J'avais hâte de fermer "Tribulations d'une caissière" pour ouvrir "Petit éloge de la haine" de Nathalie Kuperman. Le titre m'avait plu, j'espérais du grinçant, du mordant, de l'acide, de la provoc. Oui... mais non.
Ce qu'il y a d'écrit au dos du livre
Moi, écrire un éloge de la haine ? Impossible : La haine, le mot même
me tait froid dans le dos. Pourquoi alors n'ai-je pas proposé de parler
de l'amour lorsque l'on m'a demandé de participer à l'aventure des
"Petits éloges". Parce que, peut-être, je n'avais rien à en dire. La
haine, j'ai essayé. Ca donné : Un clochard qui pousse au crime. une
souris qui sépare un couple, des peluches qui détruisent des enfants,
une radio qui provoque des gifles, un papier peint qui effraie, une
jupe qui mène à la déchéance, un chef qui perd Ie contrôle, une phrase
atrocement vulgaire qui permet de continuer à vivre. Petit éloge de
l'écriture de la haine serait un titre plus approprié. me sais-je dit
pour me rassurer.
Mon avis
Passez votre chemin. Le titre est aguicheur, l'intérieur est insipide. La haine, ce n'est pas ça. Nathalie Kuperman ne connait pas la haine. Nathalie Kuperman ne doit jamais avoir haï de sa vie. Tant mieux pour elle. Dommage pour le lecteur.
Ma note
Je ne note pas.
Extraits
Je n'ai rien surligné de mon crayon gris...