C’est même atrocement difficile.
Comme le dit Jean-Marc De Foville dans son livre « Un prénom
pour la vie », « Ce qui n’a pas de nom n’existe pas. Pour amener une chose, un
être à l’existence, il faut les nommer, les identifier. Le prénom est l’acte
indispensable qui permet à un homme d’entrer dans la communauté de ses
semblables, de communiquer avec eux, de s’y repérer et d’y être repérer. »
Pour nous, Amoureux et moi, c’est ok, on s’est mis d’accord pour
Bébé. On a trouvé un prénom de fille et un prénom de gars. Ca y est, on est au
point. Mais quand même… Ca fait flipper. Je me souviens que pour Princesse,
quand il a fallu noter son prénom sur le papier à la maternité, j’ai carrément
pleuré après. J’adorais (et j’adore encore plus maintenant !) son prénom,
mais ça m’a fait carrément flipper ! Et si c’était nul ? Et si ça ne
lui allait pas ? C’est vrai ça… on ne la « connaissait » pas
encore vraiment et on venait de lui donner un prénom pour la vie… pour SA vie.
Aujourd’hui encore, dans certaines régions d’Asie, les nouveaux-nés
sont nommés « petites souris » jusqu’à 6 mois, âge auquel on leur fixe un
prénom. Dans le souci de ne pas nommer ce qui n’existe pas, on attend que
l’enfant forge son propre caractère avant de lui donner un prénom qui lui
corresponde. On lui énumère alors une série de prénoms et en observant sa
réaction, on détermine celui qu’il a choisi !
Certaines traditions arabes quant à elles, exigent d’attendre 7
jours avant de donner un prénom à l’enfant.
Nous, ici, faut s’décider vite.
Mais ca y est, c’est décidé… on les a les deux prénoms. Fille et
garçon. On verra lequel « s’animera »… Mystère et boule de gomme. On a décidé tous
les deux, et QUE tous les deux. Rien dit aux copains ou à la famille. Nan nan
nan ! Y’en a toujours un qui vous sort un truc horrible qui vous dégoûte à
tout jamais du prénom en question. Chacun veut donner son avis, même s’il
n’en a pas.
Non, motus et bouche cousue !
Bibis Raymond et Germaine
P.-S. : Ben alors... Mon toaster d'hier ne vous a pas plus. Moi qui pensais faire un malheur !...
UPDATE :
Très étonnée, au sondage "Aimez-vous votre prénom ?", vous avez été 35,29% à répondre "Oui, beaucoup", 35,29% "Oui, ça va", 17,64% "Mouais pas trop trop", 5,88% "Non, pas du tout !" et 5,88% "Non, quel horreur".
