Oui, c’est vrai, je l’avoue : ces derniers temps, dans mes billets, je me suis un peu (trop ?) lâchée côté gros mots… Entre mon post sur les gens qui conduisent comme des culs et mon coup de gueule sur le fait de connaître ou pas le sexe de bébé…, c’est vrai que je n’ai pas toujours eu un vocabulaire racinien.
Oui, c’est pas bô. C’est moche même.
Mais vous savez quoi ? Ca fait un bien dingue (que ma fille ne lise jamais ce que je viens d’écrire !!!).
Oui, ça fait du bien.
Car non, au quotidien, je ne dis pas « bordel de crotte » ou « putain de merde » à tout bout de champ, mais de pouvoir l’écrire, en l’occurrence sur un (mon !) blog : ça fait un bien de folie. Comme un défouloir, un exutoire. Comme une transgression d’enfant.
C’est vrai, les gros mots, c’est pas beau. On nous le dit depuis qu’on est tout minot (whaou la rime qui tue !). Et encore plus quand on est une fille. On sera plus indulgent envers un mec qui dit « Ca fait chier » qu’envers une fille qui dira la même chose. Dire des gros mots, c’est plus un truc d’hommes. Pas très féminin. Et pourtant, croyez-moi, ça fait du bien d’en dire ! (Et pourtant Dieu sait (qui ça ?) que je suis féminine ! Allez, les gens qui me connaissent pour de vrai, dites-le !).
Et à défaut de pouvoir en dire justement : en écrire, c’est top ! Quel plaisir de pouvoir mettre noir sur blanc « elle me casse les couilles » ou « putain de bordel de merde ça fait chier »!!
J’espère juste que ces derniers billets (et tous les autres hein !) ne vous ont pas (trop) choqués... Car sachez que ça a réellement un effet libérateur et que donc ça risque de perdurer !
Bibis crotte de merde de coucougnettes en boîte !