J’ai chaud.
Le rouge accompagne dans le noir. Ou pseudo.
Le rituel. Chaleur. Couleurs. Lueurs.
Et ça peut partir. On entend gratter, entre éclatements – poc ! poc ! poc ! - et claquement.
1, 2, 3… nous irons au bois…
Ca y est, j’ouvre les yeux, je suis partie.
La peau se resserre ou se relâche. Du mal à savoir. La main s’emballe, s’emballe, s’emballe, s'emballe, s’accélère.
Non stop notion.
C’est bon.
Dehors, ils font la gueule. C’est sûr. Dedans… Dedans, le verrou a sauté. Le décompte peut commencer.
3, 2, 1…
C’est la récré ! Allez-y, alignez-vous, conjuguez-vous ! Surtout pas au
pas ! Laissez tomber ! Laissez-vous tomber ! Prenez l’explosion
corpulente, l’enivrement empirique !
Brisez le carcan et faites passer la lumière !
La lumière…
Si le soleil prend feu, on trouvera toujours une excuse.
Les mots noirs, les yeux jaunes, les lèvres violettes, les dents grises, le ventre rouge…
chacun porte sa couleur, presque fièrement, avec rythme et hystérie.
Chacun se mêle, s’harmonise et devient fou. Devient tout. Un mélange, un cépage aérien.
Fffff… Fffff…
Mais voilà que le loquet sonne le glas.
-G-L-A--G-L-A -
Chut ! Rentrez tous ! Vite !
La cloche étourdit.
Tout s’éteint – souffle -, tout se range, tout se verrouille.
Clic ! Clac !
L’esprit mou va se coucher.
Boum.
tbNQ2t Kudos to you! I hadn't thought of that!
Rédigé par : Eldora | 09.04.2011 à 04:12