Fin novembre, je vous disais que ça me chatouillait la coquille
d’aller voir une Madame Irma… Et bien, voilà, c’est fait !
Oui, j’y suis allée ! Après tout, je n’avais rien à perdre
(à part quelques euros…).
Alors, je vous raconte !
Je suis arrivée dans une maison « normale » et j’ai
été reçue par une dame « normale ». Pas de foulard coloré dans de
cheveux longs, pas de grandes créoles aux oreilles, pas d’odeur d’encens, pas
de boule de cristal… Non rien de tout cela. Juste un chat, gris, se baladant
dans la maison.
Un petit bureau, une petite dame au physique lambda, des cartes
de tarots.
Un peu gênée, je lui dis que c’est la première fois que je
« consulte » et que je ne sais pas trop comment ça se passe…
« Dois-je vous poser des questions ? ». La femme secoue la tête.
Non, je ne dois rien lui dire. Pour l’instant, je dois laisser
« parler » les cartes, après, si j’ai encore des questions, je
pourrais les poser.
Elle me demande de couper le paquet de cartes de la main gauche.
Je m’exécute.
Et là, ça commence. La femme dispose les cartes, vieilles,
usées, sur la table selon une disposition bien curieuse et compliquée. Et elle
parle, parle, parle. Elle me dit plein de choses. J’écoute tout avec attention…
surtout tout imprimer, ne rien oublier. Rien.
Je ne vais pas vous révéler tout ce qu’elle m’a prédit… question
de superstition… mais je vous avoue que j’ai été complètement éblouie.
Sans compter ses prédictions futures (on verra si elles
arrivent…), elle a « vu » pleins de choses actuelles. Du style
« vous êtes en couple » (j’aurais pu être célibataire ou divorcée ;
je précise que je ne porte pas d’alliance), « vous avez 2 enfants » (j’aurais pu en
avoir 1 ou 3 ou pas du tout)… Elle m’a décrit mon entourage avec exactitude
(famille, belle-famille, amis… leurs caractères et pour certains leurs
« positions géographiques »)… mon travail aussi… Mon souhait d’en
changer… Et plein d’autres choses. Vraiment beaucoup de choses.
Le reste, les prédictions, on verra… Il faut attendre. Ce que je
peux d’ors et déjà dire c’est qu’elle avait « vu » un petit truc
(rien d’important mais quand même quelque chose) (non, rien de rien, non je ne
dirais rien) qui allait se passer en décembre et oui, cela s’est bien passé…
Coïncidence ? Peut-être… Peut-être pas…
Elle a vu beaucoup beaucoup d’autres choses (non ! pas la
peine d’insister, je ne dirais rien !!!)…
On verra… On verra…
Je vous tiens au jus.
Bibis sur le c***