Le sexe de la femme a toujours fasciné. Des oeuvres comme le livre "Le sexe de la femme" de Gérard Zwang paru en 1967 ou encore la pièce de Eve Ensler, "Les monologues du vagin", créé en 1996, le prouvent. Le sexe féminin intrigue.
Le sexe féminin est unique et pluriel. Il y a autant de vagins différents qu'il y a de femmes différentes.
C'est ce qu'à voulu, entre autres, montré Jamie Mc Carney avec son oeuvre intitulée"The Great Wall of Vagina".
Pendant près de cinq ans, le sculpteur a convaincu 400 femmes de poser pour lui. Résultat : 400 sculptures en plâtre, représentant des femmes de 18 à 76 ans, regroupées en dix panneaux, d'une longueur totale de plus de neuf mètres. Parmi les personnes représentées, « des filles et des mères, des jumelles, des transsexuels, des femmes qui allaient avoir un enfant, ou qui venaient d'en avoir un, et des femmes qui allaient avoir une opération de chirurgie esthétiques pour les lèvres".
De l'art avec une conscience sociale ? De l'art et du cochon ? Chacun son ressenti.
Une phrase de Rainer Maria Rilke que j'aime beaucoup : "Les oeuvres d'art sont d'une infinie solitude ; rien n'est pire que la critique pour les aborder. Seul l'amour peut les saisir, les garder, être juste envers elles." [Extrait des "Lettres à un jeune poète"]
1/ Merci à Bill de m'avoir fait découvrir ce scuplteur. (Oui, tout le monde n'a pas la chance de regarder des vagins avec son boss !).
2/ Je vous conseille de ne JAMAIS - mais JA-MAIS - chercher "wall of vagina" dans Google Images.