Fan

Presque tous les ados (ou pré-ados) ont un(e) idole.
De Lorie à Brad Pitt, en passant par le groupe Indochine ou le groupe allemand Tokio Hotel, ils ont pratiquement tous un « modèle », un « idéal ».

Moi, quand j’étais ado, mon idole, ma représentation du « meilleur », c’était Prince.

Ce producteur, compositeur, chanteur et musicien m’a toujours littéralement impressionnée. Impressionnée par sa personnalité, par son charisme, sa présence scénique et bien sûr son génie musical (Prince est capable de jouer de plus de 30 instruments : batterie, percussions, guitares, basse, claviers, piano... il sait jouer de tout, à part les instruments à vent).

Bref, c’était pour moi le chanteur novateur, celui qui avait un « don » au sens propre du terme. Son côté perfectionniste m’éblouissait. Il faut savoir que Prince, bien qu'il ne sache ni lire ni écrire les notes sur une partition, enregistre ses albums entièrement seul. À l'instar de Stevie Wonder, il enregistre chaque instrument l'un après l'autre pour former la chanson complète.

Dans ma chambre, j’avais « négocier » avec les parents un mur. Sur un mur (un seul !), je pouvais mettre ce que je voulais de ce « nabot » comme disait ma mère (au lieu de s’intéresser). Affiches, cartes postales, disques imports rares, j’avais fait de ce mur, une véritable caverne d’Ali Baba.
Au collège, puis au lycée, j’avais une bande de copains pareils que moi, qui adoraient Prince. On se faisait des après-midi visionnages de concert !

Et puis un jour, j’ai décroché… Et en fait, j’ai eu du mal. Ca me faisait bizarre de ne plus être « accro » à Prince ! C’est comme quand on arrête de jouer aux poupées Barbie, ça fait étrange. Comme si on sentait un cap. Alors, au début, on se « force » un peu à continuer d’écouter, à continuer de s’informer de l’actualité de l’Idole. Mais le cœur n’y est pas. La page est tournée.

Et vous, vous étiez (ou êtes) fan de qui ?

Bibis Something it snows in april