(Moi qui d’habitude fais attention à ce que les titres de mes
billets tiennent sur une ligne… Pfff…)
Encore un livre de parcouru. J’ai de la chance, je suis encore
tombée sur un très bon roman ! Oui oui oui « Les fabuleuses aventures
d’un indien malchanceux qui devint milliardaire » de Vikas Swarup vaut le
tour et le détour !
L’histoire (le speech écrit derrière le livre)
Quand le jeune Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de
« Qui veut gagner un milliard de roupies ? », la production soupçonne
immédiatement une tricherie. Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et
inculte, serait-il assez malin pour répondre à douze questions pernicieuses ?
Accusé d'escroquerie, sommé de s'expliquer, Thomas replonge alors dans l'histoire
de sa vie... Car ces réponses, il ne les a pas apprises dans les livres, mais
au hasard de ses aventures mouvementées !
Du prêtre louche, qui laisse trop volontiers venir à lui les
petits enfants, à la capricieuse diva de Bollywood, du tueur à gage fou de
cricket au diplomate australien espion de sa propre famille, des petits
mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés de Taj Mahal, au fil
de ces rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux
audacieux...
L’avis de Lady
Je me suis éclatée ! J’ai lu ce livre au titre étonnant
avec énormément de plaisir. Il s'agit d'un roman très fluide mené
tambour battant. Le héros est très attachant et surtout la construction du
livre est faite de manière très intelligente. On découvre l’Inde, la vie, ses habitants,
ses traditions, sa culture… avec leurs bons et mauvais côtés
Ce roman qui allie humour, sensibilité, amour, désillusion et
espoir est à l’image de son personnage principal : humble, vivant,
attachant et rempli d’émotions.
Si vous commencé ce livre, vous serez incapable de le quitter
avant d’avoir fini la dernière page !
La note de Lady
18/20
Extrait
« Au bout de deux mois au bar-restaurant Chez Jimmy, je ne
suis toujours pas capable d’évaluer la résistance d’un buveur. Mais bon, j’ai
quand même réussi à établir une sorte de classement. En tête de liste viennent
les bourrins. Ceux-là peuvent ingurgiter jusqu’à huit verres sans bafouiller.
Ensuite, il y a les ânes qui se mettent à braire et à radoter après deux ou
trois verres, ou alors ils font dans la guimauve et fondent en larmes. Puis il
y a les chiens. Plus ils boivent, plus ils cherchent la bagarre. (…) Et tout en
bas de l’échelle, il y a les porcs. Ceux qui vomissent après le dernier verre. Ce
classement n’est pas figé. J’ai vu des clients commencer comme des bourrins et
finir comme des porcs. »
Bibis Bollywood