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"Livret scolaire - Moyenne section"
Son premier livret.
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On connait tous les dégâts que cause le Sida. Ce que l'on sait moins, ce sont les bienfaits des traitements antirétroviraux (ARV).
Pour les faire (mieux) connaître, Ogilvy Johannesburg et Egg Films ont réalisé une pub pour
la Topsy Foundation. Objectifs : faire prendre conscience qu’un
traitement antirétroviral peut aider une personne atteinte du sida à
retrouver la santé et donc, donner espoir.
Ce film propose de suivre pendant 90 jours
Selinah, femme atteinte du Sida.
Lorsque
Selinah a accepté de tourner ces images, elle était à un stade très avancé de la
maladie. Elle a été filmée depuis le début du traitement pendant trois
mois ; son rétablissement est spectaculaire.
L'agence et la fondation précisent qu'aucune image n’a été
retouchée et que tout est absolument réel.
Evidémment, je reste assez dubitative et évidemment, j'ai envie d'y croire.
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Petite Fée (rappel : 2 ans 1/2) trouve un porte-clé avec une clé.
- C'est les clés à papa !
- "de" papa, dis-je en la reprenant.
Là, elle me regarde, l'air très étonné
- Nan ! Une !
J'éclate de rire. Mes yeux aux larmes. Petite fée continue.
- Ah... tu fais la blague !! Y'a qu'une clé !
J'adore, j'en ris encore...
(Ca me refait penser à un billet de Mister Super Olive sur le sujet qui m'avait fait beaucoup rire. Allez le lire ici.)
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Client depuis 3 ans. Lancement d'une consultation. Rien d'anormal. On bosse comme des
forcenés pour garder le budget. Des heures de cogitation, des axes graphiques en veux-tu en voilà, une reco de XX pages, des propositions budgétaires compliquées.
En short-list. Nous et une autre agence.
On me demande de retravailler et le budget et les maquettes. On fait. On prend le temps.
Les "autres" sont, parait-il, beaucoup plus chers et beaucoup moins créatifs que nous. Seul hic, ils sont copains de la Présidente.
Et hier matin, un mail, envoyé comme ça, à 9h17 :
"Bonjour, je suis au regret de vous informer que la décision est négative quant à la conception de nos brochures 2011. cordialement, M. L."
Ni merci(s). Ni merde(s). Ni pourquoi. Aucune reconnaissance du travail, des heures passés, aucun respect. (Et je ne parle même pas de la non-rémunération et des idées éventuellement pillées...)
Ca m'énerve.
Grave.
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(Oui, ben, le titre, c'est le titre !)
Jean-Jacques Bourdin, célèbre animateur de la radio RMC, a eu l'idée de lancer une pétition qui a fait un sacré ramdam dans les médias et notamment sur le web.
Descriptif : « Par cette pétition, nous demandons à ce que les Bleus
repartent du Mondial sans avoir touché un seul centime d’euro et reversent
l’intégralité des primes, sponsors, indemnités et rémunération du droit à
l’image qu’ils percevront à l’occasion de la Coupe du monde de la FIFA 2010, au
football amateur français ».
En quelques heures (de lundi soir à hier soir), la pétition a dépassé les 100 000 signatures (dont la mienne). Hier
soir, les bleus ont annoncé qu'ils renonçaient à leur prime constituée d'un
pactole de 5 millions d'euros.
Alors leurs primes, sponsors et tout et tout à la noix, c'est une choses mais leurs salaires ? Si on lançait une pétition pour plafonner les salaires des joueurs de foot ?
Petit rappel des salaires de l'année 2009 des joueurs de l'équipe de France :
Gardien
> Lloris : 3 500 000 €
Défenseurs
> Abidal : 4 800 000 €
> Evra : 4 800 000 €
> Gallas : 3 840 000 €
Milieux
> Diaby : 3 500 000 €
> Diarra : 5 000 000 €
> Malouda : 3 500 000 €
> Gourcuff : 4 500 000€
Attaquants
> Anelka : 5 800 000 €
> Ribery : 5 000 000 €
> Henry : 17 000 000 €
Total : 61 240 000 €
Moyenne par mois et par joueur : 463 939 €
Je peux vous assurer qu'avec un salaire de ce niveau, moi, je vous mets la patate dans les buts.
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L'été arrivant, vous allez commencer à rêver de frais, de climatisation, de glaces à l'eau, de rosé(e), de ventilateur, de cônes glacés, de salades de fruits, de sorbets colorés, de tomates-mozarella, de vagues marines... et à partir d'aujourd'hui, vous pouvez ajouter à votre liste "fraîcheur", le Ice Vibe.
Tout comme une glace à l'eau (Mister Freeze et compagnie), l'objectif de ce sextoy est bien entendu de jouer, mais de jouer version "glacé". A l’aide d’un socle rempli d’eau (que vous pouvez aromatiser si vous avez envie avec du sirop de grenadine, menthe, anis... au choix) placé quelques heures au congélateur, le Ice Vibe vibrant (ou non) de poche peut également faire office de Chupa Chup's...
A mettre dans votre glacière cet été à la plage !
Existe en rose, bleu ou gris. 29 euros.
Info : pour tout achat d'un Ice Vibe, 1 euro est reversé à l'association Coeur de Forêt. (Heu... c'est quoi le lien ?)
Enjoy !
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Dimanche jardinage. Je commence devant la maison. Je coupe,
je taille, j'arrache, je bine, je démauvaisesherbe et toussa. Et puis je vois
mes vieux voisins, Yvette et Marcel sur le trottoir accompagnés d'un homme. Ca
faisait longtemps que je ne les avais pas vus. L'hiver, ils restent au chaud et
l'été, ben, normalement l'été, ils sortent. Un peu. Marcel dans son potager et
Yvette sur sa terrasse. Mais cet été, comme l'été dernier, ils se sont faits
plus rares. Marcel, presque 90 ans, continue étonnamment à jardiner. En
pointillés. Il ne voit presque plus rien. Plus de journal au petit déjeuner, plus de
lecture possible. Et Yvette devant moi... méconnaissable. Un fantôme. Une marche
d'escargot, où chaque pas semble un miracle. Elle se tenait là
telle une branche sèche, usée. Prête à casser. Le sourire peiné presque confus. Nous
avons échangé quelques mots plein de tendresse et d'une banalité affligeante. Le temps du ciel et le
temps qui passe. Les enfants qui grandissent et les autres qui vieillissent.
L'accompagnant a aidé Yvette a monter à l'arrière de la voiture. Commencez par
le pied gauche, pliez-vous doucement, allez, asseyez-vous, prenez votre temps,
allez... votre pied droit maintenant. Comme ça, c'est bien. Calez-vous bien sur
la banquette pour pouvoir attacher la ceinture, attention à vous. Ça y est,
j'ai attaché, ça va ?
Ca a mis presque 10 minutes.
Marcel s'est assis devant, l'autre homme, au volant. La voiture a démarré.
Je les ai regardés partir. Comme si c'était la dernière fois que je les voyais.
Et j'ai continué à jardiner, à couper, à tailler, à arracher, à biner, à démauvaisesherber, la tête ailleurs.
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" Pour vous" est l'agence qu'a créée Delphine, agence plus ou moins morale destinée, moyennant de coquettes sommes, à satisfaire les demandes les plus loufoques en matière de relations
humaines. Promeneuse de grand-père en fauteuil
roulant, lectrice de romans à l'eau de rose pour dame esseulée, tour raconteuse de mensonges, consolatrice de veuf ou de divorcé, écrivain public de lettres passionnées pour amant malade, prêteuse de
ventre pour mère en manque... Delphine s'oublie dans les malheurs des autres.
Mais à trop jouer avec les sentiments des autres, on finit par se trouver face aux siens, ceux que l'on ne peut contourner, et encore moins monnayer.
J'ai passé un très bon moment. Pas un livre inoubliable, non, mais vraiment un bon moment. Un roman qui nous invite à une réflexion sur notre "monde" et sur les rapports humains. Jusqu'où l'homme peut-il aller ? Quel en serait le prix à payer ? Delphine n'est pas un personnage qui respire la sympathie, mais pourtant, en creusant - si l'on creuse - on s'aperçoit que c'est une fille, comme tant d'autres, qui essaie de comprendre, de trouver sa place et de faire "quelque chose" de sa vie. Quand aux autres personnages du livre, c'est une galerie de portraits plus vrais que nature.
Peur, égoïsme, solitude, manipulation et voyeurisme, "Pour vous" de Dominique Mainard cible très précisément les cercles profonds de notre société.
Prix des libraires en 2009.
Extraits :
"Les plus vertueux me disent : « Vous n'avez pas de cœur. Comment osez-vous profiter de la misère des gens ? Regardez-moi si vous en avez le courage », mais je peux m'exécuter sans baisser les yeux. Je pense : Vous me l'avez demandé, vous m'avez suppliée, vous m'avez implorée. Vous m'avez payée pour ça."
"Il me semblait parfois qu'Adorno n'avait pas tout à fait tort et que le gigolo avait quelque chose de commun avec moi, le don de se plier aux gens et aux circonstances, l'indifférence aux moyens employés, et le cœur sec, bien sûr. Mais je n'avais pas envie d'y penser, car cela serait revenu à admettre que j'étais moi aussi une voleuse, un voyou, une sorte de gigolo, cela serait revenu à admettre que Pour Vous n'était qu'une mince pellicule brillante recouvrant de sombres profondeurs, l'eau coulante noire dans le ventre des égouts."
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Aujourd'hui, je vais vous saper le moral. La technique de l'autruche n'ayant jamais fait ses preuves, il est important de regarder.
Comme vous le savez, le 20 avril, la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par BP, a pris feu avant de sombrer en pleine mer. Une marée noire historique, la plus importante jamais survenue aux Etats-Unis. Les quantités déversées sont encore mal connues : de 100 millions à 215 millions de litres. Une réelle catastrophe écologique.
Croisant les comptes fournis par les équipes de secours et ceux des différentes autorités de protection de la nature américaines, le site Daily Dead Bird tient le décompte effrayant des oiseaux, tortues de mer et mammifères mazoutés (sauvés et tués) par la marée noire de BP.
Daily Dead Bird a également mis en place un compte Twitter pour suivre en temps réel les dernières infos sur ce drame.
Heureusement que les poissons, les oiseaux, la faune et la flore ne peuvent pas demander de dommages et interêts, sinon BP ferait faillite...
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Le vendeur de Bouygues (que j'ai pu topé après 5 jours, 8 heures et 24 minutes d'attente) m'a conseillé, selon les besoins suscités, 2 téléphones.
Le Samsung Galaxy Spica et le LG GW620.
Les deux sont sous Androïd (pour celles et ceux qui ignorent ce que c'est, je vous conseille de vous adresser à Geek Man alias Philéas).
Evidemment, j'ai fait un tour sur le net pour essayer de voir les différents avis et tests de ces deux téléphones, mais la vache !, vu tous les sites qui existent, il me faudrait des heures !! Et puis, on lit les avis un peu à la chaîne, du pour, du contre, du "c'est génial", du "super déçu", du "0/10", du "9/10"... bref, y'a de tout partout. Difficile de se faire un avis clair.
Du coup, âmes charitables, je me tourne vers vous.
Connaissez-vous ces deux produits ? Si oui, votre avis ?
Quels téléphones avez-vous et en êtes-vous contents ?
(Et oui, oui, et re-oui, je sais, le Iphone4 sort le 24 juin... Mais à quel prix ? Cela vaut-il vraiment la peine de mettre aussi cher dans un portable ? (Si il y une personne qui souhaite m'en offrir un pour me prouver que oui il vaut le coup, je prends !).
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(Ce
billet me tient particulièrement à coeur, je vous remercie de l’attention que
vous lui porterez.)
Je
lui demandé si il pouvait répondre à quelques questions. Il a accepté sous
condition de garder l’anonymat. Voici donc le témoignage de mon pote J.
> Tu es atteint de la
maladie de Crohn depuis 21 ans. (J. a 33 ans.) Peux-tu nous expliquer ce que c’est ?
Les symptômes ?
J. : C'est une maladie
inflammatoire du tube digestif. Une anomalie du système immunitaire intestinal
fait que l'inflammation ne passe pas. D'autres facteurs semblent également
intervenir dans la maladie mais la recherche ne les a pas encore clairement
démontrés. Les symptômes sont des douleurs abdominales, diarrhées,
vomissements, perte d'appétit et perte de poids. D'autres symptômes
extra-digestifs peuvent se rajouter à ce tableau. Il faut savoir que la maladie
de Crohn se manifeste par "poussées" et peut-être très variable d'un
sujet à un autre tant par l'importance de ces poussées et la difficultés à les
maîtriser, que par leurs fréquences.
> Quelle est la cause
de cette maladie ?
J. : La maladie n'est pas
héréditaire mais il existe un facteur génétique de prédisposition. Ceci-dit les
causes exactes restent flouent voire inconnues.
> Tu as un petit
garçon de 2 ans et demi. As-tu eu peur de devenir papa face à cette maladie ?
J. : Oui, vraiment très peur.
Pas pour la transmission de la maladie (le risque n'est, entre guillemets, que
de 1%) mais plus sur ma capacité à être un bon père tout en étant malade. J'ai
passé énormément de temps en hôpital et particulièrement en pédiatrie à Necker
et depuis les pleurs d'enfants me ramènent des sensations, des odeurs, des
peurs très dures à gérer. Heureusement, ma femme m'a beaucoup supporté (dans
tous les sens du terme) dans ces moments-là. Aujourd'hui, mon fils étant plus
grand, ça va mieux.
> J’ai eu le plaisir
de travailler en agence avec toi. J’ai pu voir, moi qui étais au courant de ton
« état », qu’il n’est pas facile d’avoir une vie professionnelle avec
cette maladie, peux-tu nous en parler ?
J. : Effectivement, ce n'est pas
simple. La maladie de Crohn s'accompagne généralement
d'une grande fatigue. On n'a pas envie de dire à son employeur que l'on est
malade (allez trouver un boulot de cette manière…), de justifier des retards,
des coups de pompes, surtout liés à des désordres intestinaux. Sans parler de
cet enfer de besoin de W.C.et de la honte qui l'accompagne. Le sujet est tabou
et très gênant à aborder.
L'été dernier (2009),
j'ai fait une poussée vraiment forte. Le médecin voulait me mettre en arrêt. je
n'ai accepté que à sa troisième demande, lorsque je n'en pouvais vraiment plus
et que je n'arrivait plus à faire bonne figure au boulot. J'ai perdu près de 7
kilos ce qui est énorme pour moi qui ne pèse déjà pas bien lourd… Un an après,
j'ai presque récupéré mon poids. J'ai toujours peur que ma maladie soit un
facteur de licenciement non avoué bien entendu.
> Peux-tu nous parler
des traitements ?
J. : La maladie de Crohn est
aujourd'hui encore incurable. Les principaux traitements sont les corticoïdes,
et les immunodépresseurs pour les formes plus sévères de la maladie.
> Tu fais partie de l'association AFA qui lance actuellement une campagne
d'information sur les MICI. Quels sont les principaux objectifs et besoins de cette
association ?
J. : L'AFA a pour objectifs d'informer d'une part les malades et leurs proches sur les MICI et d'autre part de faire connaître les MICI auprès du grand public. Elle a également pour but de faire avancer la recherche grâce notamment aux dons.
Chaque jour, 14 nouveaux cas de MICI sont diagnostiqués en France. Des maladies incurables, en constante augmentation, touchant des populations de plus en plus jeunes.Rédigé par Ladyblogue dans : Cité | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
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"J'aime vraiment beaucoup ce que tu écris sur alter ego. Ce que tu y écris et ce que tu n'y écris pas."
J'ai beaucoup aimé.
"Ce que tu y écris et ce que tu n'y écris pas."
Merci.
Rappel, Alter Ego, c'est ici.
(Photo : mon oeil shooté par Laurent Laveder, 2007.)
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La peine de mort encore appliquée dans plusieurs pays à travers le monde.
Peloton d’exécution : Chine, Libye, Syrie, Vietnam, Yemen.
Pendaison : Bangladesh, Botswana, Egypte, Iran, Iraq,
Japon, Corée du nord, Malaisie, Singapour, Soudan, Syrie.
Décapitation : Arabie Saoudite.
Électrocution : Etats-Unis.
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Qui dit anniversaire dit fête d'anniversaire. Et pour Princesse, c'est aujourd'hui la "vraie" fête. Pour moi, c'est organisation, décoration, gâteaux, bougies, bonbons, cadeaux, "cachage" de trucs qui cassent, rembourrage de trucs qui craignent et prières (vous aurez remarqué le "s"...) pour chasser les gouttes de pluie QUI FONT CHIER DEPUIS LE DEBUT DE LA SEMAINE.
Parce que 13 gamins dans le jardin, c'était déjà un défi hors normes. Mais 13 gamins à l'intérieur, c'est tout bonnement un suicide.
Bon ok, je l'ai voulu, je vais l'avoir.
A demain, peut-être, si je n'ai pas roulé sur des M&M's renversés, si je n'ai pas tué un des invités kamikazes ou/et si je ne me suis pas auto-suicidée au coca et aux fraises Tagada.
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Après "Femmes qui courent après les loups", j'ai continué mes lectures sur la condition féminine. Mais là, c'était un hasard. "Dans la ville des veuves intrépides" de James Cañón est un livre que l'on m'a offert il y a quelques temps. Mais un livre s'apprivoise. Je le regardais et j'attendais le jour "où". Ce jour est venu et je l'ai lu.
L'histoire raconte la vie d'un petit village reculé de
Colombie, Mariquita, où la vie s’écoule agréablement, quand un matin de novembre 1992, tout bascule.
J'ai passé un bon moment à lire ce livre ; je regrette toutefois certaines longueurs. J'aurais aimé plus de forces et de mouvement... et une fin autre (mais je ne vous dirais pas pourquoi...).
Extraits
« Ce fut le prêtre en personne qui eut l'idée de
transgresser le sixième commandement. Il décida un jour de rendre visite à la
première magistrate pour discuter de ce qu'il appelait 'un besoin pressant de
procréation'. Il alla à la mairie tôt dans l'après-midi, vêtu de sa soutane en
polyester noir malgré la chaleur implacable qu'il faisait suite à un violent
orage de trois jours. Il amena Hochiminh Ospina, son enfant de coeur âgé de
quatorze ans, qui était consigné pour avoir mangé la provision d'hosties d'une
semaine entière. Le garçon, qui était gras, mou et indolent, détestait cette
fonction, particulièrement quand, comme ce jour-là, il devait transporter
l'énorme bible du padre. »
« La première magistrate allait le long des rues désertes de Mariquita, tête baissée, épaules voûtées, en proie au découragement : son village s'était mué en une Babel sans tour. Comment pourrait-elle jamais gouverner une commune où le temps était une chandelle, une plante, ou même le transit intestinal de quelqu'un ? Comment allait-elle mener à bien les grands projets qu'elle avait conçus pour son village de veuves, quand quatre-vingt-quatorze personnes n'arrivaient même pas à s'entendre sur le point de savoir quand était le matin et quand il faisait nuit ? Peut-être que, si elle fermait les yeux et marchait dans la direction opposée, elle oublierait tout cela. Sans doute était-ce la seule façon de cheminer dans la vie. Oui, peut-être avait-elle résolu l'énigme de l'existence : chaque fois qu'on rencontre un obstacle sur son chemin, tout ce qu'on doit faire, c'est fermer les yeux et marcher dans la direction opposée. »
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Chaque matin une surprise, chaque matin une chanson.
Chaque jour une couleur, chaque jour une ambiance.
Pour son 7e album, Zazie a décidé d'enregistrer chez elle,
7 jours, 7 thématiques, 7 titres par jour
1 single, 1 album, 7 EP (Extended Play) et 1 intégrale... 49
titres
« Ce n'est pas un album. C'est du temps. J'ai écrit 7
morceaux pour 7 niches qui correspondent à nos différents états d'esprit sur
une semaine. Par exemple, pour le mercredi, jour des enfants, j'ai demandé à
des proches, dont mon frère, Phil Baron, de faire des chansons avec leur tribu.
Ce seront des gamins qui chanteront, dont ma fille sans doute... Pour le
samedi, c'est "On sort". J'ai fait appel à des DJ et des remixeurs
pour des chansons plus électro. Le dimanche, ce sera « relaxation" (...)
Et j'ai entendu plein de CD affreux, genre "nature et découverte",
alors je l'ai fait moi-même. Ce seront surtout des instrumentaux. »
Moi qui aime beaucoup Zazie, je vais être gâtée.
Contente la Lady.
Petite crainte tout de même que la sur-production entraîne de la sou(pe)s-production... On verra bien.
Mais en tous les cas, j'aime bien l'idée du projet.
Petit récap des dates de sorties des choses suscitées !
> 1 single :
- "Avant l’amour", premier extrait, sorti hier en
digital (issu de L’EP Ma quête).
> 1 album :
- "Za7ie", l’album, une sélection de titres issus
des 7 EP thématiques: sortie digitale le 13 septembre et sortie physique le 20
septembre.
> 7 EP (Extended Play) :
- Lundi, "Ma quête" – EP digital 7 titres, sortie le lundi
27 septembre
- Mardi, "En images" – EP digital 7 titres, sortie le
mardi 5 octobre
- Mercredi, "Les enfants" – EP digital 7 titres, sortie le
mercredi 13 octobre
- Jeudi, "Recyclage" – EP digital 7 titres, sortie le
jeudi 21 octobre
- Vendredi, "Collectif" – EP digital 7 titres, sortie le
vendredi 29 octobre
- Samedi, "On sort" – EP digital 7 titres, sortie le samedi
6 novembre
- Dimanche, "Relaxation" – EP digital 7 titres, sortie le
dimanche 14 novembre
> 1 intégrale :
- "Za7ie, l’Intégrale", 49 titres : sortie
physique le 29 novembre.
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Des contes et légendes ancestraux qui parlent des origines du féminin. Clarissa Pinkola Estés, psychanalyste jungienne, introduit le conte en rappelant le contexte de sa découverte, le partage et la transmission dont elle a bénéficié et dont elle fait profiter à son tour.
Certains passages m'ont parlé plus que d'autres, certains passages ont été plus nébuleux que d'autres. Je lisais tellement une promesse dans les avis des lectrices, que je m'attendais à "plus". Un peu quand je suis allée voir Avatar et qu'on me disait que c'était du jamais-vu.
Ce livre est un éclairage intelligent et original pour qui veut saisir le sens profond des contes. C'est également un travail de recherche passionnant effectué par une partisane de la cause des femmes. Ensuite, dire comme 99% des femmes qui l'ont lues, que ce livre a changé ma vie, non. Mais j'ai passé de très bons moments à le lire et certaines lignes ont été fortes en réflexion.
Extrait :
Ce n'est pas un hasard si les étendues sauvages de
notre planète disparaissent en même temps que la compréhension de notre
nature sauvage profonde s'amoindrit. On voit aisément pourquoi les
vieilles forêts et les vieilles femmes sont tenues pour des ressources
négligeables. Et si les loups, les coyotes, les ours et les femmes
sauvages ont le même genre de réputation, cela n'a rien d'une
coïncidence. Tous correspondent à des archétypes instinctuels proches.
C'est pourquoi on les considère à tort, les uns et les autres, comme peu
amènes, fondamentalement dangereux et gloutons.
Ma vie et mon travail en tant qu'analyse jungienne,
poétesse et cantadora, gardienne des vieilles histoires,
m'ont appris que l'on pouvait restaurer la vitalité faiblissante des
femmes en se livrant à des fouilles " psycho-archéologiques " des ruines
de leur monde souterrain. Ces méthodes nous permettent de retrouver les
voies de la psyché instinctive naturelle et, à travers sa
personnification dans l'archétype de
Le titre de cet ouvrage " Femmes qui courent avec
les loups " histoire et mythes de l'archétype de
Les loups sains et les femmes saines ont certaines
caractéristiques psychiques communes : des sens aiguisés, un esprit
ludique et une aptitude extrême au dévouement. Relationnels par nature,
ils manifestent force, endurance et curiosité. Ils sont profondément
intuitifs, très attachés à leur compagne ou compagnon, leurs petits,
leur bande. Ils savent s'adapter à des conditions perpétuellement
changeantes. Leur courage et leur vaillance sont remarquables.
Elles avaient à peine le droit de danser. Aussi
dansaient-elles dans les forêts, là où personne ne pouvait les voir, ou
dans les sous-sols, ou en allant vider la poubelle. Se parer était
suspect. Un corps orné, un vêtement séduisant, accroissaient le danger
d'être victime d'une agression, sexuelle ou non.
C'était une époque où les parents qui se montraient
violent envers leurs enfants étaient simplement qualifiés de stricts, où
l'on appelait " dépression nerveuse " les profondes blessures de
l'esprit des femmes outrageusement exploitées, où l'on disaient
" gentilles " les jeunes filles et les femmes étroitement tenues,
corsetées, muselées, et où l'on étiquetait comme " mauvaises " les
femmes qui desserraient quelque temps l'étau.
Aussi, comme beaucoup de femmes avant et après moi,
ai-je vécu comme une créature, una criatura, déguisée. Comme mes soeurs,
j'ai trébuché sur mes hauts talons et je suis allée chapeautée à
l'église. Souvent pourtant ma queue fabuleuse dépassait de dessous
l'ourlet de ma robe et mes oreilles pointaient jusqu'à faire glisser mon
chapeau.
Je n'ai pas oublié la chanson de ces années noires, hambre del alma, le chant des âmes affamées. Mais je n'a
pas non plus oublié les joyeux canto hondo, le chant
profond, dont les paroles nous reviennent quand nous travaillons à
réclamer notre dû, celui de l'âme.
Telle une piste qui, dans la forêt, se fait de plus
en plus étroite jusqu'à sembler disparaître, la psychologie classique
tourne court lorsqu'il s'agit de la femme créatrice, la femme douée, la
femme profonde. Elle est souvent peu bavarde ou carrément silencieuse
sur les questions d'une grande importance pour les femmes : celles de
l'archétype, de l'intuition, du sexuel et du cyclique, des âges de la
femme, de sa façon d'être, de son savoir, de la flamme de sa créativité.
(...)
On ne peut traiter les questions de l'âme féminine
en modelant la femme selon des critères d'une culture inconsciente, pas
plus que ceux qui se prétendent les seuls détenteurs de la conscience ne
peuvent lui donner une forme plus facilement acceptable,
intellectuellement parlant. Non, c'est là ce qui a poussé des millions
de femmes à se mettre en dehors de leur propre culture, à devenir des
" outsiders ". Au contraire, le but doit être de faire recouvrer à la
femme la beauté de ses formes psychiques naturelles.
Les histoires, les contes de fées, les mythes
aiguisent notre vision des choses, en nous aidant à mieux les
comprendre, de sorte que nous pouvons retrouver et suivre la piste
tracée par la nature sauvage. L'enseignement des contes nous donne la
certitude que la piste n'a pas disparu, qu'elle mène les femmes de plus
en plus profondément au coeur de la connaissance d'elles-mêmes. Les
traces que nous suivons toutes sont celles du Soi instinctuel, du Soi
sauvage et profond.
Je l'appelle Femme Sauvage, car ces mots mêmes,
" femme et sauvage ", produisent llamar o tocar a la puerta, les coups que frappe le conte de fées à la
porte de la psyché féminine. Llamar o tocar a la puerta signifie
littéralement qu'on joue d'un instrument dans le but d'ouvrir une
porte. Autrement dit, on utilise des mots qui provoquent l'ouverture
d'un passage. Quelles que soient le influences culturelles, toute femme
comprend intuitivement les mots femme et sauvage.
Quand les femmes entendent ces mots, un vieux, très
vieux souvenir s'éveille, la mémoire de leur parenté absolue,
indiscutable, irrévocable avec la féminité sauvage. Ce lien peut s'être
distendu du fait de notre négligence ou avoir été mis hors la loi par la
culture environnante. Il a pu avoir été domestiqué à l'excès ou bien
encore nous avons cessé de le comprendre. Mais même si nous avons oublié
les noms de
En réaffirmant leur relation avec la nature sauvage,
les femmes reçoivent le don d'une observatrice intérieure permanente,
une personne sage, visionnaire, intuitive, un oracle, une inspiratrice,
quelqu'un qui écoute, crée, réalise, invente, guide, suggère, qui
insuffle une vie vibrante au monde intérieur et au monde extérieur.
Quand les femmes sont dans la proximité de cette nature, il émane
d'elles une lumière. Ce professeur sauvage, cette mère sauvage, ce
mentor sauvage soutient envers et contre toute leur vie intérieure et
extérieure. (...) La compréhension de la nature de cette Femme Sauvage
n'est pas une religion. C'est une pratique. C'est une psychologie au
sens strict du terme : psukhê/psych, âme et ologie
ou logos, connaissance de l'âme. Sans elle, les femmes n'ont pas
d'oreille pour l'entendre parler à leur âme ou pour écouter l'horloge de
leurs propres rythmes internes. Sans elle, leur regard intérieur est
occulté par une main d'ombre et elles passent leurs journées à s'ennuyer
ou à souhaiter que tout soit différent. Sans elle, leur âme ne va plus
d'un pas sûr.
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"Hétéroclite, papillonnant, touche-à-tout, passant de la plume à l’ordinateur, du montage aux plaques gravées à l’acide." Voilà comment se définit Christophe Rouillat sur son site. Et c'est exactement ça. Mais pas seulement.
C'est aussi un homme plein de bon sens, au verbe parfois tendre, parfois incisif, toujours piquant. C'est un homme attentionné, qui plaisante bruyamment (fous-rires assurés) et regarde silencieusement.Son univers justement. En voici un extrait... Gravures, photos (dont une série de portraits incroyables) et vidéos.
Regardez. Ecoutez. Vraiment.
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Il existe beaucoup de mots pour designer un pénis. Rappelez-vous, il y a quelques mois, j'avais listé 60 synonymes. 60, c'est pas mal, mais c'est beaucoup moins que le nombre de photos de ce livre représentant des pénis en érection.
En 384 pages, "The Big Penis Book" illustre plus de 400 photographies de biloutes énervées, avec notamment de rares photos de John C. Holmes, célèbre acteur de films porno durant les années 70-80.
Je ne fais pas partie des hypocrites qui disent que la taille n'a pas d'importance, mais quand même, certaines photos de ce livre expose des pénis limite effrayants. D'autres prêtent à sourire. Et d'autres... ben... à sourire...
Un chiffre qui devrait rassurer les garçons (et décevoir les filles...), les biloutes de plus de 20 cm ne sont le privilège que d’à peine 2% de la population mondiale.
Ceci étant dit et la fête des mères étant passée, peut-être ici une bonne idée cadeau pour la fête des pères ?
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Pieds et dessous de bras en mode "fête foraine".
Pas possible. Bord gerbe.
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