Tous les jours, ou presque, je vous lis. Vous, bloggeurs.
Ceux de ma blog-roll en priorité. Mes petits potes, comme j'aime
vous appeler.
Souvent vous me faites sourire. Parfois réfléchir à des choses
auxquelles je ne pense pas forcément.
Et là, je t'ai lu.
Ton billet m'a littéralement émue. Touchée. Attristée.
J'ai touché des yeux ton désarroi.
Tes lignes noires et blanches embuées de larmes m'ont tordues
les tripes.
Comme je te l'ai dit, nous ne nous connaissons pas, ou plutôt,
nous ne nous sommes jamais vus.
Et pourtant.
J'ai ressenti ta douleur, comme si elle avait été celle d'un
ami.
J'avais envie de t'ouvrir mes bras, de caresser ta tête de papa
fatigué. De poser ma main sur toi, juste pour que tu sentes
"physiquement" que j'étais là.
Moi, une bloggeuse de "loin" que tu ne connais pas.
La détresse n'est pas, à mon sens, une question de connaissance,
mais de ressenti et d'humanité.
Ton billet m'a remué.
Je pense à toi. A elle.
Je pense à toi qui lâche des mots vrais, que peu de personne ose
lâcher.
Je pense à toi.
Je pense à elle.
Je ne peux t'apporter que cela.
Mes pensées douces et apaisantes.
Pour toi. Pour elle.
Je vous embrasse tous les deux.
Je vous embrasse tous les quatre.