Y'en a partout. Y'en a trop. Toujours. Tout le temps. Chez les Durant, chez les Dupont. Depuis toujours. Encore aujourd'hui. Et on ferme sa gueule. On ferme sa gueule au profit de l'équilibre générale, commun, pour ne pas bouger la poussière du napperon, pour ne pas faire voler en éclat les paillettes si bien ordonnées.
La décoration !
On ferme sa gueule et les yeux avec.
Et les autres...
Et les autres, ils ferment tout. Leur gueule. Leurs yeux. Leurs cris. Leur vie.
Ils ravalent leur vomi... Les sales menteurs !
Bien obligé.
Ils ont appris à ne plus trembler, à contrôler ce corps qui ne leur appartient plus. Ce corps qui ne veut plus rien dire, qui voudrait juste hurler.
Y'en a partout. Y'en a trop.
Tous le savent. Et rien ne change.
Ni les moeurs, ni les lois.
Rien ne change.
Les culottes blanches sont toujours baissées. Les petites têtes toujours bien calées. Les sanglots toujours étouffés.
Tous le savent. Et rien ne change.
Ils reviendront toujours, dans la nuit ou dans la blancheur de l'émail.
Ils reviendront toujours.
Aujourd'hui et demain.
Le fer rouge.
Le silence...
Surtout ne pas donner de consistance à la chose en posant des mots dessus.
Que la bête reste vaporeuse.
Rédigé par : Féliz | 15.02.2010 à 22:43
Putain de texte.
Rédigé par : Antoine | 16.02.2010 à 11:41
Madame, vous m'avez bluffé !
Rédigé par : Marlon | 02.03.2010 à 11:00
: c'est moi qui te rimrecee ! @Nicolas Sterlest : tu as bien raison d'opter sur la fidelisation de tes lecteurs ! @Olivier : t'es un petit expert en histoire on dirait bien. Tu viens de m'apprendre un truc Daouda
Rédigé par : Mint | 20.02.2012 à 17:53
Je tovrues que tu as une facon quasi mathematique de construire tes romans !!! Je me trouve brouillon, mais brouillon, a cote de toi ! Je ressens aussi fortement ton opiniatrete, ta perseverance, et combien tu as travaille sur le sujet du roman, combien il te motive. Moi, c'est du boulot de dilettante, a cote !
Rédigé par : Emre | 22.02.2012 à 12:25