J'ai découvert le titre « On s'attache » à la radio.
Simple, léger. J'aimais bien.
Le rythme, la voix et tout et tout. Au début, je pensais que c'était Ridan qui chantait ça. Et puis non, j'ai appris que c'était Christophe Maé, le mec de la comédie musicale « Le roi soleil » (il jouait le personnage de Monsieur le frère du Roi). Du coup, c'est super con, mais j'ai été déçue. Je me suis dit « forcément, ce mec-là, son album doit être une vraie merde sponsorisée à fond par TF1, Universal et toute la clic des tubes à 3 balles ».
Ce n'est pas que je déteste les comédies musicales (je n'ai même pas vu « Le roi soleil »), mais depuis le fameux truc de Notre-Dame de Paris, c'est la surenchère. Un gros boum plus marketing et pécuniaire qu'artistique et original.
Et puis est arrivée le deuxième titre de l'album « Parce qu'on sait jamais ». Et là encore, j'aimais bien…
Alors, prenant mon courage à deux mains (!!!), j'ai laissé mes a priori des côtés et je me suis penchée sur l'album de Christophe Maé intitulé « Mon paradis ».
Et là, belle surprise.
Très belle surprise même.
Cet album, peaufiné avec Obispo, Teri Moise et Ayo, nous offre 12 titres aux influences reggae, blues, soul, africaines (oui, tout ça !). Une voix très marquée, inhabituelle, un peu éraillée sur certaines notes (j'aime ses « é » très fermés).
On écoute son album comme on lirait un carnet de voyages.
Les critiques comparent souvent son univers à celui de Tracy Chapman, de Ben Harper ou encore de Jack Johnson… Je n'irais pas jusque là. Une chose est sûre : Christophe Maé mérite d'être écouté et apprécié.
Bibis attanchants