Du dindon à Pamela…

La vie professionnelle est faite de changements. Changements de société, changement de métier, changement de bureau, changement de collègues.

Et concernant le changement de collègues, il y a 2 catégories : ceux avec lesquels on est content de ne plus travailler et ceux avec qui on regrette ne plus travailler.

En quelques semaines, j’ai vécu les 2 cas.

> Tout d’abord, le cas Dindon. Je l’appelais ainsi avant, autant continuer… Il a été licencié, ca y est, c’est officiel. Un « DA » comme on dit dans notre jargon qui avait un égo aussi gros que…. Tiens, j’trouve rien qui existe d’aussi gros… C’est un signe, non ? Alors bye bye Dindon, bonne route. Tu verras, il existe ailleurs des gens qui ne seront pas d’accord avec toi… Oui, oui, ça existe tu sais… Et normalement, quand tu accepteras cette évidence, quand tu accepteras cet état de fait, normalement, c’est là que tu t’apercevras que des divergences d’opinion nait la richesse d’une relation. Car quand tout le monde est d’accord sur tout, les discussions s’éteignent rapidement… Tu verras… Ta pseudo-couronne (et je ne parle pas de tes cheveux !) se fanera vite...

> Ensuite, le cas Pamela. Ah, elle ! Comme je la regrette ! « DA », elle aussi, mais en toute humilité et simplicité. Elle au coup de crayon (ou plutôt de souris !), moi à la stratégie, on était un binôme parfait. Elle devançait mes impressions, mes remarques. Je la laissais s’exprimer comme elle le souhaitait car je savais que ca roulerait. Nous étions à l’écoute l’une de l’autre, et ça marchait. La preuve, regardez mon joli petit bandeau !

Tu me manques Pam.

Humainement tout d’abord, car entrer dans l’agence sans voir tes petites jambes noires dépasser de dessous ton bureau, ça fait bizarre… Ne plus faire le 133 et tomber sur ta petite voix, ça fait bizarre… Ne plus faire nos p’tites réunions de brief en cuisine devant un… 2… 3… 4… caf’, ça fait bizarre. Ne plus voir ton petit cou enroulé de 1500 tours d’écharpe, ca fait bizzare.

Et professionnellement ensuite, car une complicité pareille est, à mon sens, très rare. Tes créas me manquent. Tes petits gribouillis au crayon gris me manquent. De ne plus te dire « C’est trop petit » me manque ! Tes « c’est dans ta drop box » me manquent ! Car si je ne te l’ai jamais dit (mais comment dire ça… je suis pourtant une grande gueule, mais…) saches que je te trouve très talentueuse. Tu es partie vers un lieu Unique où je sais que tu t’épanouiras.

Et oui, la vie professionnelle est ainsi faite. Ca tourne !

Et dans tous changements, il y a évolution, apprentissage.

Merci donc à toi Dindon de... heu.. car… heu… grâce à toi… heu… À ben non, j’trouve rien à dire… Grâce à toi : rien !

Et merci Pamela pour tous ces bons moments. Pour tous ces petits zouzous, ces petites fenêtres bleues, ces petits 133, ces petites typo en corps 2,5, ces petites sucrettes, ces grosses petites boîtes à mâchouillons, ces petites créas fraîches et tourbillonnantes ! Peut-être aurons-nous la chance de retravailler un jour ensemble. Tu sais bien que je crois dans les rêves les plus fous ! En attendant, bonne route, petite Pamela…

Bibis page tournée…

P.S. : n'oubliez pas de participer au jeu "Affaire à Suivre (AAS) n°2 : Discovery One" !!!