3 nuits. 3 films. 3 styles. 3 films à voir. "A bout portant" Policier. Scénario très bien foutu, un rythme de fou, des acteurs impeccables. "Elle s'appelait Sarah" Drame. Un film qui m'a boulversé.Rafle du Vel d'Hiv, secrets de famille. Des jeux d'acteurs incroyables. Des larmes. Même le lendemain. Même aujourd'hui. "Le nom des gens" Comédie.Un film original, très drôle, léger et profond à la fois. Un film libre.
Journée en mer sur mon p'tit Zodiac. Soleil à gogo. Bronzette. Lecture les doigts de pied en éventail. Et pêche. J'ai attrapé un poisson. Et ce poisson a une particularité. Savez-vous laquelle ?
Je quitte l'agence. Je chevauche ma Polo. Sur la route, de l'autre côté de la voie, un couple se promène, 65-75 ans, peut-être plus. Par terre, un passage avec des petits cailloux blancs. La femme dérape, glisse, tombe à genoux. Le mouvement est si rapide qu'il lui fait perdre l'équilibre ; c'est son buste tout entier qui tombe à terre, le visage cogne au sol. Je regarde dans mon rétro, je vois la femme allongée. Bouge-t-elle ? Je cherche un endroit pour faire demi-tour. Je rejoins le lieu de l'accident et me gare sèchement. Le couple est là, la femme s'est relevée. Le visage en sang, le front et nez rouges et bleus, elle les tamponne doucement avec un mouchoir en tissu rayé. Je demande si ça va, si je peux les aider, passer un coup de fil - je doute qu'ils aient un portable - ou les amener chez eux avec ma voiture. La femme est gênée. "Non non, on est à 2 min...". J'insiste, son visage tuméfié me fout les jetons. Si ca se trouve, elle s'est cassée le nez... J'aimerais m'approcher d'elle et soutenir son corps sous le choc. Mais je n'ose pas. Elle prend de la distance, comme déjà en route pour chez elle. Je vérifie du regard si elle marche droit. Son mari tente de la persuader d'accepter mon aide. Je le sens inquiet pour son épouse. Moi aussi. Mais elle refuse. Je ne sais pas si c'est de la gêne, de la fierté ou de la méfiance. J'insiste une dernière fois, encore une fois, au cas où. "Non, non.. c'est gentil...". Je me dirige vers ma voiture, le ventre noué de laisser cette femme aux cheveux blancs partir le mouchoir en sang collé au visage. Son mari s'apprête à la suivre, s'arrête, me regarde, silencieux. "... Je tiens à vous remercier de votre geste... je suis vraiment touché... Merci..." Lui aussi est sous le choc. Il a les larmes aux yeux. Je réponds qu'il n'y a pas de quoi, que c'est tout à fait normal. Je monte dans ma bagnole. J'ai les mains qui tremblent. La vue du sang sans doute... et aussi l'émotion de ce papy. Ce soir, je pense à eux.
Voici le tout nouveau spot TV pour Evian. Un film dans sa version longue 90″ réalisé par l’agence BETC Euro RSCG et Legs sur le titre “Wordy Rappinghood”, réinterprété par DJ Mehdi et Uffie. Ca m'a fait sourire et ca fait du bien.
Une voiture en rade. Une baignoire qui déborde. Une rencontre avec des poux. Un sèche-cheveux qui lâche. Un perçage dans une gaine électrique. Une hernie discale qui vient changer les plans. Heu... comment dire ?
Avant, il fallait se lever de son canapé pour aller changer de chaîne. Et puis comme nous sommes de gros fainéants, on a inventé la télécommande. De notre canap', il nous suffit aujourd'hui d'appuyer à distance sur le petit boitier magique, et hop, changement de programme.
Et si je vous disais que le mois prochain, il existera quelque chose de plus simple et plus rapide ? L'e-mode : la télécommande qui vous permet de choisir vos programmes via la pensée ! Oui, oui, cette télécommande révolutionnaire permettra de choisir le programme tv désiré via la pensée. Parmi les chaines disponibles, l’e-mote détermine qu’elles sont les chaines qui répondent à vos envies et transmet l’information au téléviseur.
Grâce à un capteur temporal, e-mote analyse votre activité neuronale. Enregistrées et décodées en une micro-seconde, les informations sont immédiatement diffusées à votre écran par infra-rouge, pour activer le programme le plus pertinent par rapport à votre envie.
Design épuré à la Apple, lignes minimalistes, l’e-mote sonne comme une révolution .
Info ou intox ? L’e-mote serait disponible à partir de mai prochain !
Brochures, affiches, prospectus, annonce-presse... on commence tous à en voir partout, la vague des codes 2D est arriver en France.
Mais code 2D, késako ? Un code 2D est tout simplement un code barre à deux dimensions qui prend la forme d'un petit picto composé de petits carrés de tailles variables. Il a l'avantage, contrairement à nos codes barres habituels (ceux que l'ont voit sur nos paquets de biscottes ou nos bouquins), de pouvoir stocker beaucoup, beaucoup plus d'informations, tout en étant petit et rapide à décoder. La plupart du temps, on voit des codes 2D noir et blanc (un peu moche à insérer dans une créa), mais sachez que l'on peut faire des trucs très graphiques avec (on a le droit à 30% de "déformation" créative...).
Mais ca sert à quoi ? Pointez l'appareil photo de votre smartphone sur sur le code 2D et aussitôt votre appareil vous dirige sur des infos multimédias (une page Web, une vidéo...), des coordonnées personnelles (nom, prénom, adresse, tél, Msn ), des informations sur un produit/une entreprise... En gros, c'est ça un code 2D. A chaque code correspond un contenu. En prenant le code en photo, vous accédez directement à l’information proposée, sans avoir à saisir une url ou faire une recherche sur votre mobile.
Des exemples ? > A bien à vendre/à acheter ? L'affiche porte un code 2D ? Vous scannez et vous êtes en ligne avec le site internet de l'agence immobilière, sur la page décrivant le bien immobilier que vous venez de voir.
> Vous venez d'acheter un meuble Ikéa et vous galérez à comprendre la p***** de notice de montage ? Demain, vous scannerez le code 2D et vous tomberez sur une vidéo qui vous montrera clairement comment monter votre meuble.
> Vous êtes dans le métro, vous voyez l'affiche d'un spectacle qui a l'air sympa. Hop, vous scannez le code 2D et vous tombez sur un extrait du spectacle.
> On a tous des tonnes de cartes de visite dans nos bureaux... "Qui c'ést lui déjà ? J'me souviens plus..." Demain, nos cartes de visite 2D proposeront des vidéos de présentation de nos trombines, un lien vers notre page facebook, twitter, notre compte Linkdin, notre blog, notre boite, ect...
En fait, quand on commence à penser code 2D, on a 10 000 idées d'applications à la seconde...
Mais comment ça marche ? Pour pouvoir utiliser les codes 2D, vous devez être équipé d’un smartphone muni d’un appareil photo et d’une connexion internet. Un logiciel est nécessaire pour lire les codes 2D sur votre téléphone. Beaucoup sont téléchargeables gratuitement sur le net.
2 vidéos pour mieux comprendre...
- Vidéo 1 > Explication du code 2D
- Vidéo 2 > vidéo qui vous montrera différentes applications côté marketing.
Questions > Vous qui ne connaissiez pas les codes 2D : qu'en pensez-vous ?
> Vous qui connaissiez les codes D : qu'en pensez-vous ? Avez-vous déjà essayé ? Dans quels domaines ? L'avez-vous déjà utiliser dans votre boulot ? Pour quels style de clients ? Quelles problématiques ?
Ma réflexion du jour vient d'un billet que j'ai lu hier. Emery a publié un texte qu'il avait reçu, texte qui lui a été envoyé anonymement au titre provocateur : "Pourquoi il ne faut pas coucher avec une grosse ?". Le texte vaut ce qu'il vaut, là n'est pas le sujet (je pense même qu'il aurait pu être bon s'il avait été traité avec finesse et intelligence, ce qui est loin, très loin, d'être le cas). Nan, la question que je me suis posée (et que j'ai d'ailleurs posé à Emery) est : pourquoi avoir publié ce texte ? Emery est certes un homme qui adore pousser l'autre au plus profond de ses retranchements, mais c'est aussi un homme sensé, sensible et intelligent. Je m'interroge donc. ... La seconde question que je me suis posée est : peut-on publier sur son blog le texte de quelqu'un d'autre dont le sujet prête à polémique sans y ajouter quelque part sa propre opinion ? Quand on publie un texte qui n'est pas de soi, texte qui entraîne controverses, querelles, débats, discussions, défenses et tout le tralala..., peut-on s'arrêter juste à la publication ? Quand on a un blog dit "généraliste" où l'on parle de tous les sujets (politique, faits de société, racisme, violence, pédophilie, ect...), on met en avant des opinions avec lesquelles on est d'accord, d'autres avec lesquelles on n'est pas d'accord, d'autres encore sur lesquelles on n'a pas d'avis. Jusqu'ici, je suis. Ok. Il faut donner une fenêtre d'expression à tous, tous bords confondus, oui, notre propre blog peut être cette fenêtre-là ; mais ne devons-nous pas aller plus loin dans ces cas-là ? Dire oui. Dire non. Ou dire je ne sais pas. Questions.
Je roule. La radio toujours. Ca monte et ca descend, les fréquences ont du mal. Gresillements. Je change. ... Radio Nova. Putain, j'avais oublié Radio Nova... J'écoutais ça quand j'étais à Paris. Et puis arrivée ici, j'ai été obligée de changer, on ne captait pas. Le penn-ar-bed. Le bout du monde. Nova. Quelle radio peut vous passer à la suite Noir Désir (Marlène, version live), NTM (Plus jamais ça), Yma Sumac (Gopher : vidéo ci-dessous), Bran Van 3000 (Drinking in L.A.) ?
Je rentre à la maison. Une journée de merdes. Clients aux demandes inutiles et aux goûts improbables. Perte d'un beau budget. Des heures de cogitation, des maquettes, une recommandation, du temps, beaucoup de temps, à venir bosser le week-end... le tout pour se retrouver avec une ex-future-cliente qui n'a même pas les couilles de nous annoncer la mauvaise nouvelle elle-même. Connasse. Une journée de merdes. Je m'engoufre dans ma voiture et file. Radio. 101.6, radio classique. Schumann. Quatuor lent avec piano. J'arrive dans le quartier. Calme. C'est là que je le vois, dans la montée, juste avant le virage. Il marche face à moi, de l'autre côté. Il est en plein soleil J'ai l'impression qu'il flotte. Il ne parait pas vrai : les bras le long d'un corps fluide et trop couvert. Pull épais, en laine synthétique bleu marine, surmonté d'un gilet sans manche vert bouteille bouloché et gonflé. Le pantalon a l'air tout aussi épais. Il n'y a que son visage qui parait léger. Une petit tête toute vieille, un visage ridé, un crâne sans cheveux, où tellement parsemés qu'ils se font invisibles. J'ai l'impression qu'il marche à 10 cm du sol. Schumann l'élève. Schumann le transporte. Et je me sens transportée avec la compositeur et ce vieil homme. Je roule, je le dépasse et déjà je me demande si tout cela est bien réel.
Américaine d'origine coréenne, Miru Kim, 30 ans, est photographe. Fascinée par les cochons et par leur ressemblance avec l’homme, elle s’est interrogée sur le rapport dominant/dominé que l’homme entretient avec eux. Et pour nous entraîner dans son questionnement, elle a décidé de se mêler à eux. Elle s’est rendue dans des élevages intensifs de cochons, et s’est photographiée, nue, au milieu des animaux rassemblés dans les hangars. Si les clichés peuvent surprendre, voire choquer certains, ils ont pour objectif de nous rappeler à quel point nous sommes proches du cochon.
Chaque année dans le monde, 1,2 milliard de cochons sont tués pour la consommation humaine dans le monde. La majorité d’entre eux auront vécu une vie misérable, confinés dans des élevages intensifs leur ôtant toute possibilité d’assouvir leurs comportements naturels.
J'ai beau comprendre la démarche et même l'apprécier, un cochon grillé, ça reste quand même super de la balle...
Agence. Anniversaire. 10 ans. Grosse fiesta en préparation. On attend entre 200 et 300 personnes. DJ. Boules à facettes. Bars lumineux. Chapeaux et boas. Champagne et piste à gogo ! Ce soir, c'est la festia. (jusqu au petit jour on ira faire la fiesta la fiesta.. on va dansé et levé nos verre la fiesta la fiesta ce soir on est les rois de la terre la fiesta la fiesta on finira la tete a l envers la fiesta la fiesta) Allez, j'vais enfiler mon habit de lumière !