Il me manque
RAS
le silence dans nos bouches
ces lettres aphones
cette enveloppe métallique
où il était si bon de se prédire
les mots blancs sont parfois les plus gueulards
et les plus timbrés
Mais voilà que le papier se froisse sous les cachets
effervescents
la correspondance sur la grève
la voyelle qu’on sonne
ne vient pas
Le mutisme effraie et vandalise certains
Seul
ment l’interdit
retenu pour consoler le désastre
Du bromure sur les matières vocales
Chacun fait comme il peut
et comme dirait l’autre tout le reste n’est que litté-rature.
Se taire pour ne rien perdre,
Le silence retenant l’artifice,
Les non-dits en disent long
mais s’envolent avec leurs certitudes.
Rédigé par : Feliz | 01.12.2009 à 17:25
Feliz > Je dirais plutôt "se taire pour tout donner"...
Les silences sont parfois chargés, de véritables dons de soi.
Rédigé par : Ladyblogue | 05.12.2009 à 20:52
.
Rédigé par : Mry | 13.12.2009 à 09:15