13 mai. Sortie de l'album de Vanessa. C'était noté dans mon agenda. J'avais prévu d'aller l'acheter à la Fnac à l'heure du déjeuner.
Double album. Couverture sublime signée Jean-Baptiste Mondino, pages colorées, joli papier offest (mais lequel ?), belles illustrations de M/M (Paris).
CD dans le lecteur. J'écoute.
L'au-delà (de Mickaël Furnon du groupe Mickey 3D). La voix grave de Vanessa. J'imagine la clope ou les enregistrements nocturnes. Ou un tournant intérieur. Le disque défile. Love songs bien sûr. Et Les espaces et les sentiments (de François Villevieille du groupe Elephant). Roching-chair.
CD2. Et là, je me suis arrêtée.
La chanson des vieux cons. 4 minutes 44 les yeux fixes. Les Roses roses.
Plus d'amour. 3 minutes 54 figées.
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Love Songs sera le sixième album de Vanessa Paradis. Réalisé et arrangé par Benjamin Biolay, ce dernier a écrit et composé 7 titres sur 20.
Ce nouveal album verra également la participation de Matthieu Boogaerts, Mikaël Furnon, Ben Ricour, Adrien Gallo, Elephant et encore Carl Barat.
Voici le premier single, Love Song, dévoilé hier sur le site de Vanessa Paradis.
Sortie prévue dans les bacs le 16 mai.
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J'ai tout de suite aimé son premier album. J'ai aimé la musique, la voix, l'écriture.
Quand j'ai su que Lou Doillon passait à La Carène à Brest, aller la voir en concert me paraissait logique.
La salle était blindée. Pas étonnant.
Je suis arrivée, la première partie touchait à sa fin. The Last Morning Sountrack.
Jeune groupe de la scène rennaise avec Sylvain Texier, auteur-compositeur-interprète, et une jeune fille au violoncelle. Leur musique est hyper mélancolique, teintée de nostalgie et très très très calme. Trop à mon goût pour un live. Un titre doux, ok. Deux titres doux, ok. Tous les titres très très doux... au bout d'un moment, c'est soporifique. Ecouter ça chez soi, tranquille, je ne dis pas. Mais en concert... Ca aurait mérité un peu plus de variations. La musique de The Last Morning Sountrack a besoin d'intimité. La Carène, même si c'est une petite salle de concert, a dilué leurs morceaux purs et délicats.
Et puis Lou Doillon.
Elle est arrivée dans un long manteau gris, qui à première vue, fait vieux manteau qui a traîné pendant des lustres, et qui au second coup d'oeil sent la haute couture.
Jeans gris, chemisier blanc. Elégante. Très élégante. Elle a le physique des Gainsbourg, de sa mère Jane et de sa soeur Charlotte, mince, fine. Je la trouve belle.
Elle a l'air d'être étonnée d'être là, sur scène. Elle sourit, beaucoup. Déconne au micro. Et puis, elle chante. Certains pourraient se demander si le live est aussi bon que l'enregistrement studio. Je les rassure immédiatement : la voix est là et bien là. Lou Doillon me fait penser à Alela Diane et même parfois à Amy Winehouse. Une voix grave, oscillant entre le blues et la country.
Les chansons sont très bien interprétées, les jeux de lumière sont beaux, les musiciens sont biens... bref, je passe une bonne soirée.
Je me tape une fixette sur les mains de Lou Doillon. Elles sont magnifiques. Lou chante en les faisant danser. Ses mains comme des ondes musicales. Ongles vernis noir, doigts très longs, poignets très fins. J'adore. En plus de sa voix, je craque pour ses mains.
En milieu de concert, Lou prévient. Elle n'a fait qu'un seul album, elle n'a donc pas beaucoup de titres à chanter. Elle a l'air de s'excuser. Une jolie reprise des Clash, “Should I Stay Or Should I Go”, en version très folk pour étoffer son répertoire. Mais le titre que je retiendrais de ce concert, c'est indéniablement "Places", chanté dans la pénombre. Un "Places" magique. Qui commence très bas, qui monte, qui monte, qui monte encore, qui monte, qui monte, qui monte toujours. Un "Places" vibrant.
J'ai aimé Lou Doillon en concert.
Un seul bémol : le concert a été très très court. Une heure. Une heure de concert. C'est trop peu. J'avais envie de plus.
J'irai très certainement voir le prochain.
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J'aime lire. Vous le savez. Ce n'est pas le genre littéraire qui m'importe. Je n'ai aucune barrière, je lis de tout. Roman, théâtre, biographie, poésie, BD, conte.. tout m'attire, tout me plait. Ce n'est pas cela l'important.
L'important est dans le choix des mots, leur succession, les images auxquelles ils nous renvoient.
Baudelaire fait partie des auteurs que j'affectionne particulièrement. La plupart des gens citeront les Fleurs du Mal. Evidemment. Un bijou. Mais je ne peux que vous conseillez de lire également, si cela n'est pas déjà fait, "Le spleen de Paris". C'est un recueil posthume qui rénuit de petots poèmes en prose. Un véritable délice.
Parmi ces poèmes, il en est un qui me chavire depuis toujours. Un qui m'a soulevé le coeur dès que je l'ai entendu "dire", la première fois, par un ami.
"Enivrez-vous".
Pour moi, un des plus beaux poèmes. De ceux qu'il faut connaître par coeur. A chaque lecture, mon souffle se coupe, mon coeur est comme en stand-by, mes yeux prennent l'eau et le large.
Lisez ce poème. Ecoutez-le aussi, sublimement dit par Serge Reggiani.
"Enivrez-vous".
Un tremblement.
Une ondulation.
Un saisissement.
Une agitation.
"Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."
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Tourné à Lanrivain (dans le 22), "L'échange" est un film d'action réalisé (et joué) par un homme 100% breton : Jacques Stival.
Le pitch ? Un groupe de terroristes au service d'une organisation russe kidnappe le petit garçon de la Ministre de la Défense à la sortie de l'école. Ce rapt est organisé dans le but d'obtenir un dossier contenant tout le concept d'une nouvelle arme.
La bande-annoncee teaser montre du boum-boum à fond, des gros muscles et tout et tout. espérons juste que le film ne tombe pas dans la caricature (les deux méchants russes et la mère m'ont fait un peu peur...).
A suivre.
La page Facebook du film est juste ici.
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Nominé aux 'Oscars du meilleur court-métrage, Paperman, le Disney réalisé par John Kahrs (animateur de l'école Pixar), est disponible sur la toile dans son intégralité.
Le film noir et blanc, sans dialogue et aux dessins très minimalistes, est captivant.
6'34 de délicatesse et de poésie.
Je comprends pourquoi j'aime tant le papier.
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Pour avoir posté pas mal de ses photos sur mon blogit (juste la colonne à droite) ou sur mon board Pinterest, je ne connaissais de Clayton Cubitt que ses talents photographiques.
En facebookant, j'ai suis tombée sur son projet-vidéo intitulé "Hysterical Literature".
Le concept ? Filmer des femmes en train de lire assise à une table. Evidemment ce n'est pas tout. Sinon, ça ne serait pas du Cubitt (je me ferais jamais à son nom...). Ces femmes doivent lire devant la caméra un livre de leur choix avec un vibromasseur en marche entre leurs jambes.
Au début de la lecture, la voix est calme, la femme prend son temps. Et puis ça monte. On sent la respiration différente, on entend les pauses entre les mots, on voit les visages tantôt sourire, tantôt se crisper. Jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus tenir le rythme. Jusqu'à l'abandon. Cubitt arrive à saisir ce bref instant où l'on ne peut plus se contrôler, où, pour une fois, on oublie que l'on nous regarde. Délicieux.
J'adore cette idée de Cubitt et j'ai adoré ces vidéos. Elles sont une magnifique perception de la jouissance féminine. Elles prouvent aussi que dans ce "monde" où on nous sert du "porno gras" à toutes les sauces (nan nan, y'a pas de jeux de mots) (rôôôô...), la suggestion est souvent bien plus excitante.
Clayton Cubitt prévoit de diffuser une nouvelle vidéo tous les deux ou trois semaines, en anglais, mais aussi dans d’autres langues.
Je vous laisse découvrir les cinq premières. Attention, c'est graouuu à max. Et comme je dis souvent : Enjoy !
Session 1 : avec l'actrice porno Stoya Elle a choisit de lire, "Necrophilia Variations" de Supervert.
Session 2 : avec Alicia qui a choisit de lire "Song of myself", poème épique de Walt Whitman, dans le recueil "Feuille d’herbe". (La traduction du texte est ici.)
Session 3 : avec la photographe Danielle Ezzo. Elle a choisi de lire "Still Life with woodpecker", de Tom Robbins, une sorte de contes de fées des temps modernes.
Session 4 : avec la danseuse de burlesque au nom charmant de "Stormy Leather" ("cuir en chaleur") qui nous lit un passage d'"American Psycho" de Bret Easton Ellis.
Session 5 : avec Teresa qui lit "Sexing the Cherry", de Jeanette Winterson.
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Inspirés par les jeux lunaires du photographe Laurent Laveder, et de sa compagne Sabine Sannier, 19 artistes, auteurs, journalistes, scientifiques ou simples amoureux du ciel ont accepté de livrer dans "Quartier libre" leur rapport particulier, jamais neutre, à ce monde à la fois si loin et si proche.
Je fais partie des 19.
Mon texte est dédiée à la lune et s'appelle "Astre Tram Gram".
Vous le retrouverez en page 16 du bouquin. Le voici ici.
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(J'y arriverais. j'écrirai dans ce bouquin.)
Aligner deux mots sur Elle. Deux mots à sa hauteur. Etre en phase d'elle et trouver les mots justes, les mots blancs, dénués de rouges craintes et de sombres obsessions.
Puisqu'elle est ainsi. Inaccessible.
je la lorgne, la dévisage, nuitamment... envieuse. Elle que le Monde regarde, elle atemporelle, elle convoitée.
Même incomprise.
De Cyrano à Pierrot, tous ont prétendu. Certains avec talent. D'autres avec pâleur.
Mes tripes passent avant mon égo. Pas de quartiers pour les déphasés, les Terre-à-Terre, les mal lunés !
Moi, je la demande.
Je ne baisse pas la tête.
Pardonne-moi Luna, mais je t'éclipse. Tu me fais un ah ! d'honneur et je te fais la courte échelle.
Astre tram gram
Pics épiques ! Et colle est grammes...
A qui le tour ?
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"Quartier libre" - Format 158 x 160 mm – 48 pages – 15 euros.
En vente ici.
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J'aime bien quand
France Inter est en grève. Je préfère même.
Ils passent de la bonne musique. De la bonne musique ou de la musique
différente. Des trucs que je ne connais pas, que je découvre. Musique du monde, le
très bon Merlot (lui je connaissais) et... "Zig-zig", musique
du film du même nom (1975),
que je ne connaissais pas du tout du tout.
La chanson m'a fait marrer.
En avant Bernadette et Catherine !
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Plusieurs milliers de personnes (me trouverez-vous ?) ont assisté le dimanche 23 décembre 2012 au spectacle intitulé "Choeur(s) de ville", organisé par l'association Très Tôt Théâtre, place Saint-Corentin à Quimper.
Je suis dedans. ;-)
Un extrait en vidéo sur le site d'An Tour Tan
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Un film absolument magique. Et pour les petits et pour les grands.
Les cinq légendes nous replonge dans notre enfance. Le Père Noël, le lapin de Pâques, le marchand de sable, la fée des dents et Jack Frost.
Dreamworks signe encore un long métrage d'animation éblouissant et poétique.
Emouvant, drôle et superbe graphiquement.
Ne le loupez pas.
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Mercredi dernier, j’ai
amené mes Divines voir les S'tazunis (comprendre les "Etats-Unis"), spectacle proposé par l’association Très
Tôt Théâtre (TTT) dans le cadre de sa programmation 2012-2013.
J'avais déjà testé un spectacle de TTT il y a quelques années (je vous en avais parlé ici), ça m'avait bien refroidi. Mais cette fois-çi, je m'étais renseignée avant sur le net et j'avais vu quelques extraits.
Dans un décor hyper épuré, une table en ferraille et 6 fauteuils modulables et transformable à souhait, 7 danseurs explorent, de tableau en tableau, les symboles de l’Amérique : la malbouffe, l’évolution de la condition sociale des noirs, l’industrie cinématographique, la comédie musicale, la guerre du Viêt-Nam, la liberté du rock, le 11 septembre 2001…
J'annonce tout de suite la couleur, j'ai beaucoup aimé ce spectacle. Une belle énergie des danseurs, une belle gestuelle du corps, des regards, d'un jeu d'acteurs. J'ai beaucoup aimé le hip-hop traité de façon très contemporaine : beaucoup de mouvements acrobatiques au sol, de mélange de danse désynchronisée, isolation des différentes parties du corps.
Parmi les différents tableaux proposés, 4 m'ont particulièrement plu : le danseur et la table, les canapés transformés en salle de cinéma, le West Sied Story revisité et le tableau avec deux danseurs dans la pénombre (jeu de dos et de bras sublime).
Très chouette également le choix des musiques qu'il faut absolument que je cherche/fouille/trouve.
Bref, si près de chez vous, vous avez les S'Tazunis qui débarquent, allez-y. Entre adultes ou avec vos enfants, ça vaut le coup.
Tout public à partir de 6
ans.
Durée : 1 heure.
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Mojo, premier single de Îl, nouvel album de -M- prévu pour le 12 novembre prochain.
Hâte.
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Je vous avais dit ici que j'avais très envie de voir Amour. J'y suis allée cet après-midi, je sors juste de la séance. Impression mitigée. Jean-Louis Trintignant est comme d'habitude irréprochable. Il est dans ce film incroyablement touchant, incroyablement fragile.
Il y a des scènes d'une dureté implacable. Des scènes que l'on a déjà tous imaginé mais que nous voyons ici sans détour. Des scènes qui remettent les choses à leur place. On suit le quotidien, la description sans complaisance de la dégradation provoquée par une attaque cérébrale. Le quotidien que l'on oublie quand on n'est pas concerné. On sait que "ça" existe, on sait que c'est "comme ça", mais on occulte. Fermer les yeux est une sorte de cache-cache avec nous-même.
Je dois avouer que j'ai été un peu gênée par les dialogues parfois trop théâtraux, parfois manquants de naturels. Gênée également par des scènes de temps en temps trop longues ou des scènes dont je n'ai pas compris l'utilité (comme par exemple celle de la succession de tableaux).
Mais Trintignant, avec sa peau fine toute plissée, Trintignant avec ses paupières rougies, Trintignant avec ses 3 ou 4 cheveux sur la tête ressemblant à un petit moineau, Trintignant et sa voix métallique, Trintignant et ses yeux sombres... Trintignant me fait oublier ces petits dérangements.
Trintignant m'embarque comme il m'a toujours embarqué.
Jean-Louis Trintignant, le cœur aux lèvres.
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J'ai écrit un billet pour Paulette Magazine.
Paulette est un magazine féminin bath'
Le billet est ici.
Alors, zou, on clique, on lit et on commente !
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J'ai toujours aimé Jean-Louis Trintignant. Son jeu d'acteur, son élegance, ses mots choisis, son humilité presque excessive, sa voix tourmentée.
118 films selon Wikipédia. "Amour" est le 118e. Il n'avait pas joué de premier rôle depuis 15 ans, depuis sa collaboration avec Chéreau et il n'en jouera pas.
Je l'ai écouté hier matin au micro de Bruce Toussaint sur Europe 1 et l'entendre m'a fait du bien. Jean-Louis Trintignant fait partie de ces rares acteurs qui soulèvent l'évidence dès la première seconde.
"Amour."
J'irai voir ce film
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Leur groupe s'appelle OGMA.
Je les ai découvert en juin dernier, alors que j'organisais un tremplin musical dans la région.
J'ai immédiatement accroché sur la voix du chanteur et sur leur musique.
Si vous aimez Noir Désir, il y a des chances que vous aimez OGMA.
Et si vous aimez, faites tourner.
(Pour info, ils sont souvent en concert à l'Original Café à Quimperlé.)
Bon dimanche.
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"Pendant toute la journée d’automne, journée fuligineuse, sombre et
muette, où les nuages pesaient lourd et bas dans le ciel, j’avais
traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et
enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de
la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, — mais, au
premier coup d’œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment
d’insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car
cette tristesse n’était nullement tempérée par une parcelle de ce
sentiment dont l’essence poétique fait presque une volupté, et dont
l’âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus
sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé
devant moi, et, rien qu’à voir la maison et la perspective
caractéristique de ce domaine, — les murs qui avaient froid, — les
fenêtres semblables à des yeux distraits, — quelques bouquets de joncs
vigoureux, — quelques troncs d’arbres blancs et dépéris, — j’éprouvais
cet entier affaissement d’âme, qui, parmi les sensations terrestres, ne
peut se mieux comparer qu’à l’arrière-rêverie
du mangeur d’opium, — à son navrant retour à la vie journalière, — à
l’horrible et lente retraite du voile. C’était une glace au cœur, un
abattement, un malaise, — une irrémédiable tristesse de pensée qu’aucun
aiguillon de l’imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand."
[Extrait de "La chute de la maison d'Usher", Edgar Allan Poe]
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Mettez le volume au maximum.
Montez sur la table.
Secouez vos cheveux.
Enjoy !
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Ne vous fiez pas à l'affiche, regardez ce film.
Cellule 211 est sorti grand gagnant à la cérémonie des Goyas 2010 (équivalent des Césars en Espagne). Le film a remporté huit prix parmi les plus prestigieux : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur pour Luis Tosar, Meilleure second rôle féminin pour Marta Etura, Meilleure révélation masculine pour Alberto Ammann et Meilleure adaptation.
En plus de son triomphe aux Goyas, Cellule 211 a remporté le Prix du public à la 9e Semaine du Cinéma Hispanique de Clermont-Ferrand, ainsi que le Prix du Jury au Festival du Film Espagnol de Nantes et à la première édition du Festival de Cinéma Européen des Arcs. Le long-métrage a également été projeté aux Journées des Auteurs de Venise et a reçu le Prix du Meilleur Thriller 2010 au BIFFF (Brussels International Fantastic Film).
Cellule 211 a été numéro 1 du box-office espagnol en 2009 avec plus de deux millions d'entrées.
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Moriarty - Enjoy the Silence (Depeche Mode cover) par kidamprod
Et l'original...
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J'ai découvert Alexandra David-Néel. Une émission de radio sur Europe 1.
J'ai écouté l'histoire incroyable de cette femme, j'ai entendu sa voix de vieille dame, ses mots colorés de savoir et de sagesse.
Voyageuse, exploratrice, journaliste, écrivaine, elle a passé sa vie à sillonner le monde. Fascinée par le voyage, en 1912 elle découvre l'Inde, un pays qui la marquera à jamais. Elle y reviendra, elle y séjournera de longues années. Au Pied de l'Himalaya, Alexandra David-Néel découvre la méditation et se convertit au bouddhisme. Elle osera aussi se rendre au Tibet, dans les cités interdites. Chacun de ses voyages donnera lieu à des écrits et un film, "Alexandra David-Néel, j'irai au pays des neiges", retrace sa vie.
C'est certain, je veux en savoir plus sur cette femme.
Alexandra David-Néel par peace4all
A 1 minutes 14.
« (…) mais voyez-vous, ce que vous me dites-là « vous auriez pu choisir…», ça se rapporte à une question philosophique : « est-ce que j’aurais pu choisir autre chose ou est-ce que j’étais conditionnée de façon à ce que je choisisse cela ? ». Ca, c’est une question de philosophie, ça n’a rien à faire avec les voyages.
Il ne faut jamais dire « si j’avais été là, à cette époque-là, et dans cet âge-là, j’aurais fait ça… », mais non mon bel ami, si vous aviez été de cette façon-là, dans tel entourage, à tel âge, ect, ect… vous auriez été celui-là, vous n’auriez pas été celui que vous êtes maintenant et vous n’auriez pas pensé la même chose, vous auriez fait exactement ce que l’autre a fait, parce que vous auriez été lui à ce moment-là. »
« Négligez les petites choses sous prétexte qu'on voudrait en faire des grandes, c'est l'excuse des lâches. »
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"Tu te rends compte de combien ça fait ?!"
On s'est tous dit ça un jour. En voyant les chiffres des morts d'une catastrophe, en voyant une foule sur une place, en voyant des spectateurs dans une salle de concert...
Comment avoir une idée du nombre, de sa représentation concrète ?
Considéré comme l'un des pionniers du design numérique, John Maeda donne une solution via son programme "people counter".
Saisissez un nombre et vous visualisez directement le nombre de personnes que cela représente.
Je me suis "amusée" avec quelques chiffres...
206 = le nombre de femmes violées chaque jour en France
721 = le nombre de mes followers sur Twitter
1 468 = le nombre de personnes venus sur ce blog le 18 avril
2 274 = le nombre de bébés qui naissent chaque jour en France
Au-délà du clin d'oeil, j'ai trouvé ce petit programme très intéressant. L'idée de la réprésentation visuelle du nombre.
Cela me fait penser au Mur des noms du Centre de Documentation Juive Contemporain surlequel a été gravé les noms des 76 000 juifs déportés en France. L'écriture des noms, des prénoms et des années de naissance, noir sur blanc, le fait qu'ils aient été écrits à la suite et non en colonnes donne à la tragédie toute son ampleur.
L'émotion n'est alors pas dans l'image mais dans l'accumulation de formes abstraites (personnages de couleurs pour Maeda, textes pour le mur des noms), comme des empreintes, dénuées de toute volonté esthétisante.
La représentation est nette, chargée ; l'émotion est immédiate, décuplée.
(Merci à Pol Guezennec pour m'avoir fait découvrir John Maeda.)
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Mork from Phil Borst on Vimeo.
Regardez cette jolie vidéo. Ecoutez cette musique.
Je sais que c'est une musique de Dustin O'Halloran, mais je n'arrive pas à trouver le nom du morceau. Si vous savez...
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Humeur du matin.
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Humeur du jour...
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Kate Moss pour le lancement d'une édition collector du magazine Another Man.
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Si vous ne l'avez jamais vu, regadez ce film.
Il est là, en entier.
Bonne séance.
"La haine"
Date de sortie: 31 mai 1995
1h 35 min
Réalisé par: Mathieu Kassovitz
Casting : Vincent Cassel, Hubert Koundé, Saïd Taghmaoui…
Pitch : Trois copains d'une banlieue ordinaire traînent leur ennui et leur jeunesse qui se perd. Ils vont vivre la journée la plus importante de leur vie après une nuit d'émeutes provoquée par le passage à tabac d'Abdel Ichah par un inspecteur de police lors d'un interrogatoire.
La Haine a reçu 6 prix (dont le César du meilleur film en 1996) et 11 nominations.
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Les enfants chez papi-mamie, hop, on se jette sur les restos, les bars, les soirées et les cinés.
Le ciné.
J'hésitais entre "The artist" et "La taupe".
Mon intuition fatiguée m'a dirigée vers "La taupe".
Une catastrophe. C'est la première fois que j'ai envie de partir avant la fin du film.
"Psssst... Pssst... Tu aimes bien ?..." Et quand l'autre vous répond "Oui...", vous comprenez que vous êtes dans la merde.
2h07.
2h07 pendant lesquelles je n'ai strictement RIEN compris. Pas le "j'ai rien compris" qui veut dire en fait "j'ai pas aimé, l'histoire était nulle et toussa", nan nan nan, le "j'ai rien compris" que même sous la torture t'es incapable de raconter ce qu'il s'est passé.
C'est comme si j'avais été voir un film en yougoslave. Pareil.
Un film long où il ne se passe rien, où t'as 10 000 personnages à retenir (George Smiley, Peter Guillam, Control, Bill Haydon, Ricki Tarr, Jim Prideaux, Karla… que tu sais même pas si ils sont britanniques, soviétiques ou quelque chose...), et où celui qui a pondu l'histoire s'est dit "je vais bien les faire chier avec mon scénario pourri".
Etant condamnée à attendre la fin du film, j'ai tenté de me raccrocher aux images, à la musique. Rien. Pas de cadrages esthétiques, de lumières étonnantes, de détails singuliers, de musique qui emporte...
Rien. Nada. Quet'chi. Zéro peau d'balle.
2h07 de supplice.
Si vous allez le voir après avoir lu ça, je vous déclare "Sado du kino".
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Exposition Rodin 300 Dessins au musée Rodin -... par Musee_Rodin
Si j'habitais Paris, j'irais voir cette expo.
"La saisie du modèle
Rodin 300 dessins 1890-1917"
Jusqu'au 1er avril.
Au Musée Rodin.
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Il est Norvégien, il a 35 ans, arbore un look un peu à la Tintin et se présente comme "homme-orchestre". Son nom ? Bernhoft : mon gros coup de coeur du moment.
Ex-membre du groupe Explicit Lyrics, Bernhoft (Jarle de son prénom) se lance en solo en 2008. Et là, on se demande pourquoi la France n'a pas parler de lui avant cette date ! J'ai entendu parler de ce guitariste/chanteur/pianiste dimanche dernier dans une émission TV musicale (impossible de retrouver le nom... "les bonheurs de ???"... une black qui présente... le soir... si vous savez...) et j'ai tout de suite accroché.
Chanteur à la voix rappelant les envolées funk de Prince et le rock de Lenny Kravitz, la soul de Charlie Winston, Bernhof est en plus un musicien in-cro-yable
Elu artiste masculin de l’année aux Grammy norvégiens, son album “Solidarity Breaks” est double platine en Norvège.
Ci-après, les titres C'mon talk, Shout (excellente reprise de Tears for fears) et Choices.
Enjoy !
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Après "Gainsbourg - (vie héroïque)" de Joann Sfar (que j'avais que très peu apprécié...), c'est au tour de Pierre-Henry Salfati de s'attaquer à la légende qu'est Serge Gainsbourg.
"Je suis venu vous dire... ", documentaire qui sort demain, mercredi 15 février, sur les écrans, est une sorte "d'autobiographie réinventée", donnant la parole à Sege Gainsbourg.
Ceux qui me suivent savent à quel point j'aime Gainsbourg, à quel point il me tarde de voir et d'écouter ces images... et à quel point je suis déçue que ce documentaire ne soit projeté que dans 21 salles (et pas une seule en Bretagne)...
(Et après on nous dit que télécharger c'est le mal...)
Quelques petites infos sur le film (piquées sur Allociné)
Un projet herculéen
Pas moins de 26 semaines de travail ont été nécessaires au montage du film Je suis venu vous dire.... Quant à la production, celle-ci s'est étalée sur plus de quatre ans. En cause : l'acquisition des droits sur le répertoire de Serge Gainsbourg ainsi que sur les musiques auxquelles il était attaché. La productrice Miriana Bojic Walter confie : "Je me suis lancée dans cette aventure avec beaucoup d'enthousiasme. Si j'avais su combien ça allait être dur, je pense que je ne l'aurais pas fait. Maintenant, je sais que nous avons fait un film que personne d'autre ne ferait vu la complexité de la production, et j’en suis très fière. Le fait d'avoir choisi l'angle "Gainsbourg se racontant lui-même" a rendu le travail extrêmement compliqué."
Un déluge de Gainsbarre
Pas moins de 110 titres de Gainsbourg sont présents dans Je suis venu vous dire...
Du rêve à la réalité
Dans Je suis venu vous dire..., Serge Gainsbourg aborde sa passion pour la musique et évoque aussi un de ses rêves : accompagner de sa voix les mélodies du pianiste jazz Art Tatum et celles des compositeurs classiques Gustav Mahler, Serge Rachmaninov, Frédéric Chopin ou encore Claude Debussy. Il se trouve que le réalisateur Pierre-Henry Salfati est parvenu à recréer dans Je suis venu vous dire... un duo inédit entre Gainsbourg et le jazzman Art Tatum !
J'me suis fait tout petit...
Je suis venu vous dire... met en scène une dimension rarement dévoilée du compositeur de Melody Nelson. Le réalisateur a notamment intégré une scène de vie symbolique de l'artiste où on l'aperçoit contemplant le San Sebastian peint par Andrea Mantegna au Louvre. Cette séquence résume à elle seule l'esprit du film : en extase devant le génie du peintre, le musicien se sent visiblement humble, inexorablement petit.
Gainsbourg par Gainsbourg
Peu de temps avant sa mort, Serge Gainsbourg laissait entendre qu'il rédigeait un journal intime. A l'origine prévu pour être édité chez Gallimard, ledit journal n'est jamais paru. En regroupant toutes les histoires que le chanteur compositeur aimait raconter à propos de lui, le metteur en scène Pierre-Henry Salfati a cherché à créer le journal tel qu'il l'imagine : "Je l’ai envisagé comme une sorte de carnet de croquis, le carnet d’un peintre, l’aquarelle d’un paysage, l’esquisse d’un portrait, quelques lignes griffonnées d’un début de poème, une fleur séchée entre deux pages vierges (...), où des impressions sans chronologies apparentes se succèdent les unes aux autres. L’ensemble construisant ce portrait du dedans", confie le cinéaste.
Un traitement original
Afin d'éviter de faire de Je suis venu vous dire... le énième film sur la vie de Gainsbourg, Pierre-Henry Salfati a parcouru l'ensemble des films et des livres abordant de près ou de loin le musicien. Au cours de sa phase de recherche, il est notamment tombé sur quelques minutes d'un film réalisé dans le cadre de "Lettre ouverte à un cinéaste" et proposé par le documentariste Claude Ventura dans l'émission Cinéma, Cinéma. Dans ce dernier, le réalisateur a filmé les lieux du 9ème arrondissement qui ont marqué son enfance, en commentant le tout à la première personne. C'est à ce moment que Pierre-Henry Salfati a eu l'idée de tourner son documentaire en reprenant le même procédé.
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C'est @manonslec qui m'a mise au courant sur Twitter : Tébéo TV a parlé de mon blog, comme le "gros coup de coeur de la semaine", dans son émission "La complète".
@dbozec a eu la gentillesse de m'envoyer la vidéo, je l'ai mise sur Dailymotion et zou, là voilà.
Bon, c'est pas non plus des tonnes (25 secondes de célébrité), juste quelques mots, mais quelques mots qui font toujours plaisir.
Merci à la journaliste @paulinefercot.
Passage Ladyblogue à 19 minutes
Tebeo TV, la complète - Vendredi 10 février 2012 par Ladyblogue_ladyblogue
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Madonna au Super Bowl
Le show.
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