Ladyblogue, l'éphémère en continu

Mon dieu qu'il est belle !

Je suis tombée très souvent sur des photos de lui.
Evidemment, j'ai cru que c'était "Elle".
Mais, Andrej Pejic est bien un homme. Ce mannequin androgyne bosnien de 20 ans déchaîne les stylistes, les médias, les photographes... et moi !
Mon dieu qu'il est belle !

Calme

Sortie de l'hôpital vers 16h30.
La grande pochette kraft en main, les bras bleus (toute l'équipe s'y est mise pour me piquer... Le 4e essai fut le bon...) et un grand soulagement au ventre.
Excitée et fatiguée à la fois..
C'est dingue ce que la peur est capable de faire.
J'ai été acheté ça...

... et je suis allée dans ma chambre faire ça.

Tout va bien.

13h30

13h30.
Hôpital.
Scanner.

Lumière rouge

Oui, mais quoi ?

Ladyblogue va bientôt fêter ses 6 ans d'existence.
Pour son 1er anniversaire, j'avais fait ça.
Pour les 4 ans, j'avais fait ça.
Rien pour les 2 ans, les 3 ans, les 5 ans.
Y'aura un truc pour les 6 ans.
Mais quoi ?

En larmes

Ce film...
Putain, ce film...
Dévastée.

Le fer rouge.

A quel âge meurt-on jeune ?

Au fond du lit, les yeux ouverts sur le plafond, les pensées s'aggripent, empoisonnent et s'opposent au sommeil.
"Il était trop jeune pour mourir".
A partir de quel âge on (s') étend dire ça ?

A partir de quel âge donne-t-on à la mort une légitimité ?

Et puis y'a pas que l'âge qui joue, y'a l'entourage.
Les enfants.
Nouveau-nés, petits en bas-âge, la mort du père ou de la mère devient dans les têtes "plus" grave que si les enfants sont majeurs. Les non-parents eux sont en bas.
De toutes façons, c'est souvent des phrases lâchées pour combler le vide, pour mettre un point final à un sujet, une brève de sujet.
Des mots automatiques, des mots répétés, le "par coeur" rassurant. (Le par coeur...?). Le "pas nous".
Et puis, le manège se remet en marche. En musique.
Jusqu'au prochain tour.
Jusqu'à son tour à soi.

Humeur

Louis Armstrong-What a Wonderful World par redhotjazz

Loo ou Balaguère

"Ce sont des paroles confiées au vent."
(Fin d'un mail reçu hier soir)

Si j'étais un vent.
Si j'étais un vent.

J'aimerais être Loo ou Balaguère.

Je ne suis pas un vent.

 

Loo (vent d'Inde): vent brûlant venant du sud-ouest dans le désert du Thar. Ce vent accompagne parfois les tempêtes de sable.
Balaguère (vent des Pyrénnées) : vent venant d'Espagne et parfois de bien plus loin, souffle dans les vallées des Pyrénées un vent du sud qui amène avec lui un « parfum d'Aventure ».

Comme si cela ne suffisait pas...

SOS Médecins ce matin.
Varicelle confirmée pour ma petite Divine.
Youpi, c'est la fête.
Bon je suis pas contre la varicelle hein, faut bien la faire. Mais bon, là, en ce moment... pfff...
(Heu... y'a quelqu'un qui joue avec une poupée vaudou à mon effigie ces dernières semaines ou bien ?)

Mal

Encore.
Je n'en peux plus de ces migraines incessantes.
Obligée une nouvelle fois de quitter l'agence pour aller me coucher.
Le noir, vomir, froid, silence.
Médecin.
Un rendez-vous avec un neurologue est programmé.
Il m'a aussi prescrit un scanner.
Check.

Sérieux coup de foudre

L'autre jour, chez le coiffeur, en feuilletant un magazine de déco, je suis tombée sur un reportage-photo d'un appart super sympa. j'aimais tout : le canap', les objets, le mobilier, l'aménagement.
Bref, je décortique la double-page, reluquant tous les petits détails décos.
Je tourne la page et là, le choc.
Un coup de foudre immédiat.
Je tombe sur la photo d'un salon/salle à manger avec un tableau immense.


The coup de foudre.
J'aime.
J'adore.
Tout.
Les couleurs, bien sûr... rouge... noir... blanc..., les mots, le format, la typo, Rimbaud...
Troy Henriksen. C'est son nom.
Je veux ce tableau.
Aussi grand.

Quelques-unes de ces toiles...

9 octobre 2007, 8h31

9 octobre 2007.
Petite Fée.
Ma Divine.
4 ans.
Je t'aime.

Ben oui hein !

Princesse (4 ans... demain) est une petite fille gourmande. Une lichouse comme on dit ici ! Elle aime tout ce qui est sucré : chocolats, bonbons, gâteaux, toussa.
Je me suis alors toujours demandée pourquoi elle n'a jamais voulu manger, même goûter, les bûches de Noël.
En lisant un livre sur le Père Noël, j'ai enfin pigé.
"Maman, pourquoi le Père Noël il aime manger du bois ?".
Logique.
Je l'adore.

L'exactitude sensorielle

"Voyez cet arbre gris. Le ciel a pénétré
par ses fibres jusque dans le sol -
il ne reste qu'un nuage ridé quand
la terre a fini de boire. L'espace dérobé
se tord dans les tresses des racines, s'entortille
en verdure. - De courts instants
de liberté viennent éclore dans nos corps, tourbillonnent
dans le sang des Parques et plus loin encore."

Tomas Tranströmer, Baltique, extrait, éditions poésie / Gallimard.

Le poète suédois Tomas Tranströmer a reçu hier le prix Nobel de littérature à l’âge de 80 ans. Traduit en cinquante-cinq langues, il est un l'un des rares auteurs suédois à avoir joué un rôle dans la littérature mondiale.
Ses oeuvres ont été publiées au Castor Astral et réunies en un volume (1954/2004) en Poésie/Gallimard, traduites par Jacques Outin.

Feriez-vous un bon ministre du Budget : le test !

Aujourd'hui, un jeu amusant et très pédagogique mis au point par le site du Figaro : Objectif budget.
L'idée ? prendre vous-même les commandes des finances publiques de la France. Vous avez 3 options selon l'objectif que vous souhaitez vous fixer : rigoureux, très rigoureux et intransigeant.

Moi j'ai choisi "très rigoureux" (ouais, je suis comme ça), c'est-à-dire aller plus vite et ateindre dès 2012 l'objectif de déficit prévu en 2013 (3%).
Il me fallait donc trouver 52 milliards d'euros. Entre dépenses et impôts, quoi réduire, quoi augmenter, on se rend compte (même si les missions à supprimer ou ajouter dans chaque ministère ne sont pas toujours bien choisies...) que c'est pas fastoche.
Résultat des courses : 326 points. Mes coupes budgétaires et mes hausses d'impôts ont été jugées "judicieusement menés".
Allez, Valou, appelle-moi, je te donnerai des conseils !


(Cliquez sur l'image pour l'agrandir.)

Et vous ? Combien ferez-vous ? Allez hop, au boulot !

Objectif budget sur www.lefigaro.fr/economie/objectif-budget.php

Complètement Gushmaniaque !

C'est l'histoire de deux frangins originaires des Yvelines, Xavier et Vincent, qui rencontrent deux autres mecs, Mathieu et Yan. En 2004, ils fondent le groupe GUSH.
En 2010, ils sortent leur premier album "Everybody's God", mais ce n'est que début septembre que je découvre les 4 engins.
Une histoire de téléphone arabe. (On a encore le droit de dire l'expression où je remplace par le téléphone monsieur ?) (ouais... je sais, humour de merde, mais ca me fait rire...)
C'est Manou (La Sacrée à qui faut pas envoyer des SMS en pleine après-midi... j'dis ça, j'dis rien...) qui a fait découvrir l'album à Bill (Le Boss) qui me l'a fait découvrir à son tour. Et depuis... et bien depuis, je suis une GUSHMANIAQUE de DINGUE.
L'album tourne, tourne et tourne encore, toujours, encore, encore (oooooh oui !) et toujours. Et je n'arrive même pas à m'en dégoûter.
Bref, vous avez pigé, le mot d'ordre du jour à tous ceux qui ne connaissent pas encore cette tuerie : (re)(re)(re)(re)écoutez cet album  !!!!!

Une p'tite vidéo qui présente l'album

GUSH - Everybody's God par CInq7

Le titre "Back Home" en live (hou hou hou)

Le titre "P-nis" (qu'on croit que c'est une chanson douce et qu'en fait c'est même pas vrai)

Etre soi-même (et mon cul sur la commode)

Etre libre, être soi. Dire ce que l'on pense, ce que l'on croit penser. Toujours.
Pas évident.
J'apprends. Avec les années, avec les claques et les carresses.
Etre libre, être soi.
On entend ça partout. Faut rester soi-même.
"Vous avez un conseil pour tous les jeunes qui vous admirent et vous regardent ?".
Le mec répondra toujours la même phrase "Oui, un seul, surtout qu'ils restent eux-mêmes."
Ca devient une phrase (imbuvable) comme un claquement de doigt !
La bonne blague.
Etre soi-même.
Ce qu'il ne disent pas c'est que ce n'est pas évident d'être soi-même.
Il faut déjà le trouver "son soi-même", et ensuite être soi, ben, en général, les autres, ils n'aiment pas. Du coup, ca finit toujours par elle est trop ceci, elle est trop cela, tu t'rends compte de c'qu'elle dit ?
Dans la vraie vie ou ici, sur les blogs, c'est pareil.
On se croit libre, on se sent pousser des ailes, on sent que le soi-même sort de sa carcasse et vlan, on vient te rappeler que tu dépasses les bornes. Enfin les bornes... Pas les tiennes, celles des autres.
"C'est pas toi hein, mais disons que je suis moins d'accord avec ton blog... mais ne le prends pas pour toi hein...?".
Comment dire ? Mon blog et moi. C'est quand même un peu pareil. D'un côté y'a Ladyblogue, de l'autre une fille avec un vrai prénom. Le reste ? Le même cerveau, les mêmes envies, les mêmes pensées, le même sang, les mêmes yeux.
Sauf que le blog, ca se voit, ca se regarde, on montre en mots et en images et ça reste. La trace.
Au quotidien, j'me ballade pas avec des photos de nus dans les mains, je n'ai pas forcément le temps ni l'occasion de parler de çi et de ça avec l'autre. Sur le blog, c'est dit.

Mon moi s'étale.

On ne peut plus m'aimer à moitié, à demi, en fadasse. C'est ça.

Alors, ça s'écume.
Ca se vide.
Et comme dirait l'autre, "ouais, mais on garde les meilleurs.".
Les meilleurs pour notre soi, meilleurs car les plus en phase avec notre ligne de vie, notre direction.
Si parce que j'aime les photos de nus, si parce que je suis pour le Mademoiselle, si parce que j'aime dire l'expression "tu me casses les couilles" ou encore "putain de sa mère la pute", si parce que parfois je poste des photos de moi, que mon égo en a besoin, si parce que je parle de mes coups de blues ici et pas ailleurs, si parce que j'aime l'humour de merde, si parce que j'expose ma sensibilité à fleur de peau, si parce que tout ça et mille autres parce que, et si tout cela me plait, me fait plaisir et du bien, alors, je le fais.
En cela, je m'approche de mon moi. Et en cela, je me sens plus forte qu'hier.
Et à celles et ceux qui s'arrêtent en chemin, bloqués juste par des principes, une seule phrase : ouvrez-vous.

Dur

Aujour'd'hui, vu le week-end qui vient de passer, ca va être dur.
Très dur.
Très très dur.
Très très très dur.
Très très très très dur.
Enfin, vous voyez quoi.
(Chié)

Moral 0

Couchée depuis jeudi soir.
Non-stop.

Ethiopathe
Doliprane
Doliprane
Doliprane
Advil
ZomigOro
Bromazépam
SOS Médécins
Piqûre d'anti-inflammatoire
ZomigOro
Bromazépam
Tramadol
Tramadol
Tramadol
Rebouteux

Mon corps est une pharmacie ambulante.

Samedi - 21h34 - J'arrive à me lever. Un peu. Pas pour très longtemps.