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La mort m’a toujours perturbée. Depuis toute petite. Comment, enfant, peut-on assimiler l’irrévocable chemin ? Plein de vie, d’enthousiasme. Plein de projets et de rencontres futurs. Comment accepter une fin alors qu’on en est au tout début ? Alors que le film est à peine commencé ?
Je sais que j’avais peur d’être enterrée. L’idée m’étouffait. D’être enfermée tout d’abord. D’être bouffée par les vers ensuite. Pour les vers, j’avais prévu un truc imparable : je me ferais enterré dans un cercueil tout en métal. Ainsi, les vers de terre ne pourraient pas trouer, percer et entrer dans la boite funéraire. Pauvre enfant… Je ne savais pas que les vers viendraient de moi, de mon corps en putréfaction. Je ne le savais pas.Maintenant je sais.
Mais quoi d’autres ?Se faire incinérer ? Aller dans un four, cramer et être réduit à un tas de cendres. Jeter à la mer ? Semer dans la terre ? Que c’est beau !!! Mon cul oui ! Moi, ça ne me va pas du tout ça !
J’ai pas envie d’être bouffée ni cramée.Mais ma pauvre, c’est que notre avis, nos envies, on s’en tape.On n’a pas l’choix.On est (on naît) sur Terre sans nous demander notre avis, on repartira pareil.C’est comme ça.
Irrévocablement comme ça.
Bibis six feet under
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