Ladyblogue, l'éphémère en continu

Une centrale nucléaire sur un pur sang

Une centrale nucléaire. C'est ça. Exactement ça. Nous sommes pour certains des centrales nucléaires. Ca chauffe, ça chauffe, ça chauffe et puis BOUM BADABOUM !, ça explose. Dur. Fort. Plein la gueule.
Les Mister Freeze fondent, les ours se rebiffent, les eaux montent, c'est la catastrophe. Pour eux. Pour eux seulement. Parce que pour nous, putain, qu'est-ce qu'on est bien, on explose, le verbe reprend sa place, les mots font la jaille, c'est la fiesta atomique !!
On a tout détruit. Tout. Les yeux outrés, les napperons jaunâtres sur les télés Pernotées, les règles millimétrées, les fils électriques. On a tout pété, en éclats de rires. Certains sont morts. De frousse ou de sécheresse. D'autres tentent de nous ramener à cette putain de raison de merde de sa mère la pute. Et le reste prie leur petit Bon Dieu, qui a tout de mauvais. >
Fais pas çi, fais pas ça, à dada prout prout cadet, à cheval sur mon bidet... Tu parles ! Je suis une centrale nucléaire sur un pur-sang. Fessenheim sur Spirit. Tu vois l'délire ? Tu les vois mes cheveux nattés, à la Pocahontas, filant au vent, défiant la terre poussiéreuse ? Ca doit faire BOUM je te dis. L'explosion comme la jouissance de nos vies.

Ouais, ok, j'suis bien barrée, là...
Quoi que... en y pensant bien, je ne suis pas si loin que ça.

L'amour sans mesure

Cet amour sans mesure qui vous fait tout oublier.

Le clip du titre "True Romance" du groupe « Citizens! » (titre figurant sur leur premier album Here We Are) a été réalisé par We Are From LA.

Les désirs cloisonnés

Je ne sais pas pourquoi.
Cette fois-çi, ça m'a plus frappé que les autres fois.
A la Une de Voici (ouais...), une photo d'Eva Longoria avec Mark Sanchez, son nouveau chéri. Une grosse pastille bleue, ayant pour but de mettre une info capitale en avant, nous indique la différence d'âge des deux peoples.
"Il a 12 ans de moins qu'elle !" peut-on lire avec un gros point d'exclamation.
Ils ont 12 ans de différence. Et alors ?

En fait, ça me fait bizarre que l'on s'arrête sur l'âge. Comme si les jeunes devaient coucher avec des jeunes et que les vieux devaient coucher avec les vieux. Pas de mélanges possiblse. Attention barrière, il y a clan. Camp.

La putain de volonté de vouloir cloisonner les désirs.

Une sorte de ségrégation.

C'est comme si on s'étonnait qu'un blanc sorte avec une noire, qu'un valide tombe amoureux d'une handicapée ou que deux femmes s'embrassent.

Vous imaginez les pastilles "Melissa tombée amoureuse d'un handicapé !" ou "David Bowie file le grand amour avec une noire !"... ??

Ben, la différence d'âge, c'est pareil.

A force de vouloir faire entrer les désirs dans des cases, on les comprime, on les étouffe. Nos sens deviennent interdits. Ils manquent d'air. Ils se cachent pour survivre, dans la frustration et/ou l'ennui.

On a beau (a)voir du cul partout, sur le net, à la télé, dans les magazines... on a beau faire croire à un libéralisme grandissant, il n'y a jamais eu autant d'étroitesse d'esprit et d'interdits sous-jacents.

Voilà.

Des vies d'ecchymoses

On nous dit qu'ils sont aujourd’hui dirigeants de petites entreprises, ambulancier, intérimaire, chauffeur-livreur, ou encore producteur de rap. Bons pères de famille pour certains.
Et ?
Et alors ?
Ils seraient chômeurs, SDF ou encore délinquants, ça changerait quoi ? Ca justifierait mieux leurs viols collectifs ? On pourrait se dire qu'ils sont de "vrais voyous" ? On aurait moins de questions à se poser ?
Non, à chaque ITV, à chaque reportage, on nous rabache que ces hommes sont devenus des hommes biens, des gens "comme nous".
Sont devenus. Sont devenus. Sont devenus. Le passé est derrière. Le temps a coulé. Sont devenus. Ne sont plus pareils.
Les hommes jugés aujourd'hui ne sont pas les mêmes hommes que ces hommes qui ont violé les deux jeunes femmes. C'est ça ?
Et les deux jeunes femmes, elles sont devenues quoi ?
Du sel. Des peaux craquelées. Des vies d'ecchymoses.
Elles n'ont pas eu le choix de devenir autre chose.

Une glace au coeur

"Pendant toute la journée d’automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourd et bas dans le ciel, j’avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, — mais, au premier coup d’œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d’insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n’était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l’essence poétique fait presque une volupté, et dont l’âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi, et, rien qu’à voir la maison et la perspective caractéristique de ce domaine, — les murs qui avaient froid, — les fenêtres semblables à des yeux distraits, — quelques bouquets de joncs vigoureux, — quelques troncs d’arbres blancs et dépéris, — j’éprouvais cet entier affaissement d’âme, qui, parmi les sensations terrestres, ne peut se mieux comparer qu’à l’arrière-rêverie du mangeur d’opium, — à son navrant retour à la vie journalière, — à l’horrible et lente retraite du voile. C’était une glace au cœur, un abattement, un malaise, — une irrémédiable tristesse de pensée qu’aucun aiguillon de l’imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand."

[Extrait de "La chute de la maison d'Usher", Edgar Allan Poe]

2 films à voir

D'un côté, vous avez un film qui ressuscite les polars old school de la belle époque. J'aime Olivier Marchal.

De l'autre, vous avez un film cruel sur l'univers psychologique des professeurs, sur le monde qui nous entoure. Une énorme claque. Je suis amoureuse d'Adrian Brody.

J'en ai ENFIN trouvé une !

Il y a plusieurs semaines, je suis tombée sur la photo de bague d'ongles ci-dessus.
Une bague d'ongles (fingernail ring), je ne connaissais pas le truc.
Mais étant une inconditionnelle de bagues (Mister T est un petit joueur à côté de moi), j'ai tout de suite été séduite par le principe.
J'ai cherché sur le net où la trouver. D'après mes renseignements, je crois que c'est la création d'une artiste et que ce modèle n'est pas à la vente. Du coup, j'en ai cherché d'autres, un autre modèle. Rien de bien joli. On en trouve plein mais souvent ça ressemble plus à des griffes d'aigles gothiques (imaginez le truc...) qu'au joli bijou original que j'avais repéré.

Et puis zou, hier midi, en cherchant un bijou d'oreilles (rien à voir avec les boucles d'oreilles) (oui, je sais, j'aime bien les trucs bizarres), je tombe sur cette bague d'ongles (ci-dessous).
Bon, à choisir, je préfère le modèle ci-dessus (plus sobre) mais faute de le trouver , je suis très contente d'avoir pris celui-çi !!
Yes !

Ya ya Twist again à Quimper

Un grand coup de coeur aujourd'hui pour une nouvelle adresse à Quimper : le Twist again. Nouvelle adresse en fait, pas tant que ça puisque que le Twist again est ouvert depuis déjà plus de 5 mois.

Niché tout en haut de la rue des Boucheries (un peu plus haut que le Bistro à lire et que Rose Bunker), Twist again se définit comme "Salon de thé & mobilier vintage".
On peut en effet venir prendre un thé (du Palais des thés) accompagné d'une pâtisserie entièrement maison (ma doué !), tout en admirant de magnifiques pièces, standards du design créés entre 1930 et 1970.

Buffet en Formica, fauteuils pliant Niko Kralj Rex, buffet Roger Landault, luminaires... la plupart du mobilier, « certifié par un collaborateur expert », est vendu dans son état d’origine.
Les responsables, Olivier et Gwen, la quarantaine, couple au travail comme à la ville, sont tous les deux diplômés en design de mobilier ; ancien responsable de com' pour lui, ex-décoratrice pour elle.

Mais Twist again n'est pas que un salon de thé dans une boutique vintage. Twist again est également une parfaite petite adresse pour déjeuner. Vous y trouverez un menu à 10 euros avec entrée, plat, dessert et boisson. Les produits utilisés viennent de producteurs/commerçants de Quimper (des Halles par exemple) et de sa région. Le menu (tant côté sucré que salé) évolue tout le temps, au gré des envies et des saisons.

Mes plus :
> L'ambiance, les meubles, le papier peint, l'espace cuisine, la vaisselle. La déco quoi !
> L'espace : plus de 100m2. On respire et on apprécie de ne pas manger les uns sur les autres. (Ah... le souci de la production, rentabilité, toussa).
> Une carte qui change très régulièrement (ça parait con mais c'est pas si fréquent)
> Le cupcake chocolat/spéculos est une tuerie sans nom (et les petits poissons en sucre qui le décorent sont trop mignons).
> Le café est servi dans une cafetière à piston (joli modèle Brazil de chez Bodum). Et dans cette cafetière, il y a la dose de 3 cafés et non d'un seul. Pour une accro de café comme moi, c'est un maxi point.
> A savoir : si vous le désirez (parce que si vous ne le désirez pas, ben ils ne font pas hein, sont pas cons non plus...), Gwen et Olivier peuvent vous conseiller sur votre décoration d’intérieur en termes de couleur ou d’agencement. (Je n'ai pas trouvé de tarif sur cette prestation).

Mes moins :
> Le menu affiché "entrée, plat, dessert et boisson" est un peu tarabiscoté. Quand on vient nous demander ce que vous souhaitez manger, on nous propose plusieurs plats différents (tous aussi alléchants les uns que les autres). On choisit et zou, la personne part. Du coup, quid de l'entrée ? L'assiette arrive et l'on s'aperçoit que l'entrée est en fait une salade + un taboulé maison servis avec le plat choisit. Au final, le résultat me va bien, j'ai trouvé le tout très bon, c'est juste dans la "présentation de l'offre" que je trouve que cela peut porter à confusion. On a l'impression que l'on a le choix d'une entrée ET le choix d'un plat ce qui n'est pas le cas.
> Tous les plats proposés (le jour où j'y suis allé) étaient à base de légumes, fromages, ect. Ni poisson, ni viande.
EDIT 13h15 > Rectification, Olivier (@gwenolivier) vient de me confirmer sur twitter qu'hier (le jour où j'y suis allée), il y avait du poulet dans une tarte avec de la ratatouille ! Que ceci soit dit ! ;-)
> L'emplacement. Si tu ne sais pas qu'il y a un truc sympa par là, ben, tu n'y vas pas... A vous/nous/eux de faire connaitre cette adresse !

Ma conclusion :
Les endroits sympas à Quimper pour manger le midi ou prendre un petit goûter étant (très) (trop) (vraiment très trop) rares, le Twist again fait du bien aux yeux et aux papilles.
Allez-y les yeux grands ouverts et, encore une fois, faites connaître l'endroit.



Cassolette de pommes de terre, courgettes et chèvre / crumble pommes poires chocolat / Cupcake chocolat & Spéculos (une tuerie...) / Café


Twist again
1 rue de Kergariou (continuité de la rue des Boucheries) - 29000 Quimper
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h.
Tél. 02 98 95 04 01 - [email protected]
Site web : www.twist-again.fr
Facebook : www.facebook.com/twist.again.vintage
Twitter : @gwenolivier

La Résidence de France ne mérite pas ses 4 étoiles

En revenant des vacances, du sud vers la Bretagne, nous avons fait une halte à la Rochelle. L'autre jour, je vous ai donné mon avis (très positif) sur le restaurant "L'Entracte" de Gregory Coutanceau.

Aujourd'hui, je vais vous donner mon avis (beaucoup moins positif) sur l'hôtel "La Résidence de France".
Classé 4 étoiles et labellisé "Châteaux & Hôtels Collections", on s'attendait a priori à un hôtel d'exception. A priori seulement.

Les plus
> L'emplacement. Située rue du Minage, en plein coeur de la Rochelle, la Résidence De France se trouve à 5 minutes à pied du Vieux Port. On apprécie le fait de pouvoir laisser la voiture au parking et sillonner La Rochelle à pied depuis l'hôtel. Top.
> Les suites sont sympas. Très spacieuses, idéales pour un couple avec 2 enfants.
> La piscine. Jolie et agréable malgré sa taille réduite.
> Un joli hall (froid mais joli).
> Un bon petit déj' (15 euros par pers.).

Les moins
> Les chambres sont à refaire (nous avions pris une suite). La moquette d'un autre âge est à changer intégralement : des tâches en veux-tu en voilà... curieux dans un 4 étoiles... Les boiseries sont en mauvais état et les peintures sont à rafraîchir.
Dans la salle de bains, pas de sèche-cheveux, les lumières au-dessus des vasques qui ne fonctionnaient pas, pas de pare-douche à la baignoire. Dans la chambre du couple qui nous accompagnait, le bidet était cassé et "réparé" avec du gros scotch. Très élégant.
> La piscine. Elle est soit-disant "chauffée" à 28° (dixit le site web), ce qui n'était absolument pas le cas. Frisquette la piscine.
> Côté parking, dommage qu'il soit payant en plus de la chambre (10 euros par véhicule).
> Côté personnel, c'est le désert. Desert total dans le hall, désert total au bar. Houhou ? Y'a quelqu'un ?? Ah si, on a vu une personne dans notre chambre, juste en arrivant, qui plantait un clou pour accrocher un miroir...

En conclusion
Un hôtel 4 étoiles qui ne les vaut absolument pas. Et ne mérite pas d'être référencé dans les Relais & Châteaux.
Rapport qualité/prix très mauvais.

Voici quelques jolies photos. Je vous épargne les photos des tâches de moquette et autres désagréments.

Tarifs :
Chambres de 130 à 230 euros.
Suites de  160 à 460 euros

La Résidence de France
43 rue du Minage
17000 La Rochelle
Tél. 05 46 28 06 00 - fax 05 46 28 06 03
http://www.hotel-larochelle.com

Nuit translucide et nerfs rouges

Couchée 23h30. Je tourne en rond. 2h du matin, toujours pas fermé les yeux. Un cachet pour dormir, Bromazépan. 4h du matin, toujours pas fermé les yeux. Les muscles dansent, se crispent, se resserrent sur mes nerfs. J'essaie de me détendre, de respirer. Le ventre. Les nerfs prennent le dessus. 5h du matin, toujours pas fermé les yeux. Le réveil sonne dans 1h25.
Agitation intérieure. Mon corps remue, mon cerveau s'emballe.
5h30, je descends, je n'en peux plus. Ne riez pas (en fait si, c'est tellement ridicule que vous pouvez...), à cette heure-là, je pense même à aller faire 1 heure de sport (cuisse/abdos/fessiers) ou encore tenter le truc du sucre filé. Ouais.
Je m'allonge sur le canap', je regarde les dernières infos sur Twitter. A 5h30, aucun de mes followers n'est réveillé. 6h. Je préprare le petit déjeuner. Même pas sommeil. j'ai la patate. 7h, je réveille la petite famille. J'ai un flot de paroles accéléré.
C'est quand la dernière fois que je me suis payée une nuit blanche ? Impossible de me souvenir. Se coucher tard, très trad, très très tard, sans bosser le lendemain, bien sûr. Mais une nuit blanche en enquillant sur une journée de taf, pas souvenir. Y'a (trop) longtemps.
Je ne vais pas tenir la journée, c'est sûr. Et puis si, la journée passe, je suis toujours aussi speed. Mes mots sont mitraillettes, mes gestes sont rock'n'roll, je sautille. Pas d'yeux qui piquent, pas de bâillements, rien. J'ai une pêche d'enfer. Tellement d'enfer que je sens bien que ce n'est pas normal. Pas à ce point. Pas après une nuit blanche. Je sens mon coeur qui fait boum. Je cherche.
Samedi après-midi, j'ai vu un doc. Rhinopharyngite et début d'otite. Pivalone, Paracétamol, et... et... du Prednisolone EG 20 mg (corticoïdes), un truc "qu'il vaut mieux prendre le matin au petit déjeuner parce que ça énerve". Je sens que c'est ça le truc pas normal.
Coup de fil au médecin. Je lui explique la situation.
"En effet, le Prednisolone est un dopant qui était même utilisé il y a quelques années par les cyclistes du Tour de France, à plus forte dose bien sûr. Vous devez être très sensible au produit... Oui, oui... arrêtez-le..."
Putain, j'arrête ce truc. J'ai les nerfs rouges et mon cerveau s'échappe. Sans moi.
Bizarre de (mé)doc.

J'ai testé L'Entracte de Coutanceau, à La Rochelle

Vacances terminées, il faut remonter vers notre belle Bretagne. Trajet un peu long, on décide de faire une halte à La Rochelle.
Envie de bonne table. Recherche. Coutanceau sort du lot. Demande d'avis sur Twitter. Effectivement on me conseille Coutanceau. Le Coutanceau et le restaurant gastronomique "Les flots".
Aïe, pas de places, uniquement en terrasse. Fait pas chaud dehors le soir... Tant pis...
On se dirige vers L'entracte, un autre restaurant de Grégory Coutanceau.
Recettes Grand-mère, terroir et tradition sont ici mis à l'honneur dans des préparations de grande qualité.
Il existe un menu "Escapage Gourmande" (entrée, plat, dessert) à 29,50 euros. Très raisonnable. De mon côté, j'ai choisi à la carte. J'ai pris ça.

Foie gras au naturel de Mr Dupérier, Chutney au fil de la saison, pain Poilâne (19 euros)
> Un foie gras délicieux, une texture douce, ferme sans être dure. Le chutney aux fruits des bois était l'alliance parfaite.

Le magret des Landes cuit rosé, risotto primavera, jus de viande  au foie gras (24 euros)
> J'ai littéralement craqué sur le risotto. je n'avais jamais mangé un risotto aussi bon, crémeux de toute ma vie. Un plat sans faute.

Bande feuilletée amandine Aux abricots rôtis et son coulis, Glace au romarin (10 euros)
> J'ai fini le repas en apothéose avec ce dessert. Une tuerie.
La tarte abricot, légèrement acide, alliée à la glace au romarin m'a tout simplement fait craqué. C'est LE dessert à prendre. Si vous ne prenez pas ça, vous passez à côté d'une merveille.

# A savoir si vous êtes parents
L'Entracte propose un menu enfant à 14,50 euros.
Viande ou poisson accompagné de frites et/ou légumes. Pour les puces, ce fut un suprême de pintade (je ne sais plus quoi) accompagné une sauce d'enfer avec des frites délicieuses (on est loin de chez Quick). Elles ont adoré. En dessert, un fondant au chocolat. Délicieux.
Autre point fort pour les enfants : à leur arrivée, le serveur leur a remis un petit document avec des jeux (coloriage, questions, toussa) et des crayons de couleurs.
Les enfants sont hyper heureux (et sages) et les parents comblés.

# Un conseil
Lors de la réservation, on vous demandera où vous souhaitez être installé : à l'étage, près des cuisine, ect... Sans aucune hésitation, demandez à être près des cuisines. En effet, la cuisine est intégralement ouverte sur le restaurant. On peut ainsi admirer (admirer est bien le mot) la brigade préparer les plats sous l'oeil minutieux du Chef.

# En concusion
J'ai été emballée par cette adresse. Tout était bien. Les plats, le service, l'ambiance, la vaisselle, j'ai tout aimé.
J'ai été épaté par le calme impérial de la brigade malgré le coup de feu. Pas un mot plus haut que l'autre, tous très concentrés, un Chef qui goûte à tout (tout tout)... un vrai spectacle. J'ai adoré.
Deux saveurs me restent : le risotto incroyable et le dessert. De vrais émotions.

(Un bonjour à Manu, un des serveurs du restaurant, au service irréprochable et au grand sourire. Mes filles lui ont offert une collection de dessins !)

# Infos restos
L’Entracte
Restaurant au label "Tables remarquables" et "Châteaux & Hôtels Collections"
35, rue Saint-Jean-du-Pérot
17000 La Rochelle
Tél. 05 46 52 26 69
Fax. 05 46 41 90 80
[email protected]
-
Tous les midis de 12h15 à 13h30 sauf le dimanche jusqu'à 14h.
Tous les soirs de 19h15 à 22h30 sauf vendredi et samedi à 23h et dimanche à 22h.

# La petite histoire...
Tout commence par l'histoire d'une famille, celle de Richard Coutanceau qui, à l'âge de 14 ans, décide de consacrer sa vie à la cuisine. Il fait son apprentissage chez les Troigros puis chez Michel Guérard. Avec son épouse Maryse, il réalise son rêve en ouvrant un restaurant à La Rochelle. En 1987, celui-ci est accepté dans la chaîne des Relais et Châteaux. L'histoire pourrait s'arrêter là, mais Richard a trois enfants, et tous se lancent dans la restauration. L'aîné, Grégory, est aujourd'hui à la tête de trois restaurants à La Rochelle :Les Flots, le Comptoir des Voyages, La Cedraie et L'Entracte. Quatre restaurants : quatre adresses à ne pas manquer.

Converse, toujours au top

C'est la rentrée, toussa, faut acheter les cartables, les crayons, les double-décimètres, les putains de crayons HB2, les compas, toussa et... et... les chaussures.
Car après deux mois d'été en nu-pieds, en sandales, en tongs, les doigts de pieds à l'air, les anciennes chaussures fermées du mois de juin font "J'suis pas bien dedans..."

Donc, corvée d'achats de chaussures.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, c'est LA corvée. Tout le reste de la garde-robe, on peut y aller sans nos enfants, mais les chaussures on est obligé de les amener.
Après avoir dit non 20 fois aux chaussures à petits talons (mais il sont fous !!), aux chaussures Dora et Chiper (mais ils sont fous !!), aux ballerines vernis qu'après 1 heure porté ben y'a plus de vernis (mais il sont fous !!)... après les sempiternelles "tu touches au bout ou pas ?", "t'es sûre que c'est bon ?", "Si on le prend, faudra les mettre hein ?", "elles te plaisent, hein, c'est sûr ?", "Ca coûte cher des chaussures tu sais !"... après 2 heures d'escapades dans toutes les boutiques de chaussures pour enfants, on se met d'accord sur LA paire qui plait à l'enfant ET aux parents.
Et cette fois-çi, ça été plutôt simple l'achat des chaussures ! CON-VERSES !

Et la nouveauté 2012-2013 des Converses All star pour les petits, ce sont des Converses à lacets mais sans lacets ! Des Converses à scratchs ! Le top nec plus ultra pour l'enfant (qui peut mettre et enlever ses chaussures comme un grand), pour les parents (qui n'ont pas besoin de se péter le dos à chaque lacet à (re)faire) et pour les enseignants (qui font une tronche de 6 pieds de long dès qu'ils voient des chaussures à lacets sur nos mioches. Pour bien se faire voir, faudrait les envoyer en bottes en caoutchouc à l'école... Mais ceci est un autre (putain) de débat).

Bref, les Converses à lacets sans lacets, chers mamans et chers papas, regardez un peu !

Déjà elles sont en cuir (bien pour l'automne) et en plus on ne dirait pas qu'elles sont à scratch...

Ensuite, 2e nouveauté de l'automne-hiver, 2e effet Kiss Cool, elles ont un super revers derrière (que l'on plie ou pas au gré de nos envies)...

Et enfin, enfin, elles sont à scratch !!!!!!!!!!!!! (là, je fais un double salto arrière)

Ce qui donne (en pointure 10 UK et 26 EUR)...

Très chers grands pieds, si comme moi, vous avez craqué sur ce modèle avec revers, sachez que le modèle existe aussi pour les adultes (sans scratch, avec lacets, faut pas déconner non plus bande de fainéants !) !
Converse, All Star, modèle avec revers et avec scratch, cuir, petite pointure (ici 26) : 49,99 euros
Converse, All Star, modèle avec revers à lacets, tissu, pointure 32 : 59,99 euros

Gris déco... jusqu'au bout des doigts

C'est la rentrée, on regarde les tendances d'automne, les fringues d'automne, les chaussures d'automne, des sacs à mains d'automne, les rouges à lèvres d'automne et, et, et, et les vernis à ongle d'automne.
Finis les oranges fluos, les turquoises mer indienne, les jaunes soleil, on veut des couleurs plus chaudes, plus douces. Et ça tombe hyper bien car la tendance de cet automne-hiver 2012-2013 est "low nail", comprendre "vernis aux teintes douces". L'idée est de plonger dans le pastel chic.

En feuilletant un magazine, je suis tombée sur LA couleur à avoir : le gris pâle. Ni une, ni deux, j'ai fait le tour des parfumeries - Séphora, Marionnaud et autres - et j'ai trouvé LA bonne couleur, LE bon vernis : la laque couture, couleur Gris déco de Yves Saint Laurent.

C'est un gris très pâle très légèrement irisé. Inutile de chercher cette teinte dans une autre marque (moins chère), j'ai cherché, moi je n'ai pas trouvé, pas exactement exactement ce gris clair ; on trouve souvent des gris mais beaucoup plus foncé.


Enrichie en huiles de rose du Chili et en calcium pour renforcer, protéger et embellir l’ongle, la Laque Couture de YSL est hautement concentrée en pigments pour ne dévoiler que la couleur pure. Elle également conçue pour assurer un séchage express en quelques minutes. Pour finir le pinceau (breveté), assez large, permet une application simple et parfaite.
Bref, 100% top.

Pour les pieds, je suis partie sur un ton de gris beaucoup plus soutenu de chez Séphora.

Les produits :
> La laque couture, Gris déco, Yves Saint Laurent, 21 €
> La laque Money Maker, L18, Séphora, 4,90 €

Quand vient la fin de l'été

4 septembre.
L'été est fini. Les enfants ont leur sac à dos et leurs nouvelles chaussures.
La nostalgie des beaux moments.
L'air de la campagne. Les odeurs des arbres. Le soleil de plomb. Les reflets bleutés. Les éclaboussures. Les bombes. Les matelas colorés. Les goûters rafraîchissants. Le sucré du monoï. Les 46°. La Simca 8. Les mamelles des biquettes. Le cabécou. Les nids de guêpes et de frelons asiatiques. Cyrano. Montrachet. Les fruits de la passion. Les pastèques. Les barbecues. L'ail. Les glaces. Mon paréo. Mon chapeau. Coutanceau. Les yeux qui tirent. Le petit chat hollandais. La cueillette de mûres. Les crumbles aux mûres. Les insectes géants. Les bastides. Les vignes. Les tournesols. Les châteaux. Les nuits étoilées. Les étoiles filantes.
La nostalgie des beaux moments.

Me voilà de retour.