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18h15.Garderie.
Je vais chercher Princesse. A une petite table, elle dessine avec ses copains-copines. J'attends que Princesse finisse son beau soleil. Un papa arrive. Son fils, 3 ans et demi, dessine aussi.
"Allez, on y va" dit-il à son fils. Le petit termine son dessin.
"Il n'est même pas beau ton dessin !" lance le père.
Direct, je le fusille du regard. Mes yeux glissent sur l'enfant au visage fermé. Je tente de le consoler.
"N'importe quoi ! Il est super beau ton dessin. Ton papa il dit ça parce qu'il est super jaloux ! Tout ça parce qu'il n'arrive pas à faire aussi bien !".
L'enfant signe son prénom : "Louis". Je continue.
"Wahou ! En plus tu sais écrire ton prénom ? C'est très bien !"
Pas un sourire. Même minuscule. Même des yeux.
L'enfant a terminé.
Le père s'enfonce. "Ben, voilà, on le mettra dans les toilettes !".
Les mots me manquent.
J'ai l'impression de revivre la scène du film "Deux jours à tuer" où Albert Dupontel se montre odieux à l'égard de ses enfants qui lui offrent un dessin pour son anniversaire.
J'ai envie de crier.
De l'insulter.
J'ai mal au ventre.
La colère.
J'ai envie de prendre le petit Louis dans mes bras, de lui répéter encore et encore que son dessin est beau et que ses bonhommes me font rire. J'ai envie de lui semer des étoiles dans la tête.
Princesse enfile son manteau et son écharpe.
On s'en va.
Il est 21h09. J'ai toujours mal au ventre.
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La capote, on a beau dire, c'est indispensable, vital et toussa mais, aux dires des messieurs, c'est pas très agréable à porter. Trop difficile à dérouler, pas assez ou trop lubrifiées, trop petites ou trop grandes... Bref, malgré les efforts des marques de préservatifs, c'est le bordel.
Mais que(ue) la gente masculine se rassure, une révolution est en train de se faire grâce à la marque Coripa. En effet, Coripa propose pas moins de 55 tailles différentes de capotes. En largeur (de 41 mm à 69 mm) et, totalement nouveau sur le marché du préservatif, en longeur (de 77 mm à 225 mm) !
Autre révolution, vous pouvez combiner largeur et longeur. La capote se choisit donc à présent comme un jeans !
Comment bien choisir son préservatif ?
Téléchargez ici la feuille de mesure (fichier PDF) pour mesurer votre pénis. Imprimez la feuille à 100%, sans la réduire. Lisez les instructions, découpez le gabarit. mesurez votre biloute en érection et choisissez, dans les options, le code correspondant. Et zou !
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Au volant.
Sur le chemin école-maison.
Princesse derrière.
Il fait nuit.
Phares et lampadaires allumés.
Routes et rond-points.
Asphalte en pente.
Elle déboule.
Face à moi.
Face à moi, mais pas sur sa file.
Pas tout à fait sur sa file.
"A cheval" dirons-nous.
Une vraie fusée.
Mais qu'est-ce qu'elle fout ?
Les mains figées sur le volant.
La vitesse.
L'effleurement de la tôle.
Putain, elle va me rentrer dedans !!
Une microseconde qui dure longtemps.
Putain...
Une microseconde qui vous aspire.
Princesse.
Une microseconde qui vous bloque tout.
...
Une microseconde qui prend le contrôle.
...
Il est passé.
...
Tétanisée.
...
Un trop pressé.
Un trop à droite.
Un de trop qui a failli faire deux de moins.
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C'est un aquoiboniste
Un faiseur de plaisantristes
Qui dit toujours à quoi bon
A quoi bon
C'est un aquoiboniste
Un modeste guitariste
Qui n'est jamais dans le ton
A quoi bon
C'est un aquoiboniste
Un modeste guitariste
Qui n'est jamais dans le ton
A quoi bon
C'est un aquoiboniste
Un peu trop idéaliste
Qui répèt' sur tous les tons
A quoi bon
C'est un aquoiboniste
Un drôl' de je m'enfoutiste
Qui dit à tort à raison
A quoi bon
C'est un aquoiboniste
Qui s'fout de tout et persiste
A dire j'veux bien mais au fond
A quoi bon
C'est un aquoiboniste
Qu'a pas besoin d'oculiste
Pour voir la merde du monde A quoi bon
C'est un aquoiboniste
Qui me dit le regard triste
Toi je t'aime, les autres ce sont
Tous des cons
(L'Aquoiboniste, Serge Gainsbourg, © Melody Nelson Publishing, 1978)
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Lors de la fashion week de Milan, Vivienne Westwood a dévoilé sa collection homme automne/hiver 210. Je suis tombée dessus et vraiment - mais alors "vraiment" - j'ai eu le coup de coeur.
Un style, comme toujours avec Westwood, déjanté, que certains trouveront sans doute ridicule et qui moi, m'a beaucoup séduite.
Porter du Westwood, c'est imposer, c'est convaincre, c'est séduire, c'est être.
Messieurs, allez-y !
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Je l'ai découvert depuis quelques mois déjà et je suis réellement tombée amoureuse de son travail.
Il est capable d'aborder des sujets très variés (portraits, mode, pubs, projets artistiques déjantés, érotisme...) toujours avec un sens de l'esthétisme au plus juste et un regard sans complexe.
Très très difficile pour moi pour faire une petite sélection. So...
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Les collants, c'est comme les chaussettes, c'est con, c'est moche, mais on est bien obligé d'en mettre. Alors, évidemment, on privilégie les bas ou ça.
Mais si on veut porter du très court, du très très court, comment on fait ?
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Le collectif UrbanPorn
a lancé un projet plus que poilant : une exposition photo participative et évolutive appelée "Culture Touf".
L'idée ? Chacun et chacune d'entre nous est invité(e) à poser
un regard décalé sur ses poils (ou ses non-poils) pubiens et à partager ses créations.
Du vrai Do it Yourself érotique.
Tout le monde peut participer : les hommes (le laid, le beau, le dure, le mou qui a un grand cou, le gros touffu, le p'tit joufflu, le grand ridé, le moins pelé...) comme les femmes (en ticket de métro, en tablier de sapeur, rasée, épilée ou en buisson, version angora ou version lisse...).
Le diaporama de l'exposition est ici.
Vous êtes intéressé(e) ? Envoyez vos photos à Urban Porn à l'adresse suivante: [email protected].
> Pas de limite dans le nombre d'envoi.
> Pas de limite timing, puisque l'exposition, sur le net, est évolutive.
> Résolution minimum : 5 mégapixels (= dimensions 2592 x 1944 pixels min.).
Et si vous envoyez une photo, envoyez-là moi aussi pour publication sur le blog. L'anonymat sera gardé.
Voici quelques photos de participant(e)s...
(Merci à Mister Bear pour l'info.)
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(Nota : Billet mis en ligne le 31 octobre 2008. Je suis tombée sur lui il y a quelques jours... Un grand bond en arrière, quand j'étais dans "mon" ancienne agence, entourée de connasses. J'ai bien ri en le relisant.... So...)
... entre elles.
Et vas-y qu'on dévisage... et vas-y qu'on dé-corps-tique des
pieds à la tête... qu'on observe le boulot, à l'affût de la moindre erreur...
qu'on jalouse, l'air de rien, les nouvelles chaussures, le nouveau pantalon...
qu'on cherche une tournure pour en dire du mal.
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Ca souffle. Les pieds dans la neige. Les yeux aussi. Gros
blouson. Le portable dans la poche. La tempête plein les oreilles. Je regarde
les autres. Comme moi, têtes baissées, cheveux en vrac, les corps se débattant
contre le vent. Blanc. Que du blanc.
En haut d’une colline.
On regarde tous la ville, dans la vallée, là-bas au loin. Un paysage apocalyptique. Une ville très urbaine, complètement cramée. Noir. Que du noir. Pas un mouvement. Tout a l’air figé. Noir et figé.
Dans la ville.
On entre dans un bâtiment. Tout est sens dessus dessous. On ne voit rien. On se donne la main et on avance dans le noir à la file indienne. On se baisse, on enjambe, on se faufile, on saute. On cherche d’autres rescapés. Il doit bien y en avoir. En rester. Oui. On les voit. Une quinzaine. Avec nous, ça doit faire un petit peu moins de vingt-cinq. Leurs vêtements sont déchiquetés. Il y en a qui mesurent 5 cm. Un phénomène étrange les a touché. Ils nous expliquent que nous sommes tous prisonniers. Y’a des méchants dans le secteur.
Dans une pièce, avec un homme en vert.
L'homme ferme soudainement la porte. Une grande porte coulissante
qui se ferme de haut en bas. Ca nous coupe des autres. « Pourquoi tu as
fait ça ? » « Nous avons 11 heures. 11 heures pour
creuser. » « Mais pour creuser quoi ?? » Avec un calme
déconcertant, il m’explique que les méchants nous ont donné un gage. On doit
creuser dans le sol (du béton…) pour niquer les tuyaux de je-ne-sais-quoi et
piéger nos amis. Certains mourront. Il me dit que c'est horrible mais que nous
n’avons pas le choix. Ce sont eux ou nous.
La fameuse grande porte n’est pas fermée à fond. Je peux
voir les pieds des autres, de nos amis, dans la pièce d’à-côté. Je vois aussi
des visages, certains sont allongés, les joues à même le sol, pour voir ce qui
se passe par ici.
Le visage d’Amanda Lear apparaît. Son rouge à lèvres rouge a coulé. Sa tête est déformée.
Après ça, qui peut dire que j’ai des nuits normales ?
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L'histoire
Par le passé, Gipi avait écrit un récit basé sur le souvenir
de son père récemment disparu. Il poursuit cette veine autobiographique avec
'Ma vie mal dessinée'. S'adressant directement à ses lecteurs, Gipi nous fait
tout partager : ses peurs, ses maladies, ses souffrances, ses inhibitions, ses
descentes aux enfers, mais aussi ses amitiés, ses réflexions, ses bonheurs.
Mon avis
C'est sur que si vous avez lu l'histoire au-dessus (le blabla que l'on trouve partout et qui est sensé décrire le livre... mon cul sur la commode...), ça donne pas super super envie de le lire. Et pourtant, pourtant, vous passeriez à côté d'une vraie pépite, d'un véritable brio artistique.
Gipi nous raconte, en jonglant dans tous les sens,différentes parties de sa vie : ses mystérieux problèmes de santé concernant son pénis, ses visites médicales, sa famille, son enfance et ses peurs, son adolescence déjantée, la drogue, ses galères...
Gipi se met à nu avec une dérision éclatante et avec beaucoup d'émotion. Bien qu'on accroche à l'histoire dès LA première page, le début pourraient faire penser à un livre décousu, limite improvisé mais on sent très vite qu'au contraire, Gipi est dans la maitrise totale. Côté graphisme, même sentiment que pour l'écriture, son coup de crayon minimaliste est fluide, précis, au rythme de sa narration, en mouvement, avec des cadrages impeccables.
Un livre fort, fou, insoumis, beau à l'écriture et au graphisme magistraux.
Ma note
18/20.
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Dépouillement.
Sensualité du piano.
Fort.
En boucle.
Vraiment.
oh nothing's gonna change my love for you,
I wanna spend, my life with you,
So we make love on the grass under the moon,
No one can tell, damned if I do
forever journeys on golden avenues,
I drift in your eyes, since I love you
I got that beat in my veins for only rule,
Love is to share, mine is for you...
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Tous les jours, comme 62% des familles françaises, j'achète du pain. Je n'aime la baguette que je trouve trop sèche, pas assez savoureuse (0,75 euros), donc j'achète une flûte Gana, plus chère (1,15 euros) mais mille fois meilleure.
Et puis, aujourd'hui, zou, je vais chercher ma flûte et hop, que me dit ma boulangère ? "1,20 s'il vous plaît !". Ben flûte !
Ni vu ni connu, 0,05 cents d'euros d'augmentation.
Alors on peut se dire, "ouais, 0,05 cents, c'est pas grand chose." Mais si on calcule un peu, on s'aperçoit au bout du compte que 0,05 cents peut donner des sommes considérables...
En comptant une vente de 100 Ganas par jour (moyenne basse), le calcul est rapide. 0,05 x 100 Ganas x 365 jours : on arrive à 1 850 euros par an en plus dans la poche du boulanger. J'aimerais avoir la même augmentation ! (Bill si tu me lis...)
Et sachant que mon cher boulanger avait déjà augmenté sa Gana début 2009 de 0,05 euros (de 1,10 à 1,15 euros), je me dis qu'être boulanger, c'est carrément le bon plan.
Et encore, ce calcul n'est QUE sur la Gana ! J'ai pas fait gaffe à la baguette, si elle avait augmenté ou non, mais c'est sûrement pareil. Et 0,05 euros d'augmentation sur la baguette, vu le nombre vendu par jour (entre 200 et 400 selon les boulangeries), c'est carrément le jackpot assuré (entre 3 650 et 7 300 euros annuels tout bénéf).
Avant on disait à son enfant "soit docteur", en fait, maintenant, il vaut mieux dire "soit boulanger, mon fils !".
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La kestion passikon # 33 :
90% des accidents arrivent à 10 kilomètres de chez soi. Ne serait-il pas plus simple de déménager ?
Bah ouais !
Retrouvez toutes les kestions passikons ici.
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Ouais, aujourd'hui, je vais faire ma ronchon. Et vous avez de la chance (ou pas), parce qu'en la matière, je suis au top. Ronchon en ce début d'année ? Oui, justement, ronchon PARCE QUE début d'année. Parce que début d'année voit forcément les "Bonne année" et "Meilleurs voeux".
On va entendre ces mots-là une quinzaine de fois par jour (moyenne basse), du collègue à la maîtresse d'école en passant par le fournisseur, le confrère, la caissière, le pharmacien, le serveur, la cliente, le frangin, le facteur, Vertbaudet, La Redoute et toussa.
Et moi, ca me saoule.
Ca me saoule, car personne ne dit ça avec ses tripes... ou au moins avec son coeur... ou au moins avec sa tête.
"Bonne année" comme un "j'm'en fous"...
Un "Meilleurs voeux" entre cinquante autres "Meilleurs voeux" d'avant et 150 autres "Meilleurs voeux" d'après.
L'ado va souhaiter la bonne année à Mère-Grand en espérant grapiller un bifton de 50 euros, la boulangère va nous tartiner de ses meilleurs voeux chaque jour du mois de janvier en espérant nous vendre plus de galettes, les politiques en espérant nous prendre pour des cons.
Le "Bonne année" rejoint donc la série de mots qui sont "offerts" sans aucune saveur, au même titre que le "comment vas-tu ?", "je te promets..." ou encore "je t'aime".
Je vous l'avais dit, aujourd'hui, je fais ma ronchon.
Aujourd'hui, je ne vous souhaite donc pas une bonne année... car moi, la bonne année, je vous la souhaite tous les jours.
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Ces derniers jours ont été chargés de choses à fêter... Mon 1000e billet, mon anniv, Noël, le Jour de l'An...
Mais il y a eu autre chose.
Importante pour moi.
Le 22 décembre dernier, mon blog, Ladyblogue, fêtait ses 4 années d'existence.
Au début, je ne savais pas dans quel monde je rentrais. Je ne savais pas que j'allais m'y plaire à ce point. J'avais créé Ladyblogue en pensant que cela n'allait pas durer. Et puis si. Me voilà encore là, 4 ans plus tard. Parce que j'aime ça. J'aime écrire, j'aime cet électisme, j'aime ces échanges, j'aime vous lire, j'aime savoir que vous êtes là, juste derrière.
J'ai cherché quoi faire comme petit truc pour fêter "l'évenement". Recherche dans mes archives, apprentissage d'un logiciel de montage vidéo et hop, voici le résultat.
Pour tour dans ces quatres dernières années, dans ma petite vie, dans mon petit moi.
Encore une fois, merci d'être là.
Je vous embrasse.
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