vous cherchez une idée de cadeau, la Ferme de Kersuntec est une piste sûre. 

Allez-y.

Les Sables Blancs & Le Nautile à Concarneau...

Je ne sais pas s'il existe beaucoup d'hôtel comme ça dans la région. L'hôtel Les Sables Blancs, 4 étoiles, fait partie des hôtels d'exception. Posé sur la plage de sable fin de Concarneau, il a littéralement les pieds dans l'eau. Quelques marches à descendre et hop, on touche le sable. 

Prendre un verre ou un café sur la terrasse en bois aux fauteuils rouges orangés, face à la mer, est un délice.

Les Sables Blancs ont des chambres sont magnifiques. Il faut avoir dormi dans l'une d'entre elles pour comprendre qu'ici, tout est luxe, calme et volupté... Toutes donnent sur la mer et la plupart bénéficient d'une terrasse (les autres d'un balcon). Bien que les suites soient très bien foutues, je dois dire que j'ai préféré de loin les chambres dites "supérieures". Le grand lit, face à la grande baie vitrée ouverte sur la terrasse et sur la mer, donne vraiment l'impression d'être sur un bateau. S'endormir avec le chant des vagues.... et se réveiller avec la vue sur les îles Glénan : une expérience inoubliable... 

Côté restaurant, le chef étoilé Lionel Le Henaff est aux commandes du Nautile depuis peu (avant il était à la Roseraie).
J'ai eu le bonheur de le suivre lui et sa brigade presque toute une journée en cuisine (mention spéciale à Dominique le pâtissier !), évidemment, c'était un kiff total. Les casseroles qui bouillonnent, les odeurs qui viennent vous lécher le museau, le coup de feu comme on l'imagine... J'ai adoré.
A table, ormeaux sauvages rissolés, homards bleus rôtis entiers au beurre de Combawa, langoustines XXL crispy servies avec un crémeux de petits pois, pamplemousse et chorizo... Lionel a le talent de mettre en valeur les produits de la mer.
Pour ne rien gâcher, le restaurant offre une vue panoramique incroyable sur la baie de Concarneau ... 

Bref, j'adore cet endroit. Allez-y.

Hôtel Les Sables Blancs**** et le restaurant Le Nautile
Plage des Sables Blancs
29900 Concarneau
Tél. 02 98 50 10 12






(Dernière photo : B. Galéron)

Esprits déco d'écho, le sens du chic

Au tout départ je pensais que Esprits déco d'écho était un bureau d'architecte. Et puis, un jour, en me garant juste devant, j'ai vu un "Entrée libre" qui a attisé ma curiosité.
Quand j'ai poussé la porte de cet hôtel particulier du XIXe, à deux pas de la cathédrale de Quimper, j'ai tout de suite compris que je rentrais dans une sorte de caverne d'Ali Baba chic.

Tenue par Hugues Salvador (tout à fait charmant) et Gilles Baleria (qui doit l'être tout autant mais que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer), cette boutique est l'un des repaires chics de la décoration quimpéroise. Deux pièces différentes pour deux ambiances différentes. L'une plus baroque, l'autre plus contemporaine avec des touches d'indus.
Les deux pièces recèlent de magnifiques objets éclectiques. On sent les belles matières, les matériaux nobles, les pièces uniques, le sens du "chic-cosy".

Et si vous avez besoin d'un coup de main, de conseils déco, Hugues et Gilles proposent également des prestations de home relooking, de home staging et de personnal shopper.
Allez faire un tour... Vraiment.

Esprits déco d'écho 
1 ter/3 rue de la mairie
29000 Quimper
Tél. 02 98 95 34 19 

La cigale égarée, un restaurant à découvrir

Un samedi soir sur la Terre.
Envie d'un restau. Mais d'un restau que je ne connais pas. Je demande conseil sur twitter, on me répond. Ca fuse. Un tweet attire mon attention. Celui de Manu (@_manion), un fidèle follower de Quimperlé. Il me conseille La Cigale Egarée, à Quimperlé justement.

Je jette un coup d'oeil sur leur site Internet. Ok, curieuse, je réserve.

Le contact au téléphone est hyper positif. Le type est d'une jolie gentillesse et manie l'humour avec habileté. Concept affiché : "Un restaurant gastronomique dans une ambiance très très cool".

En arrivant au restau, en entrant dans la zone industrielle, on se demande quelle gueule aura l'établissement.
Virage à droite, virage à gauche, une longue allée, et j'aperçois la bâtisse légèrement éclairée. Il faisait nuit, mais les petites lumières dessinent une maison de maître d'un charme fou. J'aurais aimé la voir de jour...

L'accueil est parfait. Deux salles. L'ambiance est agréable, la décoration efficace : murs patinés, vieux parquet, bulbes de plantes, cage à oiseau, miroirs... Si j'étais pointilleuse (et je le suis... so...), je relèverais certains petits détails à améliorer : le coin vers quel nous étions installés mériterait un petit coup de fraîcheur. On voit (trop) que la plinthe et le bas du mur ont subi l'humidité. 

Carte, commande, vins.

Petite mise en bouche avec une anchoïade et petits croûtons de pains tièdes. Salée (of course), très aillée (re-of course), j'aime beaucoup.

Suit un second amuse-bouche : une soupe de lentilles au lard fumé et un ventre de lieu aux tomates séchées. 
Ca, j'ai adoré. La soupe était top, les saveurs justes, et le lieu était hyper doux en bouche. (J'ai l'impression qu'il y avait une huile spéciale, mais je ne saurais pas dire laquelle...)
La photo ne rend pas grand chose. La disposition de l'assiette rectangulaire de l'amuse-bouche sur l'assiette ronde noire fleurie n'est pas des plus heureuse. Elle ne met pas en valeur le plat. A revoir d'après moi.

Arrive ensuite l'entrée.
J'avais choisi la Pastilla d'agneau caramélisé aux douces épices « Extrême réduction de jus de cuisson » avec son sorbet d'oranges amères à l'estragon.
Superbe entrée. Des saveurs d'Extrême-Orient délicates et gourmandes. J'étais assez réservée sur le sorbet à l'orange à la commande et son alliance avec la pastilla d'agneau s'est révélée juste parfaite. 
Même si La Cigale Egarée s'affiche "ambiance très très cool", je regrette très (très) fortement la cuillère en plastique dans la verrine du sorbet. Absolument pas agréable, ni pour les yeux, ni pour la bouche.

Le plat : Bacon caramélisé « Whisky à l'orange » autour du potimarron, un millefeuille de Girolles.
J'ai aimé. Les jus étaient délicieux.  Dommage que les girolles soient arrivées tièdes.

Dessert : Assortiment de gourmandises du moment. 
Au programme, un pudding au rhum vieux chocolat blanc et sa croustille de sésame orange (hyper hyper bon), un cheescake revisité (avec des Spéculoos, hyper hyper hyper bon, mon préféré), une crème brûlée à la lavande (je ne peux pas dire, je n'aime pas la lavande...) et un moelleux chocolat et glace vanille rhum vieux montée à l'huile d'olive (le moelleux très très réussi). 

 En conclusion...
J'ai passé une très bonne soirée. J'ai beaucoup beaucoup aimé le lieu, atypique, convivial et sympathique. J'ai apprécié les plats. On sent que le chef, Damien Victor-Pujebet, fourmille d'idées et qu'il peut encore se lâcher davantage. Sa femme, Sévérine, elle, est très souriante et très agréable. Côté pépète, l'addition a été de 100 et quelques euros pour deux, vin compris. (Menu découverte)
Même si c'est déjà très bien, il suffirait de quelques minis détails pour relever le tout encore d'un cran. 

La Cigale Égarée
Séverine et Damien Victor-Pujebet
Rue d'Athenry, La Villeneuve Braouic
29300 Quimperlé
Tél. 02 98 39 15 53
[email protected]

J'ai testé l'Auberge des Glazicks** d'Olivier Bellin

Direction Plomodiern, aux portes de la Presqu'île de Crozon, en plein coeur du Finistère.
7, rue de la Plage dans le Tom-Tom.
Je vais à l'Auberge des Glazicks, restaurant gastronomique, dirigé par Olivier Bellin, chef doublement étoilé.
Je me gare sur le parking juste en face du restaurant.
Première impression : j'avoue avoir été un peu déçue. La façade du restaurant est basique, une "maison" sans vraiment de cachet. Je m'attendais à un extérieur plus joli. Une note nous indique que désomais l'entrée se fait par le jardin. Plus agréable.

Je rentre dans le restaurant et là, coup de baguette magique, abracadabra, je sais que je vais vivre un bon moment.
L'accueil est impeccable, le personnel est délicat, présent, tout dans la mesure. Ni trop, ni pas assez. Le juste milieu, si difficile à trouver pour certains établissements, est ici d'une parfaite précision. 
La salle de restaurant allie tradition bretonne et contemporain. Je comprends ce choix, je le trouve légitime, il est même parfaitement cohérent avec l'esprit du chef Bellin mais ce ne sont pas mes goûts, les tableaux exposés ne me plaisent pas.
J'apprécie en revanche les longs panneaux dentelés blancs ainsi que les sublimes créations en céramique de Nathalie Derouet qui offrent à la salle de restaurant une ambiance bretonne contemporaine comme j'aime.

Le repas.
Une expérience hors du commun. Vraiment. 
Olivier Bellin a une réelle identité basée sur une cuisine en lien total avec son environnement. Chaque plat nous rappelle sa passion pour la Bretagne, pour ses racines, pour son histoire. Les produits choisis, les plats du "pays" réadaptés et sa façon intelligente de sublimer le terroir breton m'ont réellement touchée. 

A l'apéritif...

- Croquette de coques au blé noir (pas sur la photo)
- Beignet de homards
- Verrine de panna cotta blé noir, mousse de betteraves
- Cornette jambon de pays, haricots verts, échalotes, chantilly de wasabi
- Œuf mimosa revisité meringué
- Macaron curry, mousse foie gras et pamplemousse

Inutile de vous préciser que tout était délicieux mais je dois dire que la cornette m'a particulièrement épatée. Des ingrédients simples cuisinés d'une façon absolument sublime. Je déteste le wasabi mais là, il était délicieux. Pas du tout fort comme je le craignais, mais très subtil.

Entrée n°1...
- Velouté de cœur de palmier, encre de seiche et émulsion cœur de palmier

Une entrée é-pa-tante. Le gwenn ha du dans toute sa splendeur. Trois couches, trois températures (frais sur le dessus à chaud au fond du verre), trois textures (de l'émulsion très fluide à la crème onctueuse). Je n'avais jamais mangé de coeur de palmier chaud et j'ai été très surprise par le côté olfactif de cette entrée. Aucune odeur de coeur de palmier, j'ai trouvé que ca sentait (très très bon) les champignons. 
Une entrée parfaite. Des saveurs que je ne connaissais pas. C'est un de mes coups de coeur de ce repas.

Pain beurre... le duo breton...
Une multitude de pains différents (gros coup de coeur pour le pain encre de seiche/crevettes grises) et deux beurres (on est en Bretagne oui ou non !) : un "nature" au beurre salé et un au blé noir (une tuerie).

Entrée n°2...
- Coquilles Saint-Jacques tranche avec tome fumée aux algues, langue de cochon séchée, vinaigrette au café, accompagnées de girolles et d’amandes 

Attention alerte rouge - ou plutôt alerte Noir et Blanc (#gwennhadu) - ce plat est une véritable tuerie. J'ai été littéralement époustouflée par le mélange des saveurs terre-merre, la Saint-Jacques et la tome, la Saint-Jacques et la langue de cochon, le jus absolument divin... J'ai été sans voix. La cuisson très claire des Saint-Jacques est impeccable. Très sincèrement, je ne sais pas si j'ai déjà mangé quelque chose d'aussi bon. Deuxième coup de coeur de ce repas (avec l'entrée précédente).

Plat n°1...
- Kig Homardz (Homard / Cochon / Blé Noir)

Olivier Bellin retravaille très souvent des plats traditionnels bretons, en voici la preuve avec le "Kig Homardz", vrai kig ha farz revisité. Les notes de zestes de citron, la présence d'ananas sur la saucisse et la cuisson du homard continuent à m'impressionner.

Plat n°2
- Bar, condiment betterave rouge moutarde, mousseline céléri

La cuisson du poisson est sublime, bien nacrée, la sauce est délicieuse... mais je dois avouer que ce plat était peut-être le "plat en trop" dans le menu. Je l'ai adoré (qui n'aimerait pas ?) mais j'ai été moins surprise par les saveurs. Il n'y a pas eu d'étonnement.

Dessert...

- « Faux gâteau » de semoule mousse chocolat blanc, sorbet orange sanguine et fenouil, meringue et espuma  à la violette 

Un dessert étonnant. Je ne suis pas fan de l'anis, mais le gâteau au chocolat blanc avec son voile au caramel blanc était dément. L'alliance des couleurs, les différentes textures entre le moelleux du gâteau, le froid du sorbet, le croquant de la framboise et le fondant du voile de caramel font de ce dessert un magnifique plat.

Au café...

- Financier noisette
- Calisson aux cranberries
- Caramel au beurre salé
- Barre chocolat
- Pâte de fruits

Tout était divin, mais je porte une mention spéciale au caramel au beurre salé. J'en ai gouté des tonnes, celui-là m'a chaviré. Celui-là est LE caramel au beurre salé et renvoie pour le coup tous les autres caramels au beurre salé, quels qu'ils soient, à un niveau médiocre.

Parlons prix...
Dès que l'on voit "restaurant étoilé", on se dit souvent que cela va être hors de prix. On se dit souvent aussi, en sortant d'un restaurant "lambda" que "c'était cher pour ce que c'était". A l'Auberge des Glazicks, les prix sont justes. Vraiment. Chaque menu a un prix cohérent. On se dit vraiment que oui, "ça les vaut". Aucun regret à la présentation de la note. 

En conclusion...
En conclusion, l'Auberge des Glazicks est à mon avis un incontournable dans la région. Que vous soyez, comme moi, bretons, ou que vous soyez touristes, l'étape Olivier Bellin vous fera (re)découvrir une Bretagne sublime, entre traditions et modernité. 
On sent dans la cuisine d'Olivier Bellin des émotions anthentiques et un amour inconditionnel pour notre région.
Olivier Bellin m'a fait penser à un Xavier Grall des fourneaux. Tous les deux défenseurs poétiques de cette "terre dure de dunes et de pluies". L'un avec ses mots, l'autre avec sa cuisine. "On ne naît pas Breton, on le devient, à l'écoute du vent, du chant des branches, du chant des hommes et de la mer." Et à la cuisine d'Olivier Bellin.

Je n'attends qu'une seule chose, c'est d'aller goûter aux autres plats, d'aller découvrir d'autres saveurs, être à nouveau surprise, sourire à la dégustation... 
A côté du restaurant se trouve l'hotel "La maison des Glazicks". Il parait que les chambres sont très jolies. Si j'y vais un jour, je vous dirais !

Merci à Olivier Bellin, à sa brigade et son personnel pour ce moment sublime. 

@ladyblogue

L'Auberge des Glazicks (restaurant) // La maison des Glazicks (hôtel)
7 rue de la Plage
29550 Plomodiern
Tél. 02 98 81 52 32

Crédits photos : 
Photo d'Olivier Bellin :  O.Marie / goutsdouest.fr 
Autres photos : @ladyblogue 

EDIT (28/11/2012)

Suite à ce repas, suite à ce billet, j'ai eu la chance de rencontrer Olivier Bellin. J'en ai fait un sujet pour un de mes billets d'humeur pour Ouest-France. A LIRE ICI.

Ya ya Twist again à Quimper

Un grand coup de coeur aujourd'hui pour une nouvelle adresse à Quimper : le Twist again. Nouvelle adresse en fait, pas tant que ça puisque que le Twist again est ouvert depuis déjà plus de 5 mois.

Niché tout en haut de la rue des Boucheries (un peu plus haut que le Bistro à lire et que Rose Bunker), Twist again se définit comme "Salon de thé & mobilier vintage".
On peut en effet venir prendre un thé (du Palais des thés) accompagné d'une pâtisserie entièrement maison (ma doué !), tout en admirant de magnifiques pièces, standards du design créés entre 1930 et 1970.

Buffet en Formica, fauteuils pliant Niko Kralj Rex, buffet Roger Landault, luminaires... la plupart du mobilier, « certifié par un collaborateur expert », est vendu dans son état d’origine.
Les responsables, Olivier et Gwen, la quarantaine, couple au travail comme à la ville, sont tous les deux diplômés en design de mobilier ; ancien responsable de com' pour lui, ex-décoratrice pour elle.

Mais Twist again n'est pas que un salon de thé dans une boutique vintage. Twist again est également une parfaite petite adresse pour déjeuner. Vous y trouverez un menu à 10 euros avec entrée, plat, dessert et boisson. Les produits utilisés viennent de producteurs/commerçants de Quimper (des Halles par exemple) et de sa région. Le menu (tant côté sucré que salé) évolue tout le temps, au gré des envies et des saisons.

Mes plus :
> L'ambiance, les meubles, le papier peint, l'espace cuisine, la vaisselle. La déco quoi !
> L'espace : plus de 100m2. On respire et on apprécie de ne pas manger les uns sur les autres. (Ah... le souci de la production, rentabilité, toussa).
> Une carte qui change très régulièrement (ça parait con mais c'est pas si fréquent)
> Le cupcake chocolat/spéculos est une tuerie sans nom (et les petits poissons en sucre qui le décorent sont trop mignons).
> Le café est servi dans une cafetière à piston (joli modèle Brazil de chez Bodum). Et dans cette cafetière, il y a la dose de 3 cafés et non d'un seul. Pour une accro de café comme moi, c'est un maxi point.
> A savoir : si vous le désirez (parce que si vous ne le désirez pas, ben ils ne font pas hein, sont pas cons non plus...), Gwen et Olivier peuvent vous conseiller sur votre décoration d’intérieur en termes de couleur ou d’agencement. (Je n'ai pas trouvé de tarif sur cette prestation).

Mes moins :
> Le menu affiché "entrée, plat, dessert et boisson" est un peu tarabiscoté. Quand on vient nous demander ce que vous souhaitez manger, on nous propose plusieurs plats différents (tous aussi alléchants les uns que les autres). On choisit et zou, la personne part. Du coup, quid de l'entrée ? L'assiette arrive et l'on s'aperçoit que l'entrée est en fait une salade + un taboulé maison servis avec le plat choisit. Au final, le résultat me va bien, j'ai trouvé le tout très bon, c'est juste dans la "présentation de l'offre" que je trouve que cela peut porter à confusion. On a l'impression que l'on a le choix d'une entrée ET le choix d'un plat ce qui n'est pas le cas.
> Tous les plats proposés (le jour où j'y suis allé) étaient à base de légumes, fromages, ect. Ni poisson, ni viande.
EDIT 13h15 > Rectification, Olivier (@gwenolivier) vient de me confirmer sur twitter qu'hier (le jour où j'y suis allée), il y avait du poulet dans une tarte avec de la ratatouille ! Que ceci soit dit ! ;-)
> L'emplacement. Si tu ne sais pas qu'il y a un truc sympa par là, ben, tu n'y vas pas... A vous/nous/eux de faire connaitre cette adresse !

Ma conclusion :
Les endroits sympas à Quimper pour manger le midi ou prendre un petit goûter étant (très) (trop) (vraiment très trop) rares, le Twist again fait du bien aux yeux et aux papilles.
Allez-y les yeux grands ouverts et, encore une fois, faites connaître l'endroit.



Cassolette de pommes de terre, courgettes et chèvre / crumble pommes poires chocolat / Cupcake chocolat & Spéculos (une tuerie...) / Café


Twist again
1 rue de Kergariou (continuité de la rue des Boucheries) - 29000 Quimper
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h.
Tél. 02 98 95 04 01 - [email protected]
Site web : www.twist-again.fr
Facebook : www.facebook.com/twist.again.vintage
Twitter : @gwenolivier

La Résidence de France ne mérite pas ses 4 étoiles

En revenant des vacances, du sud vers la Bretagne, nous avons fait une halte à la Rochelle. L'autre jour, je vous ai donné mon avis (très positif) sur le restaurant "L'Entracte" de Gregory Coutanceau.

Aujourd'hui, je vais vous donner mon avis (beaucoup moins positif) sur l'hôtel "La Résidence de France".
Classé 4 étoiles et labellisé "Châteaux & Hôtels Collections", on s'attendait a priori à un hôtel d'exception. A priori seulement.

Les plus
> L'emplacement. Située rue du Minage, en plein coeur de la Rochelle, la Résidence De France se trouve à 5 minutes à pied du Vieux Port. On apprécie le fait de pouvoir laisser la voiture au parking et sillonner La Rochelle à pied depuis l'hôtel. Top.
> Les suites sont sympas. Très spacieuses, idéales pour un couple avec 2 enfants.
> La piscine. Jolie et agréable malgré sa taille réduite.
> Un joli hall (froid mais joli).
> Un bon petit déj' (15 euros par pers.).

Les moins
> Les chambres sont à refaire (nous avions pris une suite). La moquette d'un autre âge est à changer intégralement : des tâches en veux-tu en voilà... curieux dans un 4 étoiles... Les boiseries sont en mauvais état et les peintures sont à rafraîchir.
Dans la salle de bains, pas de sèche-cheveux, les lumières au-dessus des vasques qui ne fonctionnaient pas, pas de pare-douche à la baignoire. Dans la chambre du couple qui nous accompagnait, le bidet était cassé et "réparé" avec du gros scotch. Très élégant.
> La piscine. Elle est soit-disant "chauffée" à 28° (dixit le site web), ce qui n'était absolument pas le cas. Frisquette la piscine.
> Côté parking, dommage qu'il soit payant en plus de la chambre (10 euros par véhicule).
> Côté personnel, c'est le désert. Desert total dans le hall, désert total au bar. Houhou ? Y'a quelqu'un ?? Ah si, on a vu une personne dans notre chambre, juste en arrivant, qui plantait un clou pour accrocher un miroir...

En conclusion
Un hôtel 4 étoiles qui ne les vaut absolument pas. Et ne mérite pas d'être référencé dans les Relais & Châteaux.
Rapport qualité/prix très mauvais.

Voici quelques jolies photos. Je vous épargne les photos des tâches de moquette et autres désagréments.

Tarifs :
Chambres de 130 à 230 euros.
Suites de  160 à 460 euros

La Résidence de France
43 rue du Minage
17000 La Rochelle
Tél. 05 46 28 06 00 - fax 05 46 28 06 03
http://www.hotel-larochelle.com

J'ai testé L'Entracte de Coutanceau, à La Rochelle

Vacances terminées, il faut remonter vers notre belle Bretagne. Trajet un peu long, on décide de faire une halte à La Rochelle.
Envie de bonne table. Recherche. Coutanceau sort du lot. Demande d'avis sur Twitter. Effectivement on me conseille Coutanceau. Le Coutanceau et le restaurant gastronomique "Les flots".
Aïe, pas de places, uniquement en terrasse. Fait pas chaud dehors le soir... Tant pis...
On se dirige vers L'entracte, un autre restaurant de Grégory Coutanceau.
Recettes Grand-mère, terroir et tradition sont ici mis à l'honneur dans des préparations de grande qualité.
Il existe un menu "Escapage Gourmande" (entrée, plat, dessert) à 29,50 euros. Très raisonnable. De mon côté, j'ai choisi à la carte. J'ai pris ça.

Foie gras au naturel de Mr Dupérier, Chutney au fil de la saison, pain Poilâne (19 euros)
> Un foie gras délicieux, une texture douce, ferme sans être dure. Le chutney aux fruits des bois était l'alliance parfaite.

Le magret des Landes cuit rosé, risotto primavera, jus de viande  au foie gras (24 euros)
> J'ai littéralement craqué sur le risotto. je n'avais jamais mangé un risotto aussi bon, crémeux de toute ma vie. Un plat sans faute.

Bande feuilletée amandine Aux abricots rôtis et son coulis, Glace au romarin (10 euros)
> J'ai fini le repas en apothéose avec ce dessert. Une tuerie.
La tarte abricot, légèrement acide, alliée à la glace au romarin m'a tout simplement fait craqué. C'est LE dessert à prendre. Si vous ne prenez pas ça, vous passez à côté d'une merveille.

# A savoir si vous êtes parents
L'Entracte propose un menu enfant à 14,50 euros.
Viande ou poisson accompagné de frites et/ou légumes. Pour les puces, ce fut un suprême de pintade (je ne sais plus quoi) accompagné une sauce d'enfer avec des frites délicieuses (on est loin de chez Quick). Elles ont adoré. En dessert, un fondant au chocolat. Délicieux.
Autre point fort pour les enfants : à leur arrivée, le serveur leur a remis un petit document avec des jeux (coloriage, questions, toussa) et des crayons de couleurs.
Les enfants sont hyper heureux (et sages) et les parents comblés.

# Un conseil
Lors de la réservation, on vous demandera où vous souhaitez être installé : à l'étage, près des cuisine, ect... Sans aucune hésitation, demandez à être près des cuisines. En effet, la cuisine est intégralement ouverte sur le restaurant. On peut ainsi admirer (admirer est bien le mot) la brigade préparer les plats sous l'oeil minutieux du Chef.

# En concusion
J'ai été emballée par cette adresse. Tout était bien. Les plats, le service, l'ambiance, la vaisselle, j'ai tout aimé.
J'ai été épaté par le calme impérial de la brigade malgré le coup de feu. Pas un mot plus haut que l'autre, tous très concentrés, un Chef qui goûte à tout (tout tout)... un vrai spectacle. J'ai adoré.
Deux saveurs me restent : le risotto incroyable et le dessert. De vrais émotions.

(Un bonjour à Manu, un des serveurs du restaurant, au service irréprochable et au grand sourire. Mes filles lui ont offert une collection de dessins !)

# Infos restos
L’Entracte
Restaurant au label "Tables remarquables" et "Châteaux & Hôtels Collections"
35, rue Saint-Jean-du-Pérot
17000 La Rochelle
Tél. 05 46 52 26 69
Fax. 05 46 41 90 80
[email protected]
-
Tous les midis de 12h15 à 13h30 sauf le dimanche jusqu'à 14h.
Tous les soirs de 19h15 à 22h30 sauf vendredi et samedi à 23h et dimanche à 22h.

# La petite histoire...
Tout commence par l'histoire d'une famille, celle de Richard Coutanceau qui, à l'âge de 14 ans, décide de consacrer sa vie à la cuisine. Il fait son apprentissage chez les Troigros puis chez Michel Guérard. Avec son épouse Maryse, il réalise son rêve en ouvrant un restaurant à La Rochelle. En 1987, celui-ci est accepté dans la chaîne des Relais et Châteaux. L'histoire pourrait s'arrêter là, mais Richard a trois enfants, et tous se lancent dans la restauration. L'aîné, Grégory, est aujourd'hui à la tête de trois restaurants à La Rochelle :Les Flots, le Comptoir des Voyages, La Cedraie et L'Entracte. Quatre restaurants : quatre adresses à ne pas manquer.

Le Bistro à Lire... sans aucune modération

Les vacances approchent et vous, chers touristes, d'ici et d'ailleurs, allez bientôt venir faire un tour par là.
La question revient à chaque fois "Où bien manger à Quimper ?".
Bien sûr, y'a les guides, le Routard (qui a un peu perdu de son esprit premier), le Petit Futé (tout sauf un vrai guide...), le guide Michelin et toussa.
Et puis, ben, y'a les autochtones, ceux du coin qui pourront vraiment vous dire si cet endroit est vraiment bien ou si c'est un truc à touristes.
Et l'autochtone, dans ce cas précis, ben c'est moi. Et aujourd'hui, je vais vous diriger vers Le Bistro à Lire...
Depuis son ouverture en 2011, je suis une fidèle. Ce resto - ou plutôt - cette "librairie-restaurant" allie les plaisirs de la table avec ceux de la lecture. Passionnée de polar, notre chère Sophie propose de bons petits plats pour le midi, des douceurs inégalables pour l'après-midi (le gâteau au chocolat avec le petit soupçon de crème de marron est une tuerie sans nom) ainsi que des étagères de plus de 3 000 livres policiers.
On vient au Bistro à Lire le matin pour prendre son petit café et lire Ouest-France. On vient au Bistro à Lire le midi pour goûter aux différents plats de saison, tous maison. On vient au Bistro à lire juste pour boire un verre en terrasse avec un bon bouquin. On vient au Bistro à Lire l'après-midi pour goûter au thé des Fées. On vient au Bistro à Lire juste pour faire un coucou à Sophie, en passant.

Chers touristes, au Bistro à Lire, vous ne trouverez rien de spécifiquement breton si ce n'est un accueil toujours pétillant, une ambiance originale et cosy, deux terrasses ensoleillées et, évidemment, des petits plats délicieux.
Le Bistro à Lire est un incontournable.

Deux hics : 1/ pensez à réserver, c'est souvent complet.... La rançon du succès. 2/ Des rumeurs disent que Sophie, à bientôt 60 ans, va bientôt ranger son tablier au placard. Ne loupez pas le coche. Allez-y avant qu'elle nous laisse tomber ! ;-)

Bistro à Lire - 15 rue des Boucherie (dans le centre historique) - 29000 Quimper. Tél. 02 98 95 30 86.

Le Globulle Rouge (avec 2 L)

Brest.
Le Globulle Rouge.
Ce drôle nom (référence à un des sketchs de Jean Carmet dans le mythique Palace) rend le resto tout de suite sympathique. Hier, une amie m'avait parlé du lieu, "Il parait que c'est super.".
Du coup, à ma première virée brestoise, aujourd'hui, (boulot, réunion, toussa), hop, j'ai proposé l'adresse pour un déjeuner client.
La façade du resto est plutôt sympa, et dès qu'on rentre, on sent l'ambiance.
Comptoir années 50 en zinc (du vrai zinc leur plaisent-ils de souligner !), cuisine ouverte sur la salle et... petit bonheur, un jardin abrité du vent et baigné par le soleil du midi au soir. Ca tombe bien, aujourd'hui, il a fait un temps de folie, sunligts sous les tropiques (ouais ben quoi ?), on mangé dehors. Le jardin moitié en friche, "déco" entre indus et vieux bistrot est, à lui tout seul, une bonne raison de manger ici.
Dans leur resto, Bruno et Guillaume Dubois, deux frangins 100% du coin, n’utilisent que des produits frais, issus d'une agriculture durable ainsi qu'une cave à vins comptant près de 150 références.
L'équipe, au look tabliers bleus et sourires francs, vous sert des plats bien pensés (3 cuistots en cuisine, "comme ça, chacun amène sa patte") dans une ambiance douce et décontractée.
Entrée/plat.
J'ai pris une entrée de malade. Soupe d'avocat glacée aux gambas (photo rose !). La rillette de sardines au chèvre frais était aussi délicieuse. En plat, filets de merlan à la crème d'asperges vertes accompagnés d'une sorte de quinoa. Le tout arrosé d'un petit vin rouge top top top.

Le Globulle Rouge, une adresse comme je les aime. Allez-y.

Le Globulle Rouge (et pas Globule Rouge ! ;-)  - 27 rue Émile-Zola – 29200 Brest
Tél.02 98 33 38 03
Bar de 8h30 à 1h. Services de 12h à 14h30 et de 20h à 23h.
Fermé le samedi midi et le dimanche.
Formules : entrée/plat ou plat/dessert à 17 euros ; entrée/plat/dessert à 20 euros.

(Photos 2-5-6 : ma pomme - Photo 1 : 7 jours à Brest -  Photo 3 : Tati Mouzo - Photo 4 : Le fodding.com)

Club Med La Caravelle... encore... plus fort...

Pour une fille hypraconnectée comme moi (blogs, Facebook, Twitter, Pinterest et toussa), les heures sont des minutes. Pourtant, il y a une semaine, je m’endormais pour la dernière fois hors du temps dans ma chambre des Saintes.

Le retour à la « vraie  vie » m’a demandé du temps. Décalage horaire, décalage corporel, décalage social, décalage de vie. Une grosse claque dont je ressens encore aujourd’hui la violence.

Paysages paradisiaques, journées « hors normes », successions de sourires, le Club Med ressemble au pays des Bisounours… Et, il était malin Trigano, ça marche, on plonge et on en redemande, encore. Le Club Med, une secte ?

Retour rapide sur 10 jours passés au Club Med La Caravelle en Guadeloupe (4 tridents).
Avis, impressions et photos...

Le village du Club La Caravelle
Le village est très chouette, la plage est féérique, eaux turquoises, cocotiers, sable blanc tout doux. Les chambres sont bien (je ne parle que des chambres Les Saintes (single) et des chambres Marie-Galante. Celles de la Désirade laissent apparemment à désirer. (ah ah ah)).
Les jardins sont très verts, très fleuris, on y croise beaucoup d'oiseaux et  quelques iguanes.

Le chef de village du Club La Caravelle
Attention, le chef de village de la Caravelle (Daniel Radigue) est un chef de village en carton. Littéralement inexistant, le peu de fois où j'ai pu le voir dans le village, il se baladait toujours avec son assistant blond collé aux fesses. Toujours les mêmes phrases à la bouche ("Il fait chaud, il fait beau, il faut s'hydrater"... on se serait cru grabataires, été 2003), il sert des mains à tout va (quand on le voit) tel un candidat aux présidentielles. Aussi charismatique qu'un bigorneau malade, il n'a pas du tout la stature d'un chef de village qui d'après moi, doit donner l'exemple à son équipe de G.O.
Dernière critique : Daniel Radigue a passé plus d'une heure sur la plage avec son portable en parlant (plutôt en gueulant comme un putois) d'un souci qu'il avait avec un (des ?) G.M. Toute la plage en a profité. Très classe.

Les restos du Club La Caravelle
Deux restos. Le principal et la Biguine (attention, pour ce dernier, pensez bien à réserver dès le matin pour une table le lendemain soir). Les deux sont très sympas. Le buffet du resto principal est plus que varié. Une question : que deviennent les kilos de nourriture en rab ?...

Les bars du Club La Caravelle
Deux bars. Le principal et le Mango sur la plage. Evidemment, gros gros penchant pour le Mango qui, de jour ou de nuit, est plus qu'agréable. Un bémol toutefois, les bars ferment beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup trop tôt. (0h00).

La piscine du Club La Caravelle
Vu la beauté de la mer, je ne me suis baignée dans la piscine qu'une seule fois, le jour de mon arrivée. Elle est très très jolie. Bémol : les transats bleus sont limite pourris (impossible de s'asseoir dessus...). Pas du tout à la hauteur d'un 4 tridents. Mais que fait le chef de village ?... Ben... rien...

Les animations du Club La Caravelle
Concernant les animations sportives, rien à dire. Y'a de quoi faire. Pour les animations le soir, en revanche, y'a du boulot. Les spectacles mériteraient d'être plus travaillés et d'être pour certains, plus soft : la clientèle de la Caravelle étant très familiale, entendre 10 fois le mot "pute" en 3 minutes, ou voir des nanas plus que légèrement vêtues (fesses et nichons à l'air) peuvent mettre mal à l'aise certains parents...
Un grand bravo pour la soirée dédiée aux métiers du cirque qui reste pour moi le meilleur spectacle (bravo notamment à la G.O. Emmeline (ou Ammeline ?)).

L'équipe de G.O. de La Caravelle
L'équipe des sports nautiques (Jean, Victor et Fred) est fraîche et comique.
Nicolas au bar est un pro de la pina colada, des ti punch, des mojitos et des Campanas.
Aïssa, le responsable technique des spectacles, a toujours le sourire collé au visage.
Guillaume, le chef des sports, incroyablement agréable à regarder, court (trop ?) partout, a une énergie d'enfer mais devrait être plus proche des G.M. (si il assure bien, ce mec peut devenir chef de village sans problème, mais keep cool...).
Romain, le G.O. responsable du tennis est la gentillesse incarnée.
Laure l'infirmière donnerait envie à tous les G.M. d'avoir une gastro.
Lala le masseur est un danseur confirmé (avec lui, je suis arrivée 2e du concours de danse !).
Davide (avec un e) de l'équipe du kids club est un amour sur pattes.
Thomas assure au resto La Biguine.

Ce que j'ai testé au Club La Caravelle
> Le canoë-kayak. C'était une première. Je suis partie en binôme avec une amie, c'était super sympa. Bon, nous avons un peu "tourné" en rond au début (très esthétique !) mais après, une fois rentrées dans la peau de vraies Koh-Lanta girls, c'était tout bon.
> Le catamaran. Je n'en avais jamais fait, une première aussi. Je pensais que ça "filait" plus. J'ai bien aimé notre petite expédition. Le G.O., Fred, est un amour.
> Le VTT (activité hors club, payante). Comment visiter la Guadeloupe d'une manière originale et sympathique ? En VTT ! Un guide, des VTT, des casques et zou, c'est parti !
Faites appel à Fabien (en tenue de cycliste et toussa, putain, ça rigole pas ! ;-) du site VTTGuadeloupe. Il propose différents parcours (sur Basse-Terre et Grande Terre) de différentes intensités. Fabien est super. Pour une matinée de VTT à 3, nous avons payé 30 euros par personne. Très raisonnable.
A faire.
> La plongée (activité hors club, payante, 40 euros). Bon, je me suis lancée, j'ai fait un baptême de plongée bouteille. Partir aussi loin, dans des eaux transparentes, sans aller dire bonjour aux petits poissons, c'était quand même con. A la base, je ne suis pas fan, j'ai même toujours eu les j'tons de plonger. Faut dire qu'en Bretagne, l'eau n'a pas la même température... Mais là, j'y suis allée. Hervé, le moniteur, d'un calme absolu, vous met vraiment en confiance. Ca s'est super bien passé. Vu plein de poissons colorés, leur ai donné à manger, pris des oursins blancs dans les mains...
40 minutes de plongée. Génialissime.
> Le scooter des mers (activité hors club, payante). C'est THE activité que j'ai a-do-ré. Bon, ca coûte cher (220 euros les 3 heures, 130 euros l'heure, 70 euros la demi-heure), mais putain de bordel de merde qu'est-ce que c'est bon ! J'en ai fait 4 heures en tout et je me suis é-cla-tée comme une folle. Des putains de vague, on prend des tonnes d'eau salée dans la tronche, mais Dieu que c'est bon. Me débrouillant plutôt pas mal, Brice, super moniteur (j'adore ses tennis vertes), m'a même donné la "clé magique" pour débrider la machine (chuuuut) et filer encore plus vite.
Hyper physique, hyper bon.
Découvert la magnifique petite île du Gosier, balade dans la mangrove...
> Le tapèze volant. En fait, quand je suis allée faire cette activité, je n'avais en tête que le mot "trapèze" et avais tout à fait oublié le mot "volant". Je pensais donc faire des petits trucs sur un petit trapèze, cochon pendu, se balancer, toussa. Mais non. On vous montre 5 min les mouvements sur un petit trapèze à hauteur d'homme et après zou, on vous dit "vas-y maintenant monte". Et là, vous voyez une échelle de folie qui monte à 12m. Comme une conne (comme une fille avec trop d'amour-propre), je suis montée et j'ai eu la frousse de ma vie. Ce n'est pas me balancer au bout d'un trapèze qui m'a foutu les j'tons, non, une fois qu'on est lancé, ça va. Non, c'est sauter dans le vide. J'avais beau voir le gros filet tout en bas, j'étais littéralement tétanisée à l'idée de sauter.
J'ai sauté, j'ai eu peur, je suis remontée une deuxième fois (encore l'amour propre de merde), j'ai re-sauté, j'ai re-eu peur et basta. Terminé.
C'est dit, je ne suis pas une aérienne.
> Sans oublier... le beach-volley, le "sea-volley" (avec Dino Surf... les concernés comprendront), les balades jusqu'à Sainte-Anne pour acheter des litres et des litres de rhum et un chouille de bronzette !

Et "le boiré" au Club La Caravelle ?
Je ne pouvais pas faire de billet sur La Caravelle sans vous parler de ma grande révélation alcoolisée : la pina colada. Bon, c'est pas spécifique au Club Med hein, mais quand même... Moi qui n'aime (enfin... n'aimais...) ni le rhum ni la crème de coco, je suis tombée a-mou-reuse de ce cocktail.
La recette est juste là : essayer, c'est approuver !

Bilan du Club Med La Caravelle
Un séjour de folie avec des paysages de folie où je n'ai fait que des choses que je n'aurais jamais pensé faire (plongée, scooter des mers, trapèze volant, boire du rhum (!)...). Des images plein la tête.
Le Club Med, c'est effectivement "tous les bonheurs du monde"... Faut juste un psy après, pour le retour.