Allez, un autre de bouclé : "Tribulations d'une caissière" de d'Anna Sam.
L'histoire
Anna, vingt-huit ans, diplôme de lettres en poche, devient caissière
faute d’emploi dans sa filière. Pendant 8 ans, elle va subir l’humeur
des clients, les riches, les pauvres, les complexés, les frimeurs, les
petits malins, les voleurs et les autres. Ceux qui lui disent bonjour
ou la draguent (rares), ceux qui la confondent avec une plante verte,
la méprisent, l’insultent (fréquence haute)...
Mon avis
Un livre qui se lit extrêmement vite. L'écriture vaut ce qu'elle vaut, mais même si on n'est pas là pour ça., on aurait aimé un peu plus de "travail". On lit (un peu trop) à la chaîne les anecdotes de cette ex-caissière. Evidemment, y'a des choses qui nous font sourire (un peu... trop peu), bien sûr on se reconnait dans quelques-uns de ses personnages-clients. Dommage de ne pas être plus étonné. Je suis restée déçue de l'approche, du style, du ton. Hâte de fermer le livre et d'ouvrir le suivant.
Ma note
11/20.
Extraits
Là, y'a pas.
Quand même, faut pas déconner !
Anna Sam fait une liste de typologie de clients. Certes. Tout ce qu'elle dit existe. Certes. Mais bon sang, moi, demain, j'écris le pendant, demain, j'écris "Tribulations d'une cliente". Trop facile de lister toutes les catégories de caissières. Celles qui font la gueule, celles qui puent de la gueule, celles qui ont les cheveux gras et les "mains-moignons," celles qui vous annoncent 19,99 euros incompréhensible car enroulé d'un malabar, celles qui passent vos articles en racontant à sa collègue d'à-côté ses vacances (Royan, c'était super !), sa soirée (René avait un peu trop bu), son boulot (putain, c'est moi qui fait Noël), son mec (hier soir, il a carrément assuré), celles qui jalousent votre statut de cliente, celles qui soufflent à chaque article scanné, celles qui vous font la tronche quand vous ne "rangez" pas super bien vos articles sur le tapis, celles qui vous prennent pour une connasse car oui vous êtes cliente et de surcroît hyper pressée et que vous avez osé le lui faire remarquer à elle, la pauvre caissière qui papotait depuis 8 bonnes minutes avec une connaissance, celles qui vous prennent pour une connasse même si vous ne dites rien, celles qui tentent le copinage et ne comprennent pas qu'il vous faut un peu plus de 5 minutes pour donner votre amitié, celles qui vous font payer d'être là et pas à votre place...