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Et maintenant, c'est le blanc qui arrive avec l'IdeaPaint. La peinture tableau blanc. La bonne idée. J'aime tout pareil. Le côté lisse cette fois. Les utilisation diverses : boulot, maison, école. Il existe plusieurs teintes : du clair au pastel (big point pour le orange...).
Bref, j'aime beaucoup et je cherche déjà où je pourrais en mettre !
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Hier midi, à la terrasse de Quick. Le soleil daigne enfin montrer sa tronche. J'ai choisi une table sans parasol. Les "avec", je les laisse aux Allemands. Salade, Long Fish, Coca light sans glaces. Je mange, je parle, on discute. Les gens vont et viennent avec leurs plateaux rouges. Un peu de vent, juste bien. Et puis y'a cette famille, un peu plus loin sur ma gauche, à deux tables de nous. Mère, père, fille pré-ado, fils pré-ado. Le gamin tire la tronche. Typique de l'âge, je me dis. Je mange, je parle, on discute. Et puis, y'a ce soudain. Un soudain où y'a ce père, jogging noir, cheveux gris, qui se lève en trombe, qui change de visage, qui empoigne son fils par la taille du jeans, qui le renverse pour accéder à ses fesses, qui crie, qui tape, qui fout une fessée à son môme de 12 ans, qui crie encore. Une férocité inouïe. Des "Là, tu m'énerves" qui résonnent de partout. Le pater retourne s'asseoir. La mère sourit. (...) Le gamin planque son visage dans ses mains, dans ses bras. La soeur, tête baissée, ne bronche pas. Le père marmonne quelque chose. Le fils relève sa tête et hurle "La honte, c'est toi".
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EDIT - 29/08/09 - 11H56 - LA TRADUCTION :
envies d’éclater
comme un jet de sang
à la gueule des miséreux comme à celles des nantis
une explosion de l’âme
de mal en pis
de mâle en pire
une explosion de l’être
qui n’est plus vraiment
une âme qui s’arme
pour bomber le torse et tirer la langue
un pied au cul
un pied de nez
chacun y verra sa sentence
moi, je vois la mienne
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Trop d'amants ? Trop de maitresses ? Du mal à vous y retrouver ? Vous ne savez plus si Brenda a été un meilleur coup que Jenny ? Vous voulez savoir si vous êtes un pro de la biloute ou une pro du clito ?
Un site peut vous aider : Bedposted.com.
Véritable agenda en ligne, il vous permettra de répertorier les jours où vous avez "fauté". Vous pourrez tenir un calendrier avec toutes les dates, les heures, les durées, les positions, les noms de vos partenaires et, surtout ?, vous pourrez attribuer une note à vos parties de jambe en l'air (de 0 à 5 étoiles, comme pour les films sur Allociné....).
A la fin du mois/semestre/année, vous obtiendrez des statistiques précises de votre activité sexuelle avec graphiques à l'appui : jour où vous avez fait le plus l'amour, position la plus fréquente, nombre d'orgasmes obtenus, etc.
Ce site est privé bien sûr, mais libre à vous d’en donner l’accès à ceux que vous voulez rendre jaloux… ou à celles et ceux que vous estimez dignes d’être vos confident(e)s.
Qui ira s'inscrire ?
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Y'avait les pro-Cure et les pro-Indochine.
Y'avait les pro-Nesquick et les pro-Banania.
Y'avait les pro-Barbie et les pro-Bella.
Y'avait les pro-sacs US et les pro-T'as ton Tann's (yeahhh !).
Y'avait les pro-BN et les pro-Prince.
Y'avait les pro-Club Dorothée et les pro-Téléchat.
Y'avait les pro-gants et les pro-mitaines.
Y'avait les pro-Samantha Fox et les pro-Sabrina.
Y'avait les pro-Michael Jackson et les pro-Prince.
Y'avait les pro-Stan Smith et les pro-Hi Dance.
Y'avait les pro-Arnold et les pro-Willy.
Y'avait les pro-Ricky la belle vie et les pro-Manimal. (re-yeeeaaahh !)
Si vous en avez d'autres...
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"Voilà, c'est fait, j'l'ai appelé(e)."
Voilà ce que doivent se dire certaines personnes après nous (m') avoir passé un coup de fil.
Etranges.
Pourquoi appeler si elles n'en ont pas envie ? Par obligations ? Lesquelles ? Pour se donner "bonne conscience" comme on dit ? (Va chier !)
Elles appellent (toujours) à des moments où elles savent qu'il sera facile de raccrocher.
"- Allo ? Oui, c'est moi... Ca va ? (...) Oui.... Oui... ça va... ça va... oh, merde, j'suis en bagnole, y'a les flics, faut qu'te laisse..."
Alors, c'est sûr, ça peut arriver 1 fois. Mais 20 ? Mais 30 ? Mais toujours ? Quand il y a plus d'appels en bagnole où il faut raccrocher au bout de 1 minute et 30 secondes que d'appels où l'on échange vraiment, c'est que y'a un binz, nan ?
"- Allo ? Oui, c'est moi... Ca va ? (...) Oui.... Oui... ça va... t'es au boulot là ? (sachant que nous sommes mardi, qu'il est 11h42, que je ne suis pas en vacances et que je n'ai pas gagné au loto, ou veux-tu que je sois ?! Ben oui, oui, évidemment que je suis au boulot...)... Ah oui... bon ben je te laisse alors..."
Je les execre ces appels.
Je les fout dans la merde ces appels, j'en veux pas.
Arrêtez de m'appeler pour me dire que vous voulez me laisser. Arrêtez de m'appeler pour me dire que vous voulez vous éloigner de moi. Ne soyez pas barbares, ne soyez pas bourreaux. Laissez-moi si vous voulez... mais faites-le en silence.
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Le silence est élémentaire.
(Élément-air)
Le silence. Juste une respiration, un souffle. Le contraire du vide.
Le quotidien nous entraine dans une verbalisation devenue presque instinctive, un torrent de mots utilisés à tort et à travers. Un quotidien où le silence est exceptionnel, voire insoutenable.
Le silence. Juste une pause. Un battement. Une césure. Un entracte. Pas un vide.
Le silence. Un mot blanc.
( )
Et pourtant. Et pourtant.
Tendre les yeux, écouter son parfum, goûter son murmure, frôler son galbe.
Le silence.
( )
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J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessures
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du cour
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
À jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Écrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé
(...)
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vis manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Écrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
(...)
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin
(...)
["Sur toi", Zazie - La vidéo ici.]
Pourquoi chercher nos mots quand d'autres les ont écrit si justement ?
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Bordelle.
Nom à la fois curieux et tellement évident d'une marque de lingerie anglaise.
Les modèles 2009, dessinés par le designer Alex Pop, allient sensualité, raffinement, influences futuristes et simplicité.
Rubans de satin, soie élastique... y'a un petit air de bondage qui est, ma foi !, très attirant.
Le corps féminin est souligné d'une façon magistral et ça, j'adore.
Bon après, c'est pas donné... mais bon, c'est tellement beau... Moi, je me vois très bien dedans...
Je vous laisse apprécier...
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Arrêter le temps.
Le temps d'une seconde.
Une seconde de silence(s).
Si lents.
Et ça repart. Encore plus vite. Encore plus f(l)ou.
Infatiguablement. Et heureusement.
Suspendue dans le trouble.
Suspendue dans le trouble.
(Le reste ici.)
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"Ou vous avez un rival ou vous n'en avez pas. Si vous en avez un, il faut plaire pour lui être préféré, si vous n'en avez pas, il faut encore plaire pour éviter d'en avoir."
["Les liaisons dangereuses", Pierre Choderlos de Laclos, 1782.]
(Une étude du roman ici.)
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Tu veux une blague qui pue ?
Sens tes chaussures !
C'est l'histoire d'un type qui rentre dans un café....
Plouf....
Deux femmes discutent :
- Mon mari me fait cocu !
La deuxième :
- Moi il me fait partout !
Tu veux que je te raconte une histoire de cul ?
Prout !
T'aimes bien manger épicer ?
Oui, mais pas en même temps.
Quelle est la différence entre une belle-mère et une mère ?
Réponse : belle
Qu'est-ce qui fait "zzzb, zzzb,..." ?
Une mouche qui vole à l'envers
C'est le ton de la journée.
A vous.
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Mercredi matin, environ 9h00.
Je viens de déposer Petite Fée à la crèche. Je l'ai laissée en larmes donc suis pas super bien. J'aime pas.
Je roule vers l'agence.
Dans l'rétro, un voiture bleue qui me colle. Je ne vois même pas ses phares. Ca m'agace. Je freine d'un coup pour lui faire prendre ses distances. Je regarde le type, surpris, s'exciter comme un poulpe derrière son volant. Il recommence. Me colle de plus près. Son pare-choc embrasse presque le mien. Ca m'agace. Je refreine. L'excité continue : appel de phares, klaxon de con. Ca m'agace. Je ne suis pas d'humeur. Je m'arrête. Direct. En pleine rue. Je sors de ma Polo, dégaine mon flingue et demande au poulpe ce qui se passe. Il sort. A peine la trentaine, le cheveux ras, tee-shirt moulant, jeans trop court (détail rédhibitoire).
"Mais c'est qu'elle descend de sa bagnole en plus ?! Mais c'est qu'elle descend !?" hurle t-il.
Ben oui connard, qu'est-ce que tu crois ?
"Mais t'imagines c'que je pourrais t'faire ????"
Et là, je ne sais pas ce qu'il m'ait passé par la tête. J'ai endossé ma tenue de Wonder Woman (serre-tête, cape, bracelets manchettes et lasso) et lui ai répondu :
" Non, j'vois pas bien. Mais toi, tu dois pas t'imaginer ce que MOI je pourrais te faire !"
Et là, il s'est senti tout con (et moi, soulagée à vrai dire...).
Je suis rentrée dans ma Polo. Les nerfs en pelote. Il est rentré dans sa voiture bleue. J'ai mis la radio à fond (radio classique... ça dénote) et j'ai roulé. Regards dans le rétro : il était loin derrière.
Ce n'est pas une histoire de poids. C'est une histoire de limite(s). Qui était décidé à aller le plus loin ? Mercredi matin, c'était moi.
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Aujourd'hui, c'est la trentième kestion passikon. Pour fêter "l'événement", voici une kestion d'ammuuuurrrr....
La kestion passikon # 30 :
Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ?
Retrouvez toutes les kestions passikons ici.
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La photographie et la réalité sont intimement liées. Pourtant, que l'on photographie, que l'on se fasse photographier ou que l'on regarde une photo, la photographie reste un acte d'imagination.
Vendredi soir, lors de ma jolie soirée parisienne, j'ai rencontré entre autres Ludo de French Jacuzzi. Dès que nos regards se sont croisés, j'ai vu qu'il me regardait bizarre, avec de grands yeux étonnés. Presque mal à l'aise.
"J'sais pas... j't'imaginais avec une voix grave, un peu mec... alors que tu as un visage doux en fait."
Ma photo sur mon blog véhicule apparemment "une dureté et une masculinité" que je n'ai pourtant pas.
A l'époque, y'a trois ans, quand j'ai ouvert Ladyblogue, j'avais choisi cette photo car je "tenais" à mon anonymat. Les cheveux, le cadrage, la position et toussa. On ne me reconnaissait pas. Maintenant, j'm'en fous. Je m'en fous qu'on voit ma tronche, mes yeux, mon sourire. Pas une histoire d'assumer ou je ne sais quoi. Juste je m'en fous. Ou alors si, c'est ça. Assumer. Pff... J'sais pas. J'en sais rien.
Enfin du coup (ou pas), j'vais p'être la changer la photo.
A cogiter.
Et si pas celle-là, c'est quoi ? Faut voir.
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Vendredi soir. RDV à 20h00 au Carpe Diem. Comme par hasard. Métro ligne 4 en panne. La merde ! Direction taxi. Peur d'être en retard. J'aime pas être en retard. Surtout là. Hors de question. Hors de question de perdre une minute d'eux. Le taxi me dépose juste en face. Je traverse la rue. Mon coeur s'emballe. Le trac. C'est con, mais j'ai le trac. Je les lis depuis longtemps, j'ai l'impression de les connaître un peu et là, l'émotion 3D m'attend. Je marche vite. Ca doit être pour cela que je ne regarde pas autour. Je rentre. Je regarde les tables. Je cherche un visage connu, un regard attentif sur lequel me poser. J'annonce la couleur au serveur, il me montre LA table. Au fond. Trois personnes sont déjà là. Manou, Amélie et Cmanu. Je suis tremblante. Putain ! Vont-ils s'en apercevoir !? Assure merde ! Je souris de les voir. Je les embrasse. Pas assez fort. Je m'installe, côté banquette, face à la salle. Voir les autres arriver. Emery (5 lettres) débarque, puis Flo, Macaron et son petit Chou. Ils s'intallent, prennent place, remplissent l'espace de mes yeux. Mais pas que. Greg nous rejoint. Je n'entends plus la musique. Je lis des corps bougés, des sourires échangés, des mains crispés, des yeux pétillants, des regards curieux. Je lis de la chair. Ils sont là. Il me faut un temps d'adaptation. J'en ai besoin pour me sentir plus à l'aise. Ca vient pas. Fais chier. Laisse aller... Un verre de vin. Je (les) regarde plus que je ne parle. Je savoure cette troisième dimension qui me fait découvrir bien plus que je n'avais imaginé. Mon attention se porte sur les apéritifs et les plats choisis, sur les affinités qui se forment, sur les gestes. Je voulais les voir tous et ils sont tous là. Je suis bien. Juste bien. J'ai fait 561 km pour ça. Pour eux. Pour moi. Quand je leur dis ça, ils me regardent tous comme une extra-terrestre. Faire 561 km pour une soirée de bloggeur. Ca leur parait dingue. Moi, ca me parait normal. Comment leur parler de besoin ? Ludo arrive à son tour après la bataille digestive. Certains sortent fumer une clope. Prendre l'air, même surchauffé, même lourd de Paris m'enivre. Encore une fois, je suis bien. Les heures passent. Distorsion entre le temps et la durée. Les uns attrapent leurs sacs, les autres leurs casques de scoot. J'ai pas envie qu'ils partent. J'ai envie de leur hurler à la gueule. Mais ma putain d'humilité de merde me l'interdit. Ne pas proposer de peur d'imposer. Alors, voilà, c'est fini ? C'est déjà fini ? Je suis à l'arrière d'un taxi. Musique orientale. Je me blottis dans le simili-cuir du siège, la fenêtre ouverte, l'air fouettant mon visage. Paris défile sous la tôle au même rythme qu'ils ont défilé sous mes yeux. Bien trop vite.
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Demain, je pars.
Direction Paname.
Demain, je vais les voir. En voir certains. Certainement.
Voir ceux que je "connais" depuis maintenant plus de trois ans. Trois ans que je les suis pour la plupart. Trois ans que je les lis, parfois quotidiennement, parfois épisodiquement.
Mais je les suis. Chez eux. Je m'y sens bien.
Ils ont tous les mots. Ils ont tous une émotion nécessaire.
Un visage sur un nom de code. Une voix sur des mots couchés sur la toile.
3D. Enfin.
Je me sens comme une gamine à la découverte de l'autre. L'iréel - l'IRL - bientôt en chair et en os.
Moi qui aime les mots, quels seront les miens ? Les leurs ?
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" J'adore les cacahuètes. Tu bois une bière et tu en as marre du goût. Alors tu manges des cacahuètes. Les cacahuètes c'est doux et salé, fort et tendre, comme une femme. Manger des cacahuètes, it's a really strong feeling. Et après tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuètes, c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme ".
(Jean-Claude Van Damme)
C'est tout pour le moment.
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