Quand on a un gros ventre, y’a plein de choses qui changent...
> Notre centre de gravité a bougé, on perd l’équilibre…
> On se cogne dans les murs, dans les meubles, dans les gens… On
n’a plus la notion des distances.
> On se brûle parfois le ventre quand on repasse le linge.
> On ne peut plus bien se pencher pour se rincer les dents au
robinet de la salle de bain… On s’cogne dans le lavabo. Obligée de se mettre à
fond sur la pointe des pieds…
> Quand on prend un bain, on a super froid au ventre… Tout seul hors de
l’eau.
> On a carrément du mal à se mettre du vernis sur nos petits
doigts de pieds…
> Pour s’allonger, c’est tout un mic-mac. Si on le fait trop
rapidement, hop, on bascule d’un coup ! Badaboum !
> On est plus loin de la table et donc de son assiette… Et
parfois, ben, hop, on se tâche… (Vive Vanish)
Alors, moi, je suis enceinte donc, normalement, le gros ventre
(je dis bien normalement… Priez pour moi sœur Marie Joseph) il va partir. Mais
je pense aux personnes en surpoids pondéral, celles qui ont toujours un gros
ventre, tous les jours de toute l’année et ce pendant des années et des années.
Ces petits détails qui paraissent anodins, voire rigolos écrits comme ça,
peuvent se transformer en véritable calvaire pour ceux qui les vivent tout le
temps.
Bon… C’est pas la note du siècle, juste une pensée comme ça. Un
gros ventre qui pense à un autre gros ventre.
Bibis bing