On imagine mal un Président de la République complètement désintéressé du problème du SIDA.
L’association Aides a profité de la période de campagne présidentielle pour engager les hommes et les femmes politiques sur les questions liées au problème de cette maladie de merde.
L’idée : faire une déclinaison de la campagne d’affichage lancée en novembre 2006 (pour en savoir plus) avec le soutien de people avec cette fois-çi chaque candidat en photo avec la phrase « Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif ? ».
Tous ont accepté (ce qu’il ne veut pas dire, hélas, qu’ils ont intégré la cause du SIDA dans leur programme), tous sauf un : Nicolas Sarkozy.
Dominique Voynet a été la première à rencontrer Aides le 26 février dernier, suivie deux jours plus tard par Olivier Besancenot. Arlette Laguiller, Marie-George Buffet Corinne Lepage et Jean-Marie Cavada (pour François Bayrou) avaient répondu aux questions de Aides. Quant à Ségolène Royal, elle a rencontré les associations de lutte contre le sida le 14 mars. Tous ont leur affiche (affiches imaginées par l’agence TWA).
Nicolas Sarkozy est le seul à n’avoir pas accepté ni la rencontre avec l’association ni les revendications de celle-ci.
Alors, Aides ne s’est pas démonté et a frappé un grand coup en sortant quand même l’affiche avec Nicolas Sarkozy, mais au lieu de la phrase « Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif ? », ils ont écrit : « Voterez-vous pour moi, même si j'en ai rien à cirer du sida ? ».
Alors, quelle est la position de Nicolas Sarkozy ? Car tout cela n’est qu’un compte-rendu de ce qu’on peut lire sur le site de l’association, sur les sites gays, sur les sites de gauche…
Pourquoi Nicolas Sarkozy n’a pas répondu ?
En a t-il vraiment rien à carrer du SIDA ? Ou est-il tout simplement moins hypocrite, moins démago que les autres : « Je n’ai pas le temps, donc je ne participe pas à l’opération ». Au choix.
Bibis bientôt dimanche…