En Bretagne, tout le monde (ou presque) connait Michel Thersiquel. Même si le nom de dit rien, ses sublimes photos sont entrées dans la mémoire collective.
Mort en 2007 à l'âge de 63 ans, Thersiquel - ou "Thersi" - restera une figure emblématique de la photographie bretonne. Ces images en noir et blanc de bigoudènes sont de véritables chef d'oeuvres.
Capter les regards, capter des gestes, capter la lumière, l'instant. Tous ces clichés sont empreints d'histoire. On sent la bretagne "profonde", pas dans au sens péjoratif mais au sens premier. La Bretagne, les bretons, les anciens, tels qu'ils sont vraiment.
Je trouve son travail tout simplement sublime.
Je ne me lasse pas de regarder ces vieilles bigoudènes, leurs rides marquées, leurs yeux chargés, leurs coiffes amidonnées, leurs boutou coat (sabots) terreux, leurs mains abîmées et leurs châles noirs.
Je ne me lasse pas de regarder les détails, l'arrière-plan.
Ces photos datent de quelques années. On dirait qu'elles ont cinquante ans.
Si la Bretagne vous touche, allez-y. Vraiment, achetez, offrez un des livres de Michel Thersiquel. Vous ne serez pas déçus.
Les photos ci-dessous sont extraites du livre "La Bretagne profonde" (14,25 euros). Fascinant.
(Cliquez sur les images pour les agrandir.)