J’aime pas les quais de gare.
Y’a toujours du vent.
Y’a toujours des gens perdus
avec leur billet.
Y’a toujours ceux qui sont en
retard et qui se pressent.
Y’a toujours des couples qui s’enlacent
avant la déchirure.
Y’a toujours la grosse horloge
et son décompte.
Y’a toujours ceux qui viennent
accompagner et ceux qui partent.
Y’a toujours la dame dans le
haut-parleur qui nous prévient.
Y’a toujours l’homme à la
casquette qui siffle.
Y’a toujours ceux qui restent
sur le quai et ceux qui montent dans le wagon.
Y’a toujours des larmes et des
cœurs serrés.
- « Parce que c’est
toujours triste quelqu’un qui part… »
Bibis trop loin…