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Parfois, de petites choses peuvent changer la vie. Des petites choses de rien du tout : une attention, un geste, une façon de faire...
Le psychologue Richard Wiseman a réuni des études mises au point dans les laboratoires de sciences du comportement des meilleures universités du monde et qui prouvent que de petites décisions peuvent provoquer des grands changements dans notre vie.
Tout ça, en quelques minutes seulement...
Voyez plutôt !
Savez-vous que...
- ... vous avez 88 % de chances supplémentaires de récupérer votre portefeuille perdu si vous y avez glissé la photo d’un bébé,
- ... vous avez plus de chances d’être embauché si vous commencez par parler de vos faiblesses,
- ... la meilleure façon de se faire apprécier n’est pas de rendre service mais de demander un service,
- ... l’on est plus créatif en restant seul et allongé dans son bureau qu’en participant à un brainstorming,
- ...une plante verte sur votre bureau augmente de 15 % votre productivité,
- ... vos chances qu’une femme accepte de danser avec vous augmentent de 20 % si vous lui touchez le bras en lui posant la question.
"59 secondes pour prendre les bonnes décisions", de R. Wiseman. (Ed. Jc Lattès)
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Ca m'a énervé.
Hier, c'était la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
C'était aussi la journée de la jupe (l'anti-burqua... je me marre...) lancée par l'association Ni putes ni soumises (NPNS).
Evidemment, je suis pour le fait que l'on parle des violences faites aux femmes. Je ne manque jamais (rarement) de publier une pub ou une info sur le sujet. Billet sur les violences conjugales, actus, vidéos, publicités (j'ai posté cette vidéo sur la lutte contre le viol avant-hier)... à chaque fois qu'une info touche de près ou de loin ce sujet, je réponds présente.
Mais hier, ca m'a fait chié. Plus que d'habitude.
J'ai un peu lu la presse écrite, un peu écouté la radio, un peu lu les articles sur le web (sites d'infos & blogs), certes tout le monde en parlé. La jupe, pour ou contre, le nombre hallucinant de victimes, des témoignages, de victimes, d'entourage, de policiers, de membres d'associations, toussa. Oui, c'est bien. Et il faut. Oui, il faut savoir. Oui, il faut entendre.
Il y avait aussi, et j'en viens à mon coup de gueule, souvent des articles, des pubs, des dossiers sur des sujets du style "comment "repérer" une femme battue" et "la honte des autres qui voient et qui ne disent rien".
La honte de ne rien dire, la honte du silence, la honte de la non-dénonciation. Oui.. oui... certes, certes, c'est important de rappeler qu'on doit ouvrir nos gueules puisque pour certains, ce n'est pas une évidence. (Encore une histoire de couilles...).
Mais la honte de tabasser une femme ? La honte de violer ? Rien. Je n'ai rien lu là-dessus. A croire qu'on se trompe de coupable.
Les vrais coupables ne sont pas ceux qui n'osent rien dire, ce sont ceux qui osent lever la main, taper du poing, ceux qui pensent que le fait d'avoir une bite donnent une suprématie indiscutable sur l'autre, ceux qui pensent que la femme leur doit tout : leur respect comme leur cul.
Aucun article là-dessus. j'en sais rien moi, le témoignage d'un tabasseur, le témoignage d'un violeur, comprendre le mécanisme, ce qui leur passe par la tête avant, pendant et après. Si il y a pléthore de documents sur le "comment repérer une femme battue" (d'ailleurs, quand tu les lis, tu es désappointé par tant de banalités... bref...), pourquoi n'en ai-je trouvé aucun sur le "comment repérer un homme potentiellement violeur" ? N'y-a-t-il pas des signes ? Mêmes infimes ? N'y a-t-il pas une sorte de "portrait-robot" de "prédiction" au viol, aux coups ? J'en sais rien en fait...
Ce qui m'a dérangé, c'est que l'on axe toujours l'angle de traitement de l'info vers la culpabilité infondée de la victime, de la culpabilité des tiers qui se taisent et ne font rien... et que l'on a tendance à oublier que les vrais coupables, les seuls vrais coupables, les seuls ultimes coupables, ce sont les hommes.
Et je pense que les femmes battues, je pense que les femmes violées ont aussi besoin de comprendre pourquoi ces hommes font ça, comment ils en sont arrivés là. Ca ne permettra aucun pardon, seulement une bribe d' explication à l'insoutenable, à l'inconcevable.
Chiffres :
Numéro d’appel d’urgence en cas de violences en tout genre : 3919
> 1 femme sur 10 a été violée ou le sera au cours de sa vie.
> 200 femmes sont violées chaque jour en France, soit 75 000 par an. Dans 80% des cas, l'agresseur est connu de la victime, et un tiers des viols a lieu au sein du couple.
> Le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans violentées est passé de 636 000 à 654 000 en 2008 et 2009.
> 140 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon l’année dernière, ce qui revient à dire qu’une femme meurt tous les trois jours dans ces circonstances en France en 2010.
> 96 % des auteurs de viol sont de sexe masculin et 91 % des victimes sont de sexe féminin
> 1 victime seulement sur 10 porte plainte.
> 2% des violeurs sont de fait condamnés.
Sources : ministère de la Justice et du Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV)
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Un livre court qui se lit en une heure à peine.
L'histoire d'un jeune retraité qui décide d'adopter Léo, un petit vieux de 99 ans, rencontré dans la maison de retraite où séjournait sa tante.
Il nait alors une amitié, un tendre désir de partage. Léo perd peu à peu ses facultés, la vieillesse et la maladie vont rendre les choses compliquées. La tendresse vacille face à la lourdeur du fardeau...
L'écriture de Pierre Gagnon est très simple ; mais la simplicité signifie souvent un travail énorme. Les phrases sont justes, précises.
Un livre subtile.
A lire.
Extraits :
"Léo est devenu vieux. Les vieux oublient, s'étouffent, font répéter, voient trouble, tombent, n'en veulent plus, en veulent encore, ne dorment plus la nuit, dorment trop le jour, font des miettes, oublient de prendre leurs médicaments, nous engueulent tant qu'on serait tenté de les engueuler à notre tour, pètent sans le savoir, répondent quand on n'a rien demandé, demandent sans attendre de réponse, échappent puis répandent, ont mal, rient de moins en moins, gênent le passage, s'emmerdent, souhaitent mourir et n'y parviennent pas..."
« Certains jours, en après-midi, il n’a envie de rien. Il s’installe alors au salon pour ne plus bouger. Il peut y demeurer pendant des heures. Je glisse un oreiller derrière son dos pour l’aider à tenir. Il attend quelqu’un… Plus tard, devant l’évidence que personne ne viendra, il se remet en route pour sa chambre ou la salle de bains. Voilà, c’est tout. Ça s’appelle vieillir. Jamais on ne raconte ces choses-là, bien sûr. Ça n’intéresse personne. »
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On le sait, le web est devenu un outil indispensable dans le processus d'achat. Les sites d'avis, de notations pullulent dans tous les domaines : jouets, restaurants, livres, spectacles, téléphonie... restait plus que les médocs. Et bien, voilà que c'est chose faite !
Depuis le 17 novembre, le site Meamedica.fr permet à tous les français de donner leur avis sur les médicaments et de les noter en ligne. En quelques jours, les internautes ont déjà publié plus de 2 077 avis, chiffre affiché sur le site au moment où j'écris ces lignes. Plusieurs critères permettent de noter le médicament : son efficacité, ses effets secondaires et leurs gravités, la facilité d’utilisation et la satisfaction générale. Les notes globales sont représentées par des étoiles (illisibles), de une à cinq.
C'est la société néerlandaise Insight Pharma Services BV qui a mis en place cette plateforme qui existe déjà aux Pays-Bas (http://www.mijnmedicijn.nl/), en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Deux autres sites devraient être lancés très bientôt en Espagne et en Italie.
La société néerlandaise, assure que "avant d’être mis en ligne, chaque avis est contrôlé par un pharmacien afin de garantir la qualité du site" (1). Pourtant aucun pharmacien français ne travaille pour Méamédica, qui ne possède, en outre, aucun bureau en France (2). Toujours selon le site (1), les avis sont également surveillés de manière technique pour éviter les témoignages multiples provenant d'une même adresse IP, etc.. (truc de base... foutage de gueule...). Il se revendique également "indépendant et donc pas lié à quiconque dans le monde médical ou pharmaceutique". Ils disent être "financés par un investisseur privé qui ne souhaite pas donner pas son nom".
Questions en vrac :
> Qui est vraiment cet "investisseur" ? Laboratoire/acteur de l'industrie pharmaceutique ?
> Même s'il est mentionné dans le site que le choix d’un médicament est toujours de la responsabilité d’un médecin et qu'une expérience personnelle peut s’avérer très différente d’un individu à l’autre, les internautes garderont-ils ces réserves à l'esprit ?
> Les internautes fournissent-ils suffisamment d'indications pour éviter les méprises ? Comment on pourra savoir quel médicament est responsable de tel effet, alors que certains patients ont des effets croisés lorsqu'ils suivent plusieurs traitements ?
Le médicament n'est pas un produit comme un autre, il se juge sur des multitudes de protocoles (objectifs surtout mais aussi subjectifs), sur la durée, sur l'analyse statistiques des effets en fonction de l'âge, du sexe, des pathologies, des antécédents, des traitements suivis...
Mais bon, le site a de beaux jours devant lui, car plus de 10 avis ont été enregistrés depuis que j'ai commencé à écrire ce billet...
(1) Lire dans "Questions fréquentes"
(2) Source Rue89.
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"Si vous deviez me conseiller un seul blog mode, ca serait lequel ? #questionquifache "
Voici un des messages que j'ai écrit la semaine dernière sur Twitter.
Je savais bien que la question allait un peu gêner, d'où le hashtag #questionquifache.
Un pavé dans la marre aux canards (ou une Repetto dans la marre aux dindes). (Attention : humour).
D'habitude, les réponses aux questions sur Twitter fusent pas mal. Le nom d'un acteur qui nous échappe, la manip à effectuer sur Mac pour faire ceci ou cela, l'endroit sympa où passer ses vacances, le dernier portable à acheter... bref, d'habitude, les réponses ne se font pas prier.
Mais là, motus et bouche cousue.
On ne m'a rien répondu, à part des trucs du style "et ben, tu vas te faire des amis toi", "tu n'auras pas de réponses", "personne ne va oser se mouiller" et toussa.
"Personne ne va oser se mouiller".
C'est dingue quand même. Je demandais "juste" l'adresse d'un blog mode sympa, pas une dénonciation, pas une trahison, pas une accusation. Juste l'adresse d'un blog mode, c'est tout.
Personne n'a voulu répondre. Personne n'a eu les couilles de se lancer, de donner sa préférence. La préférence n'est en rien un reniement. Juste une préférence, un petit faible, une affinité particulière.
Des blogs mode pullulent. Y'en a pléthore ! Alors, oui, je pourrais taper dans Google "les meilleur blogs mode" et je serais tombée sur des sites/blogs (comme lui, lui ou lui) qui donnent une liste (basée sur... ?) des blogs dits influents. Je serais tombée sur le blog de Garance Doré, de Betty, de Café mode, de Caroline Daily, de Fonelle et toussa. Mais les blogs dits influents sont-ils pour autant les plus sympas ? Question.
Et puis moi, je cherchais des réponses de ceux qui me suivent sur Twitter, de mes followers. Pas de Google ou de sites/blogs que je ne connais ni d'Êve ni d'Adam. Je voulais des réponses de ceux que je suis et dont je commence à connaître (un peu) les goûts ; et je voulais des réponses de ceux que je ne suis pas et qui auraient eu la petite phrase qui fait tilt et qui donne envie d'en savoir plus, sur le blog en question comme sur eux-mêmes.
Mais non, personne n'a voulu répondre. Sujet qui fâche. Apparemment.
Une question en amenant une autre : qui a des couilles ici ?
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Suit Supply, créateur néerlandais de costumes pour homme, a lancé une campagne de pub osée pour sa nouvelle collection appellée "Shameless" (sans honte). Entre voyeurisme et porno-chic, les clichés de la marque font scandale. Comme souvent dans ces cas-là, certains sont pour et d'autres sont contre.
Dévoilée aux Pays-Bas et en Angleterre, cette série de photos dérange de nombreux clients qui estiment que cette campagne est sexiste et misogyne.
A part la photo juste au-dessus, le reste des clichés laisse tout de même à désirer. Ok, sourire pour ceux de la petite culotte ou du café dans la cuisine, mais à part cela, on est dans le déjà vu, dans le shooting non construit.
Faire le buzz, c'est facile. Mais le faire bien, c'est autre chose.
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Repérée sur Twiiter, c'est une info qui m'a beaucoup plue : il est désormais possible de regarder le journal télévisé du jour de sa naissance.
Grâce à un partenariat signé entre Dailymotion et l'INA (Institut National de l’Audiovisuel), vous pourrez voir ce qu'il s'est passé le jour où vous êtes né.
Tous les JT ne sont pas disponibles ou en intégralité mais il y en a quand même beaucoup (50 000 vidéos d'archives) et surtout, on peut remonter assez loin, jusqu'en 1971.
Me concernant, ben c'est "24 h à la Une", c'est en noir et blanc, je ne connais même pas le présentateur (les boules), ca parle du sommet de Copenhague (comme quoi, le monde est un éternel recommencement...), de boxe avec la rencontre entre Fabio Bettini et Nessim Max Cohen, de la (non)fusion des communes de Héricourt et de Roquefort (no comment), des oscars de la radio et de la télévision par Télé Magazine, d'une longue interview (15 min) de François Mitterand, à l'époque premier secrétaire du parti socialiste, et de la bourse (Napoléon : 142,70 - Dollars 4,7).
Au-delà de ces infos somme toute intéressante, c'est l'évolution de la présentation et du traitement de l'information qui m'a captivée. Présentateurs, postures, liberté de ton, angles de traitement, gestions des directs et de la proximité, dérives entre information/éducation/divertissements et l'audience/orientation/manipulation...
Il est donc sympa de regarder le journal du jour de sa naissance, mais il est encore plus passionnant de taper des dates "au pif" pour voir l'évolution du journal télévisé du début (enfin.. depuis 1971 sur le site) à aujorud'hui.
Le journal télévisé de votre naissance : http://www.dailymotion.com/sas/jtn#.
Infos + : Le premier journal télévisé français est diffusé le 29 juin 1949 à 21 heures avec des reportages commentés en direct par Pierre Sabbagh depuis la rue Cognacq-Jay à Paris. Un présentateur fait son apparition à l'écran en 1954. Pour en savoir plus sur l'histoire du journal télévisé, c'est ici.
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Sublimissime.
Tel est le mot que j'ai prononcé à la fin du film.
Sublimissime.
Une histoire sombre.
Le film suit une journée, en 1962 à Los Angeles, de George Falconer, un professeur d’université qui a perdu son compagnon, Jim, dans un accident tragique. Solitude, isolement, minorité (ici l'homosexualité). Universel.
Un acteur phénoménal. Colin Firth.
Des émotions sensibles à chaque seconde. Prix d'interprétation masculine à la Mostra bien mérité.
Un sens de l'esthétique étourdissant.
Tom Ford, couturier parmi les plus influents de ces dernières années, use de son œil magnétique et frôle d'après moi la perfection cinématographique. Cadrages, plans, décors, lumières, costumes, travail de la couleur (énorme), musiques... tout est magnifiquement pensé. Avec infime poésie et mélancolie.
"A single man" de Tom Ford. (2009)
A voir absolument.
Et pour une fois qu'une bande-annonce est bien faite, la voilà.
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La nuit, quand j'éteins la lumière, quand je ferme les yeux, j'écris. J'écris et j'écris encore. Loin de la feuille de papier blanc et du stylo noir. Plus loin encore de l'écran et du clavier. J'écris avec fougue, avec effervescence, avec violence. Les mots se succèdent, se chevauchent même. Les phrases ne s'attendent pas les unes les autres ; elles sont liées, enchaînées, solidaires, furieuses.
La nuit, quand j'éteins la lumière, quand je ferme les yeux, tout est fluide. Pas de silences, pas d'hésitations, pas de blocages. Les mots s'évadent créant ma propre surprise. La nuit, je me sens femme de plume. Le mot exact à la place exacte avec l'exacte formule. Le meneur est débraillé, relâché. Tout sort. La forme avec le fond. Le fond avec la forme. Accouplés.
La nuit, quand j'éteins la lumière, quand je ferme les yeux, j'essaie d'imprimer cette effusion. Avec peine. J'essaie de retenir les tournures obligatoirement raccourcies.
Le matin, quand la lumière est déjà là, quand j'ouvre les yeux, le bouillonnement s'est évaporé. Il ne reste plus que quelques gouttes transparentes. Et une reproduction amputée.
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Je veux qu'on m'aime.
Pourquoi je ne le dirais pas ?
C'est comme ça aujourd'hui, les gens craignent d'avouer vouloir être aimés. Ca parait hautain aux yeux de certains, voir condescendant. Demander de l'amour ne se fait pas. Il est mieux vu de demander du fric...
Reclamez de l'amour et vous passez pour l'immature, pour le gamin, pour l'exigeant, le complaisant.
Je veux qu'on m'aime. Et bien, en plus.
Pas pour l'admiration. Pas pour la facilité.
Je veux qu'on m'aime absolument.
Loyalement.
Pas pour le décorum.
Je veux qu'on m'aime assez pour me prendre dans les bras. Pour m'engueuler quand il faut. Pour me dire les choses librement. Pour me croire sur ou sans parole. Pour prendre le temps de m'écouter. Pour me comprendre sans juger. Pour me parler. Pour se livrer. Pour être soi. Pour me laisser rester enfant. Pour me laisser être femme.
Je veux qu'on m'aime fondamentalement.
Je le dis. Je le crie.
Sinon, rien.
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Rien.
Rien ne vient, rien ne sort. Je regarde mon ordinateur, cette page à écrire. Et puis rien. Pas d'envie. Pas de motivation. Pas ce petit quelque chose qui m'a toujours plu, qui m'a toujours fait avancer.
Rien.
Se forcer un peu en se disant que ca va venir ? Le fameux c'est en mangeant que l'appétit vient ? Laisser reposer la pâte à émotions ? Ou quitter l'affaire ? A la va-vite, à la sauvage, à la loyale. Au choix.
Le va-et-vient.
La va-et-rien.
Quand on ne sait pas où l'on va, le chemin parait fastidieux.
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Réalisé par le collectif Pleix, cette vidéo donne un coup de vieux à tout le monde ! Mêlant formes poétiques, narrations décapantes et esthétique avant-gardiste, le tout avec une pointe d’absurde et d’humour noir, voire corrosif, l'empreinte de Pleix est bien là.
"Créé en 2001, Pleix est un collectif de sept artistes parisiens, — infographistes, graphistes musiciens — alternant réalisation de travaux alimentaires tels que des clips vidéos et des publicités avec une recherche esthétique et plastique personnelle. Leur univers emprunte au jeu vidéo, au cinéma, à la musique électronique, mais aussi au design graphique et aux arts plastiques.
Ils travaillent souvent par ordinateurs interposés, se voyant très peu, avec des moyens matériels très peu importants. Une simple caméra DV leur suffit à acquérir la matière suffisante pour réaliser une nouvelle vidéo, l'essentiel du travail se faisant par ordinateur. Pleix réutilise les moyens et codes visuels de la publicité, en les exagérant volontairement afin de mieux les détourner et dénoncer, avec un humour qui leur est propre, la chosification et la deshumanisation de l'individu par la société de consommation. Dans Pride's Paranoïa, le personnage principal se transforme peu à peu en machine -- les différents objets des vitrines et supermarché de Future City s'agglutinant autour de lui comme s'il était aimanté --, caricature féroce du consommateur «terriblement fier», désirant se défaire de son «complexe de superhéros» en achetant compulsivement, et qui ne «peut pas dormir tant que ça n'est pas fait». De la même façon, les personnages du clip Itsu, réalisé pour le groupe Plaid, se transforment petit à petit en psychopathes sur fond de diagrammes des bénéfices de l'entreprise dont ils font partie.
L'empreinte de Pleix pourrait également être un travail commun sur les limites, les contradictions, les accidents qui montrent ces états d'incertitude, de fragilité inhérents au monde numérique."
(Sources : Wikipédia.)
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Premier single du dernier album de Louis Chédid, "On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime, qu'on les aime".
J'aime le titre de l'album.
J'aime la chanson "Tu peux compter sur moi", en duo avec son fils, Mathieu.
J'aime beaucoup beaucoup le clip.
Ouvrez les oreilles et les yeux.
Un très très bon moment.
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Des jours et des semaines que j'en parlais. Concert de Moriaty. Les enfants étaient chez leurs grand-parents, on pouvait donc se programmer un p'tit concert tranquillou. Moriarty, ca allait être chouette.
Départ, 45 min de bagnole. J'avais hâte.
On se gare.
Y'a du monde.
On se dirige vers la caisse, à l'entrée.
"2 places s'il vous plait".
Grimace de la nana derrière sa vitre.
"Il ne reste plus qu'une seule place..."
IL NE RESTE PLUS QU'UNE SEULE PLACE.
IL NE RESTE PLUS QU'UNE SEULE PLACE !!!
PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, IL NE RESTAIT PLUS QU'UNE SEULE PLACE !!!
C'était vendredi dernier et ca m'enerve encore.
AHRGHRGH####@@!!!!GGGRR !!!
Heu... quand on est dans une période "poisse", ca dure combien de temps ?
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Aux infos, presque quotidiennement, on nous annonce qu'une personne s'est suicidée sur son lieu de travail. Trop de pression, conditions de travail montrées du doigts, harcèlement moral... et toussa.
Un homme, une femme, un homme, un homme... Ca s'accumule, ca s'empile, on fait même plus gaffe. Et même parfois on lance une vanne débile sur le sujet.
Jusqu'au jour où la personne en question est une connaissance.
Jusqu'au jour où la personne en question estun membre de la famille.
Jusqu'au jour où la personne en question est un cousin.
C'était il y a une semaine.
Il s'est pendu dans son bureau.
Une femme. Deux grandes filles. Des petits-enfants. Des amis.
Il est parti bosser comme tous les matins, mais ce jour-là, il était au bout de la corde.
Au bout de la corde et personne n'a rien vu venir.
Ou personne n'a rien dit.
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Terence LacroiX (avec un grand X), comédien d’improvisation belge, fait le buzz semaine après semaine grâce à ses vidéos.
Qu'arrive-t-il quand il se fait passer pour un mendiant dans le métro ? Un mendiant un peu particulier puisqu’il ne demande pas d’argent ou de ticket-resto mais moins d’indifférence à son égard et pourquoi pas un sourire voire une poignée de mains.
Qu'arrive-t-il quand, toujours dans le métro, il propose tout simplement une poignée de main pour dire bonjour... 36% de réussite...
Et vous ? Comment auriez-vous réagi ?
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La mère :
Après avoir fait toutes les boutiques de la ville, elle trouve enfin la paire de chaussures qu'elle cherchait. Hop, un 38 siouplait madame. La mère essait un pied. Super. Elle demande l'autre pied. ... ... ... bah y'en a pas. Impossible de trouver l'autre 38. Dépareillé. Rare mais ca arrive. C'est possible de ramener une paire de Brest ou de Lorient ? Nan. Ah... Nan je vous dis. Au bout de 10 min, la stagiaire du magasin, en formation à Nantes la semaine suivante, propose alors d'en ramener un paire.
La mère a ses chaussures.
La père :
La mère va chez Zara à Brest. Elle achète une paire taille 42 pour le père. Elle sait que le père a déjà acheté une paire de tennis dans cette boutique, c'est impeccable. Retour à la maison. Trop petit. Les parents du père, rennais, de passage, proposent de les ramener avec eux à Rennes pour les échanger, prendre un 43 et de les renvoyer chez nous. Ok. Seulement à Rennes, pas de 43. La boutique rennaise demande un 43 à la boutique brestoise. Brest envoie à Rennes. Les parents envoient à Quimper. Trop petit.On va à Brest. On échange les chaussures contre un super sweet.
Le père n'a pas ses chaussures (mais a un super sweet).
L'aînée :
Après maintes boutiques visitées et maintes chaussures essayées, achat d'une paire de bottes CKS pour Princesse Aînée. Super. 2 semaines après, les chaussures se décousent. Vu le prix (100 euros), retour à la boutique. Pas d'échange pour l'instant, essai de réparation chez le coordonnier de la marque. La paire revient 1 semaine après.
L'aînée a ses chaussures.
La cadette :
En allant apporter les bottes décousues de l'aînée, la mère et le père en ont profité pour acheté une paire à Petite Fée Cadette. Après maintes chaussures essayées, un paire de Romagnoli est choisie. A la caisse, la vendeuse s'apercoit d'un problème de fermeture. Appel à la boutique de Brest. On en renvoit une. Quelques jours après, on va chercher la paire (en même temps que la paire de l'aînée). Bien. Retour maison. lendemain, départ en vacances. Hop, viens mettre tes chaussures. Problème. Défaut de couture à l'intérieur. Impossible de mettre les chaussures. Retour boutique. Une semaine après, une nouvelle paire arrive.
La cadette a ses chaussures.
Je veux bien passer mon tour maintenant.
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