C'est toujours les premiers pas les plus difficiles. On le sait bien. De chaque côté.
On a envie mais on se freine. Parce qu'on a les j'tons que l'autre nous envoie chier. Alors on reste sans bouger, à regarder les nuages passer, et la vie avec.
On a beau se dire "pourquoi", on a beau se dire "pourquoi pas", on a beau savoir que le souffle ne nous laissera pas le temps, on a beau savoir que "les minutes, mortel folâtre, sont des gangues qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or", on a beau être conscient que rien ne se fera tout seul, on a beau vouloir bouger...
On a beau... mais c'est tout.
Et pendant l'immobilisme, tout bouge autour de nous.