« Ce roman se passe à paris. Et pourtant on y croise des
crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions
être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire
d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie. »
On découvre l’histoire d’une famille, toutes générations
confondues. De la reine mère, Henriette, surnommée le Cure-dents (sympatoche,
non ?), à ses deux filles quadragénaires, Iris la belle, dynamique et
riche et Joséphine la moche, molle et pauvre (enfin… statut normal !).
On gravite autour de ces trois figures féminines que tout
oppose… que tout réunit.
On suit aussi les aventures de Chef et de sa choupette Josiane,
à la gouaille redoutable (ces deux-là, je les adore !) et des enfants et
maris des deux frangines.
Que de personnages hauts en couleurs, assez stéréotypés et
pourtant… pourtant…
« Ce roman, c’est la vie ».
Oui, c’est ça. On connaît toutes et tous des Iris et des
Joséphine, des Marcel et des Cure-dent. On en connaît tous.
Mais sait-on vraiment ce qu’ils ont à l’intérieur, dans
l’ventre, dans l’cœur ?
Ce livre nous montre l’envers des préjugés.
Autour d’une intrigue centrale, avec beaucoup d’humour et
d’émotions, on entre dans la tête de chacun des personnages. On les apprend.
Ils se révèlent. La bécasse nous apparaît moins cruche, la mollasse moins
molle, la belle moins attirante.
Les 661 pages qui se lisent d’une traite.
Je vous le conseille.
Bibis grandes dents