J’écris ici. Des choses et d’autres.
Je parle de tout et de rien. Un peu de moi. On accroche ou on n’accroche pas. On
lit ou on ne lit pas. On aime ou on n’aime pas. On est d’accord ou on ne l’est
pas. L’important n’est pas là.
J’ai toujours écrit sans y
penser. D’une traite. D’une seule plume, d’un seul jet. J’écris. Les touches du
clavier se précipitent sur l’écran. Les yeux fixent la lumière 17 pouces. J’écris
au fil de mes pensées, de mes envies, de mes idées.
Que cela plaise ou non.
Je n’écris pas pour faire
augmenter le nombre de commentaires. Je n’écris pas pour paraître. Je n’écris
pas pour qu’on se dise « elle a l’air bien comme nana ».
Je poste ici cette note, comme
les 331 précédentes, avec le but de libérer le Moi. Aligner les mots pour
en faire sortir d’autres. Ecrire comme défouloir. Comme d’autres font de la
boxe ou du yoga.
Que cela plaise ou non.
Que ce soit des légèretés ou
des émotions profondes, ça me fait du bien. Quoi qu’il advienne. Que le nombre
de pages lues augmentent ou pas. Putain d’audience ! Faut pas plonger
sinon on n’est plus soi.
A vouloir plaire, on en oublie
d’être.
A vouloir plaire, on change certains mots par d’autres. A vouloir
plaire, on s’auto-censure. A vouloir plaire, on cherche à se justifier. D’la
merde ! Je ne suis pas ici pour me justifier. De rien et à personne.
Je suis ici pour être moi.
Que cela plaise ou non.
Bibis Et moi Et moi Emoi…