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Allez, encore une petit note musicale ! Aujourd’hui, je vais vous parler du dernier (et deuxième) album d’Amel Bent.
Son premier album, « Un jour d’été », je m’en souviens très bien, est sorti au printemps 2005, juste quand ma Princesse est née. Et croyez-moi, cet album, je l’ai béni, je l’ai embrassé des milliards de fois, je me suis prosternée devant lui telle une esclave soumise. Cet album m’a sauvée la vie un milliard de fois. Enfin, une chanson précisément, la 4, « Le droit à l’erreur ». Cette chanson, je la connais par cœur, chaque mot, chaque note, chaque respiration. C’était LA chanson miracle.
Oui, quand Princesse pleurait, il suffisait que je mette cette chanson-là, juste celle-là, la piste 4, elle se calmait direct ! Je la mettais en boucle. Princesse se calmait… jusqu’à s’endormir.J’ai donc, à cette période, vénéré cet album, remercié le ciel de son existence.
Qu’en serait-il alors de son second album, « A 20 ans » ?
Avant de découvrir l’album dans son intégralité, j’ai, comme vous certainement, découvert le premier single « Nouveaux français » (titre écrit par Lionel Florence et Pascal Obispo à prononcer avec la main droite tendue sur le côté de l’œil droit…)…
Pas convaincue la Lady… En plus d’être agacée par cette systématique« victimisation » (ça se dit ça ?) raciale, je découvrais là une Amel un peu « déguisée », manquant de naturel, beaucoup trop stéréotypée, comme ancrée dans la lignée des Shy’m, des Nadyâ, de ses nanas métis pseudo-chantant du rythm’n’blues.
Où était Amel là-dedans ?
L’album…14 titres. Sur le chagrin d’amour, sur la désillusion des jeunes (en duo avec sa copine Diam’s, elle chante : « à 20 ans, rien ne va, avec le temps va tout va mal » …), sur le voyeurisme des médias… Bref, un album qui ne respire pas la joie de vivre. Attention à vous si vous êtes dépressifs…
Certes, son ex s’est fait coffré pour meurtre… Certes, ça a du être difficile… Mais pour moi Amel Bent, c’était autre chose. Je l’avais suivie à l’époque de la Nouvelle Star, Amel respirait la combativité, la hargne, la joie et le plaisir. Encore une fois, Amel me semble loin d’elle. En tous les cas, loin de cette première impression.
Oui, elle a une voix magnifique. Oui. Mais les musiques sont trop entendues. On a l’impression d’en avoir écouté des centaines comme ça.
Peut-être que je suis trop vieille (ahhhrrggg je déteste avoir écrit cela !!) pour comprendre et/ou apprécié cet album à sa juste valeur… je n’ai pas 20 ans moi.Peut-être.
Peut-être aussi que Amel se perd un peu au milieu de ce monde à paillettes… Le succès et les maisons de disques, l’argent et le rêve, le public et la chanteuse.
Amel, où es-tu passée ?
Bibis SOS
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