Ca y est, je m’y remets ! Ca faisait trop longtemps que je n’avais pas eu un coup de gueule ! C’était trop beau pour être vrai ! Et ben non ! Vous allez y avoir l’droit : aujourd’hui, JE GUEULE !
La scène se passe au supermarché Géant (vous savez, on y rencontre toujours des gens bizarres là-bas.. souvenez-vous). Fin d’après-midi, vers 17h00.
Je fais quelques courses, les trucs de base : couches, fruits, confiture de figues, araignées (de mer hein !)… Et hop, je vais à la caisse.
Comme d’hab, elles sont bondées. Je me dirige donc vers une des caisses dites « passage large », vous savez (dites oui !) les caisses qui donnent priorité aux personnes handicapés (y’a le picto) ET AUX FEMMES ENCEINTES ! Là, y’a pas le picto, mais c’est écrit à côté un truc du genre : « Les personnes qui utilisent cette caisse s’engagent à laisser la priorité aux personnes handicapées et aux femmes enceintes ».
Voilà qui est dit.
Seulement, la caisse dite « passage large » (on va dire qu’il ont trouvé cette appellation à cause de la largueur des fauteuils roulants et non des bidons des futures mamans…) est bondée aussi. Et que par une tripotée de bonnes femmes d’environ 50-60 ans.
Je suis fatiguée (j’ai couru à droite et à gauche toute l’après-midi… oui, je sais.. fallait pas…), je n’ai qu’une envie, c’est d’être chez moi. Et quand je vois que j’ai au moins 6 ou 7 personnes devant moi, plus d’une demi-heure de queue et que PERSONNE n’a le savoir-vivre, la gentillesse de me laisser passer (j’ai beau mettre mon ventre en avant à fond, je frôle l’acrobatie… et le lumbago) et ben CA ME REND FOLLE DE RAGE !!!!!
Donc, ni une, ni deux, je passe devant tout l’monde et me glisse juste après la personne qui est en train de payer. J’informe la personne qui se trouve du coup derrière moi que je lui passe devant car c’est une caisse prioritaire aux handicapés et femmes enceintes.
Et à partir de là, je passe pour la culottée de service, la voyou, la sans-gêne, l’impolie, l’effrontée. Je vois bien les gens qui chuchotent du style « mais pour qui elle se prend celle-là ». Et ça parle, ça parle et CA M’ENERVE ENCORE PLUS.
Pourtant, je n’ai rien fait de mal, j’ai appliqué un droit qui m’était, entre autres, réservé. Malheureux qu’il faille le justifier.
Et vous les caissières… pourquoi vous ne dites rien ?
On s’étonne ensuite que la nouvelle génération, que nos enfants manquent de savoir-vivre, de politesse… mais bordel de merde (oup’s…), il est où l’exemple à suivre, hein ?
Arrêtez de penser qu’à votre gueule !
Voilà, ça, au moins, c’est dit !
Bibis en colère