(Né à Vienne le 28 novembre 1881 - Décédé à Pétropolis (Brésil) le 22 février 1942)
L’homme pour qui « la littérature n’est pas la vie » mais « un moyen d’exaltation de la vie, un moyen d’en saisir le drame de façon plus claire et plus intelligible » multiplie les genres, passant du récit au drame et du drame aux essais.
Considérablement influencé par Freud, il appuie toujours la psychologie des personnages qu'il met en scène en les décrivant d'une main de maître. Chacun des mots est important et moi qui y accorde tant d’importance (aux mots), je suis tombée amoureuse du style Zweig.
De « Amok » (une petite merveille où Zweig raconte le destin de plusieurs personnes que l’amour entraîne vers la folie ou le sacrifice de soi) à « 24 heures de la vie d’une femme » (la passion d’une femme pour un homme qui la conduit au suicide à cause de son penchant pour le jeu) en passant par « le joueur d’échecs » (vous serez envoûté par la magie des échecs tout en étant secoué par la monstruosité nazie), je ne peux que vous conseiller, si cela n’est pas déjà fait, de découvrir cet écrivain à si belle plume. Vous verrez, ses livres se lisent d’une traite, jamais de longueurs, jamais de temps morts. Quand on a un livre de Zweig entre les mains, plus rien n’existe autour. A l’instar des accros du net et des mondes virtuels, on devient les « no life » de Zweig !
Si j’avais eu l’honneur de le rencontrer, j’aurais aimé le remercier de tout le bonheur qu’il a pu me transmettre à travers chacun de ses livres. Je l’admire. J’admire son humanité, sa fluidité et sa passion.
Je vous laisse avec une de ses phrases qui va tout bien avec l’esprit de mon blog, avec mes petits riens adorés : « Que me sont des trésors, comparés à la lumière Du soleil et à des heures vécues en plein bonheur ? ».