2012.
Bonne année, bonne santé, toussa.
Avant, on s'envoyait des cartes par La Poste. Ou alors on se téléphonait. Ou on faisait les deux.
Aujourd'hui, on s'envoie des mails. Ou alors des SMS. Ou des DM. Ou alors rien.
Y'en a que ça énerve.
J'ai vu défiler dans ma TL un nombre incroyable de tweets ronchonnant devant cette nouvelle façon de se souhaiter la bonne année.
Moi j'aime bien recevoir un mail, un sms, que ce soit pour la bonne année ou autre chose. J'aime cet écrit de l'instant, presque irréfléchi. On a envie de dire tout de suite quelque chose à quelqu'un : on dit tout de suite ce quelque chose à ce quelqu'un. C'est tout, c'est simple. Que l'on soit à un feu rouge, dans un bain chaud, dans le bus, à une réunion de famille emmerdante, sous la couette, chez Carrefour, dans une salle d'attente... les sentiments sont envoyés de partout.
Et puis, on est dans l'instant. On dit ce que l'on veut en cessant d’imaginer tous les scénarios possibles et imaginables qui bien souvent nous empêche de dire.
Prendre du papier à lettres, un stylo, s'installer confortablement à un bureau... bien entendu j'aime aussi. J'aime l'écrit sous toutes ses formes.
Mais je pense qu'avec les SMS ou les mails, on est un peu plus dans le lâcher prise.
C'est ce que j'aime dans ces messages courts.
Mails, SMS, tweets ou DM.
Juste quelques mots, juste un mot ou deux.
Une pensée de l'instant.
Un je t'aime.
Un tu arrives quand ?
Un je pense à toi.
Un tu aimes le Monbazillac ?
Un j'espère que tu vas bien.
Un tu me manques.
Un bon anniversaire.
Un j'ai rêvé de toi.
Un très belle année 2012.
Un milles pensées.
Moi, j'aime ça.
Beaucoup.
Très.
Beaucoup très.