Faites abstraction de l'émission, de X-factor, du karaoké.
Faites abstraction.
Fermez les yeux.
Moi, j'ai trouvé cette version magnifique.
Marina d'Ammico. 17 ans.
Faites abstraction de l'émission, de X-factor, du karaoké.
Faites abstraction.
Fermez les yeux.
Moi, j'ai trouvé cette version magnifique.
Marina d'Ammico. 17 ans.
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Le sexe de la femme a toujours fasciné. Des oeuvres comme le livre "Le sexe de la femme" de Gérard Zwang paru en 1967 ou encore la pièce de Eve Ensler, "Les monologues du vagin", créé en 1996, le prouvent. Le sexe féminin intrigue.
Le sexe féminin est unique et pluriel. Il y a autant de vagins différents qu'il y a de femmes différentes.
C'est ce qu'à voulu, entre autres, montré Jamie Mc Carney avec son oeuvre intitulée"The Great Wall of Vagina".
Pendant près de cinq ans, le sculpteur a convaincu 400 femmes de poser pour lui. Résultat : 400 sculptures en plâtre, représentant des femmes de 18 à 76 ans, regroupées en dix panneaux, d'une longueur totale de plus de neuf mètres. Parmi les personnes représentées, « des filles et des mères, des jumelles, des transsexuels, des femmes qui allaient avoir un enfant, ou qui venaient d'en avoir un, et des femmes qui allaient avoir une opération de chirurgie esthétiques pour les lèvres".
De l'art avec une conscience sociale ? De l'art et du cochon ? Chacun son ressenti.
Une phrase de Rainer Maria Rilke que j'aime beaucoup : "Les oeuvres d'art sont d'une infinie solitude ; rien n'est pire que la critique pour les aborder. Seul l'amour peut les saisir, les garder, être juste envers elles." [Extrait des "Lettres à un jeune poète"]
1/ Merci à Bill de m'avoir fait découvrir ce scuplteur. (Oui, tout le monde n'a pas la chance de regarder des vagins avec son boss !).
2/ Je vous conseille de ne JAMAIS - mais JA-MAIS - chercher "wall of vagina" dans Google Images.
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Prince sera de passage en France dans quelques jours pour son concert au Stade de France prévu le 30 juin. Plus jeune, j'étais complètement fan. Littéralement. Inscrite au fan-club, sécher les cours les jours de sortie de chaque nouvel album, constamment à la recherche d'inédits, des affiches dans le chambre et tout le bordel.
De "For you" à "Lovesexy", j'ai pas lâché. Et puis... et puis "Diamonds and Pearls" et puis "Love Symbol". Prince quittait ses fontamentaux funks et moi avec.
Mais c'est vrai que quand j'ai appris qu'il passait en concert au Stade de France fin juin, j'ai eu les mirettes pétillantes. Car en plus d'être un musicien hors pair, Prince est un véritable show man et ses concerts, toujours d'incroyables spectacles.
La billetterie s'est ouverte uniquement le 30 mai. Prince s'est donné 1 mois pour remplir le Stade de France et vendre 80 000 billets. Est-ce pour aider les ventes (?), le chanteur a envoyé un nouveau titre aux radios : "4Ever". (Aucun titre n'avait été envoyé en radio depuis décembre 2009 et "U're Gonna C Me". Aucun morceau n'avait non plus été proposé pour son dernier album "20Ten" (2010).)
Résultat des courses dans 11 jours.
Et vraiment, vraiment, j'aimerais y être.
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On ne relance ici pas la polémique Cantat/Trintignant. Ce n'est pas le sujet du jour.
Le sujet du jour est que j'ai toujours énormément aimer Noir Désir (vraiment vraiment vraiment vraiment énormément beaucoup très), toujours énormément aimer la voix, la plume et les interprétations de Bertrand Cantat (vraiment vraiment vraiment vraiment énormément beaucoup très) et que je suis vraiment très heureuse de pouvoir le réécouter sur de nouveaux titres (vraiment vraiment vraiment vraiment énormément beaucoup très).
Avec Eiffel pour "A tout moment de la rue", avec Souleymane Diamanka sur "Danser sous la tempête" et avec Brigitte Fontaine sur "Les Vergers" et enfin, dernière collaboration en date, avec l'excellentissime groupe Shaka Ponk sur "Palabre mi amor", titre écrit par Cantat lui-même.
Petit (re)tour sur toutes les dernières collaborations artistiques de Bertrand Cantat depuis la fin de Noir Désir.
>> Avec Eiffel, "A tout moment"
À tout moment la rue - EIFFEL & Bertrand CANTAT... par CHICKENSCHICOTS
>> Avec Souleymane Diamanka, "Danser sous la tempête"
DANSER SOUS LA TEMPETE (B. CANTAT - S. DIAMANKA) par 7SDZ
>>Avec Brigitte Fontaine, "Les vergers"
Brigitte Fontaine et Bertrand Cantat - Les Vergers par Castor_prod
>> Avec Shaka Ponk, "Palabre mi amor" (texte de B. Cantat)
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"Quand ils regardent la voie lactée
Les yeux tournés vers le firmament
Devant le ciel, l’immensité
Les hommes sont toujours des enfants"
La poésie se fait entendre dès les premières notes de piano du titre "Les hommes sont toujours des enfants". Le nouvel album de Michel Jonasz (du même nom que le premier titre) était attendu. Mis à part le CD hommage à la chanson française (que des reprises) en 2007, le dernier album de Jonasz remonte à 6 ans. Trop longtemps à mon goût. Forcément, moi qui l'adore.
Encore une fois, ici chaque titre raconte une histoire, nous embarque dans le coeur d'une âme sensible. Même si je n'accorche pas à un ou deux titres (par exemple, j'ai du mal avec le titre à connotation tzigane...), la quasi totalité de l'album m'a séduite.
"Woman in blue" (chanson écrite il y a 12 ans), "Jesse Owens" (chanson sur l'athèle noir américain quadruple médaillé d'or lors des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, devant Hitler...), "Hé Black" (où Jonasz imagine des retrouvailles avec un compagnon de route), "Les souvenirs" (sublimement simple ou simplement sublime..), "Avant" (avec une référence aux Beatles)... tous les titres méritent d'être écoutés.
Ecoutez ici...
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"Life in a day", ca vous dit quelque chose ? Si la réponse est non, petite piqure de rappel : en juillet dernier YouTube avait invité le monde entier à envoyer des petites séquences vidéo captant la journée du 24 juillet 2010. But de cette opération : retracer une journée dans le monde à travers les différents pays et cultures.
Plus de 80 000 vidéos venues de 197 pays qui ont été soumises au projet. Une équipe de 20 personnes a été mobilisée pour sélectionner 100 heures de rushs parmi les 4 600 heures d'images reçues.
Ce sont les réalisateurs Ridley Scott et Kevin McDonald qui ont supervisé le montage pour former ce premier documentaire communautaire.
"Life in a day" sera diffusé dans les salles le 24 juillet prochain aux USA et viendra par la suite en France.
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Je poste souvent des photos de Honer Akrawi. J'aime beaucoup son travail. Il a une façon magnifique de faire parler les femmes, de révéler leur féminité.
Cette série avec le mannequin Mona Johannesson le prouve une nouvelle fois.
Sublime.
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Alain Bashung et Noir Désir en duo, sur un texte signé Serge Gainsbourg.
Savant mélange.
"Émotions censurées
J’en ai plein le container
Je m’accroche aux cendriers
M’arrange pas les maxillaires
Section rythmique, section de combat
Effets secondaires
C’est quelles séquelles
C’est tout ce qui me reste de caractère
Tête brûlée
J’ai plus qu’à m’ouvrir le canadair
N’essayez pas de m’éteindre
Je m’incendie Volontaire
A l’analyse il ressortirait
Que je suis pas d’équerre
Vol de nuit sur l’Antarctique
J’attends la prochaine guerre
Jamais d’escale
Jamais de contact
Avec l’ordinaire
Perdu la boussole le compas
Erreur Volontaire
Frôler des pylônes
Des canyons
Frôler l’éphémère
Si tu touches
Si tu te crashes
Tu rentres dans le légendaire
Réalité
Réalités
Punition exemplaire
Si c’est pour jouer les fugitifs
Moi je suis Volontaire
Volontaire"
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3 nuits. 3 films. 3 styles. 3 films à voir.
"A bout portant"
Policier. Scénario très bien foutu, un rythme de fou, des acteurs impeccables.
"Elle s'appelait Sarah"
Drame. Un film qui m'a boulversé.Rafle du Vel d'Hiv, secrets de famille. Des jeux d'acteurs incroyables. Des larmes. Même le lendemain. Même aujourd'hui.
"Le nom des gens"
Comédie.Un film original, très drôle, léger et profond à la fois. Un film libre.
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"Aucun express".
Chanson de Bashung reprise par Noir Désir.
Titre issu de l'album "Tels Alain Bashung" disponible le 26 avril 2011.
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Avant, il fallait se lever de son canapé pour aller changer de chaîne. Et puis comme nous sommes de gros fainéants, on a inventé la télécommande. De notre canap', il nous suffit aujourd'hui d'appuyer à distance sur le petit boitier magique, et hop, changement de programme.
Et si je vous disais que le mois prochain, il existera quelque chose de plus simple et plus rapide ? L'e-mode : la télécommande qui vous permet de choisir vos programmes via la pensée !
Oui, oui, cette télécommande révolutionnaire permettra de choisir le programme tv désiré via la pensée.
Parmi les chaines disponibles, l’e-mote détermine qu’elles sont les chaines qui répondent à vos envies et transmet l’information au téléviseur.
Grâce à un capteur temporal, e-mote analyse votre activité neuronale. Enregistrées et décodées en une micro-seconde, les informations sont immédiatement diffusées à votre écran par infra-rouge, pour activer le programme le plus pertinent par rapport à votre envie.
Design épuré à la Apple, lignes minimalistes, l’e-mote sonne comme une révolution .
Info ou intox ? L’e-mote serait disponible à partir de mai prochain !
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Je roule.
La radio toujours.
Ca monte et ca descend, les fréquences ont du mal.
Gresillements.
Je change.
...
Radio Nova.
Putain, j'avais oublié Radio Nova...
J'écoutais ça quand j'étais à Paris. Et puis arrivée ici, j'ai été obligée de changer, on ne captait pas.
Le penn-ar-bed.
Le bout du monde.
Nova.
Quelle radio peut vous passer à la suite Noir Désir (Marlène, version live), NTM (Plus jamais ça), Yma Sumac (Gopher : vidéo ci-dessous), Bran Van 3000 (Drinking in L.A.) ?
Putain (bis) !! Nova !!! Raboule à Quimper !
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"Tune for two"
Un court-métrage signé Alfa Primo.
J'ai beaucoup beaucoup aimé.
J'espère que vous aimerez aussi.
(Et toi ?)
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"Je vais à Disneyland" d'Antoine Blandin figure en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand 2011.
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Chaque année dans le monde, 1,2 milliard de cochons sont tués pour la consommation humaine dans le monde. La majorité d’entre eux auront vécu une vie misérable, confinés dans des élevages intensifs leur ôtant toute possibilité d’assouvir leurs comportements naturels.
J'ai beau comprendre la démarche et même l'apprécier, un cochon grillé, ça reste quand même super de la balle...
Site de Miru Kim : http://mirukim.com
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Je suis tombée par hasard sur leur nom. "Quand la diva s'en va". Nom de groupe intriguant, j'aimais bien. Et puis, j'ai écouté leur premier single "Ca me blesse". J'avais bien aimé. Le rythme, les voix, le clip, l'énergie qui s'en dégageait. j'avais fait tourner la vidéo sur ma page Facebook. Et puis, coïncidence, j'ai reçu un message de Balkan, un des membres du groupe, qui faisait sa petite promo.
On a échangé quelques mails, j'ai trouvé le bonhomme sympa, sans prise de tête. Et puis un groupe qui reverse la totalité de leurs premières royalties à une assos pour gamins, vous en connaissez beaucoup vous ?
Je lui ai proposé une interview pour mon blog. Il a accepté. Ca a mis un peu de temps à se mettre en place, mais ca s'est fait.
Rencontre avec Blakan, chanteur bassiste du groupe "Quand la diva s'en va".
Un groupe à suivre de près.
Et évidemment... faites tourner.
Pourriez-vous nous parler de la formation du groupe ?
Quand la diva s’en va, c’est 4 gars, contrairement à ce qu’on pourrait penser en voyant le nom du groupe : Balkan, Dom, Nico et Lucas. Je suis Balkan, le chanteur bassiste du groupe, Dom est à la batterie, Nico aux claviers et Lucas à la guitare.
Quand et comment vous êtes-vous rencontrés ?
L’histoire part de ma rencontre avec Dom il y a quelques années. Après avoir joué dans différents groupes de reprises, faut bien commencer par quelque part !, on a eu envie d’avoir notre propre projet. On a donc commencé à composer et à écrire au sein d’un groupe, avec une chanteuse et un guitariste... Le début d’une longue aventure avec différentes chanteuses...
Puis, nous avons rencontrés Lucas et Nico sur notre route... ainsi que plusieurs autres chanteuses.
J’ai lu que le nom du groupe était né d’une mauvaise expérience avec une chanteuse avec qui vous étiez ? Ras-le-bol des nanas ?
Mauvaise oui et non. On ne voyait pas les choses de la même manière tout simplement. Donc non, pas du tout ras-le-bol des nanas, au contraire, mais c’est vrai qu’on a eu plusieurs chanteuses avant que je me mette à chantonner… et la diva était notre dernière chanteuse donc... qui a bien fait d’arriver… et qui a bien fait de partir finalement ! C’est en partie à elle qu’on doit finalement tout ça. Donc, sans rancunes si elle nous lit ! (Non, non, je vous dirais pas qui c’était !)
Comment se passe le travail de composition au sein du groupe ?
Au fil des années, nous avons trouvé notre façon de fonctionner. Je compose les chansons du groupe, et Dom se penche sur l’écriture des textes. Nous trouvons souvent les sujets ensemble, parfois c’est lui qui vient avec un texte, parfois c’est moi qui lui donne une idée de départ, et il se charge de mettre l’idée en forme avec sa plume magique ! Quoi qu’il en soit, j’ai besoin de textes pour mettre la musique dessus, donc le travail avec Dom est très complémentaire car sans textes, je n’arrive pas à composer une chanson. C’est vraiment le point de départ. Puis on met tout ça en commun lors des répèts, chacun rajoute sa « patte »… Et nous voilà avec une chanson pour la diva !
Comment êtes-vous parvenus à signer avec votre label ?
Nous avons rencontrés Mike qui est le big boss du label Echo Prod chez qui nous avons signés. Mike, qui est par ailleurs l’un des chanteurs de Sinsémilia, nous a été présenté par Laurent Guénau*, qui a réalisé notre album, qui avait aussi réalisé « Tout le bonheur du monde » pour Sinsémilia, ainsi que les albums qui ont suivis. Le feeling est très bien passé entre Mike et nous, ainsi que son équipe. Nous avons donc commencé à bosser avec Echo Prod, label de Mike donc, et cerise sur le gâteau, le label AZ/Universal a repris le flambeau depuis peu, toujours en collaboration avec Echo. Nous sommes vraiment très contents de ce qui arrive autour de la diva en ce moment.
Quelles sont vos influences musicales : sont-elles communes ou chacun apporte ses particularités ?
Nous écoutons des choses vraiment très différentes, c’est aussi ça qui fait la richesse de la diva sur scène je trouve, le mélange. Ca va de Sting, Stevie Wonder, Michael Jackson pour moi, à Jimi Hendrix, ça, c’est Lucas le guitariste, Oscar Peterson, Deep Purple pour Nico le clavier en passant par Jamiroquaï pour Dom.. Donc oui, chacun apporte ses particularités en concert.
Est-ce que le studio a apporté des modifications sur votre façon de travailler, sur vos compositions ?
Pas vraiment. Et puis c’est notre premier album hein…, je te dirai ça au bout du troisième !
Le studio, ça été que du bonheur. A 100%. Assez cliché de dire ça, mais c’est vraiment ça… Comme un enfant qui a un nouveau jouet… On a apprécié, dévoré, du début à la fin. C’est compliqué de faire un album aujourd’hui… D’ailleurs ce premier, nous l’avons auto-produit.
Alors on a savouré chaque seconde du studio. Un vrai bonheur aussi d’être aux cotés de Laurent Guéneau, qui a réalisé notre album. Le travail avec lui s’est fait très naturellement. Il a une manière très « élégante » de travailler.. Il fait partie de la famille maintenant ! Et nous avons vraiment hâte de retourner en studio avec lui pour la suite de l’aventure. Laurent Guénau a travaillé avec des gens comme Khaled, Zazie, Sinsémilia, Grand corps malade etc.
Vous avez décidé de reverser la totalité des bénéfices « Ca me blesse » à l’association « Clowns sans Frontières » qui aide les enfants des rues… Quelques mots sur cette démarche ?
J’ai l’intime conviction que nous avons tous un rôle à jouer pour rendre ce monde meilleur, aussi minime soit-il. Même si notre action est une goutte d’eau, c’est toujours ça. J’ai entendu parler de cette association par un très très bon ami qui travaille à Unicef. Puis nous les avons rencontrés, et nous leur avons parlés de notre envie de reverser la totalité de nos royautés sur le téléchargement de la chanson à leur association, pour leur projet « enfants des rues ». Ca s’est fait très naturellement, un peu comme l’écriture de « Ca me blesse », qui est « sorti » tout seul, de nos tripes, en un jet. L’association fait un travail merveilleux auprès des populations en difficulté, dans camps de réfugiés, bidonvilles, pays en guerre, etc., en organisant des spectacles pour des enfants… Bref, une très belle cause, que je vous invite à découvrir et soutenir, en allant faire un saut sur leur site. http://www.clowns-sans-frontieres-france.org/
Votre premier album s’appelle « Best-of »… Dans 15 ans, comment appellerez-vous votre premier « vrai » best-of !?
L’album ne s’appellera plus Best of !....Un scoooop ! eh eh même si ça nous faisait bien marrer.. On va l’appeler « Quand La Diva S’en Va » finalement… comme le groupe… Il y a déjà une belle et vraie histoire derrière ce nom… On fera un « best of » au deuxième !
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J'avais envie de lire ce livre. Au début, quand j'en ai entendu parler, je ne savais pas que c'était Michel Rostain qui l'avait écrit. Coïncidence. J'ai longtemps essayé de travailler pour/avec lui quand il était directeur de la Scène nationale de Quimper. J'avais envie de bosser sur la com' du théâtre, j'ai tenté à plusieurs reprises de m'immiscer dans le cercle très fermé de la "culture-culturelle". Mais souvent, les agences sont rayées de ces univers au profit d'indépendants, moins chers et plus "artistes". Le but d'une agence n'est pas de faire des beaux tableaux, mais de donner du sens, du vrai sens aux choses. Bref.
J'avais donc déjà très envie de lire ce livre et l'envie s'est décuplée quand j'ai su qui l'avait écrit.
"Le fils".
Goncourt du premier roman.
Un récit poignant sur la mort de son fils foudroyé par une méningite à l'âge de 21 ans. Ca n'est pas à proprement parler l'auteur qui raconte, non, c'est son fils mort, surnommé "Lion", qui, devant la détresse des siens, décide en quelque sorte, de prendre la plume.
Un livre qui parle de la mort et qui pourtant respire la vie.
Un oeuvre littéraire à part entière.
J'aimerais dire une chose à Michel Rostain : "Merci".
Extrait :
« Le onzième jour après ma mort, Papa est allé porter ma couette à la teinturerie. Monter la rue du Couédic, les bras chargés de ma literie, le nez dedans. Il se dit qu’il renifle mon odeur. En fait, ça pue, je ne les avais jamais fait laver ces draps ni cette couette. Ça ne le choque plus. Au contraire : subsiste encore quelque chose de moi dans les replis blancs qu’il porte à la teinturerie comme on porterait le saint sacrement. Papa pleure le nez dans le coton. Il profite. Il sniffe encore un coup la couette, et il pousse enfin la porte du magasin. Papa ne peut plus traîner. Condoléances, etc. Le teinturier ¬recondoléances, etc. ¬ débarrasse papa de la couette. Papa aurait voulu que ça dure, une file d’attente, une livraison, une tempête, juste que ça dure le temps de respirer encore un peu plus des bribes de mon odeur. Papa se dépouille, il perd, il perd.»
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Vous connaissez le principe de Google Street View, le service qui vous permetd'explorer les rues du monde entier ? Imaginez que l'on appliquer ce principe aux musées ! Et bien, c'est fait ! Après Google Maps et Google Earth et Google Street View, Google lance un nouveau site "Google Art Project".
Lancé le 1er février, ce service vous permet de visiter des musées du monde entier, comme si vous y étiez. Le MoMA à New-York, l’Alte Nationalgalerie à Berlin, National Gallery et Tate à Londres, le musée Van Gogh à Amsterdam, Versailles, au total, 17 musées (pour l'instant) sont à parcourir.
Au programme, balades virtuelles, 1061 tableaux numérisés en haute définition cliquables afin de pouvoir l’agrandir et entrer dans les moindres détails de l’œuvre, infos contextuelles sur les musées et sur les oeuvres et, si vous le désirez, vous pouvez même créer votre propre collection personnelle d’oeuvres à partager avec vos amis. Seul bémol : toutes les explications sont écrites en anglais.
Perso, je suis déjà fan.
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À quoi ça sert l'amour si c'est un aller sans retour
Y'a plus que du vide à la place mais que veux-tu que j'en fasse
À quoi ça sert la vie quand on meurt petit à petit
S'il ne reste plus que l'absence à qui veux-tu que je pense
Je jure, qu'si tu reviens je saurais, être heureux d'un sourire
Je jure, que j'apprendrais à écrire, tous les mots pour le dire
Chaque jour de plus est un jour de trop je plie déjà sous le fardeau
Chaque jour de plus est un jour de trop est-ce que tu reviendras bientôt
Et moi, je sers à quoi si j'suis plus la moité de toi
Si ta vie n'est plus dans la mienne comment veux-tu que je tienne
Je jure, qu'si tu reviens j'apprendrais, à être différent
Je jure, que je saurais simplement, laisser le temps au temps
Chaque jour de plus est un jour de trop je plie déjà sous le fardeau
Chaque jour de plus est un jour de trop est-ce que tu reviendras bientôt
S'il ne reste plus que l'absence à qui veux-tu que je pense
Chaque jour de plus est un jour de trop je plie déjà sous le fardeau
Chaque jour de plus est un jour de trop est-ce que tu reviendras bientôt
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Le groupe suédois Karl X Johan vient de sortir un clip incroyablement beau. Appelé "Flames", il a été dirigé par Gustav Johansson et produit par Camp David Film.
Tournées en macro, les images mettent en scène et illuminent les détails des corps, des visages, des peaux.
Une collection de détails tantôt émouvants, tantôt sensuels. Des émotions toujours tendues, à la limite, sur le fil.
Préparation, mesure et abandon.
Renversant.
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Il y a des chansons, des textes, des mots collés à d'autres mots, des interprétations.
Il y a des agitations, des douleurs, des désarrois.
Il y a cette chanson que j'ai rencontrée il y a des années, et qui me boulverse toujours autant.
"Y'a quelque chose qui cloche d'accord
Mais faut voir quoi,
Sans s'énerver
Quelque chose est dev'nu moche et s'est cassé
Va savoir quand...
Moi qui sait pas bien faire le thé,
Qu'est-ce que je vais faire ?
C'est un détail mais...
J'veux pas que tu t'en ailles...
Pourquoi ?
Parce que j'ai attendu beaucoup...
Et que je t'ai cherchée partout
A en boire toute l'eau des rivières, pour voir le fond
Et pour en soulever les pierres
A couper les arbres des bois, pour voir plus loin
Entre New-York et Versailles
J'veux pas que tu t'en ailles
Je voulais des vagues et des S,
Avec une à moi ma déesse
Et je roulais tout en zigzag et n'importe où
Avec mes confettis mes blagues
Jetés aux pieds des gens dans les soirées mondaines
Avec leur tête à funérailles
J'veux pas qu'tu t'en ailles
J'veux pas qu'tu t'en ailles
On voulait faire des galipettes
Des ploufs dans l'eau des Antilles
Au sombrero pour moi, pour toi mantille
Manger des papayes à Papette, à Cuaico, aux Galapagos
Les goyaves de Guayagui à toutes les sauces
Plonger dans les mers de corail
J'veux pas qu'tu t'en ailles
J'veux pas qu'tu t'en ailles
Quand j'irai miauler mes refrains
En pensant tout ça c'est pour rien
Ma voix qui s'en va dans les fils et dans les airs
Sûr qu'elle va retomber par terre
Et que mes couplets de misère seront pour toi
Du graffiti sur du vitrail
J'veux pas qu'tu t'en ailles
J'veux pas qu'tu t'en ailles
J'vais casser les murs, casser la porte
Et brûler tout ici j'te l'jure
Arracher les valises que t'emportes
Avec mes lettres où j'pleurais dur
Fais gaffe, fais gaffe à toi, j'vais t'faire mal
T'as peur, tu pleures, ça m'est égal
T'as qu'à pas m'laisser, me laisse pas
Faut pas t'en aller, t'en va pas
Qu'est-ce que j'vais faire ? J'deviendrai quoi ?
Un épouvantail
Un grain de pop-corn éclaté
Avec une entaille
J'veux pas qu'tu t'en ailles
J'veux pas qu'tu t'en ailles
J'veux pas qu'tu t'en ailles"
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Olga Zavershinskaya, plus connu sous le nom Armene, est une jeune fille de 24 ans.
Née en URSS, Olga suit ses études paisiblement dans la ville de Voronej jusqu'au jour où elle découvre la photographie. Il y a 4 ans, elle commence à travailler comme photographe professionnel. Et a mon avis, elle n'a pas fini de nous surprendre.
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Élisabeth ne mettra pas cette robe ce soir, Nathan en a décidé autrement.
"C'est la troisième fois, et sans doute la dernière, que je participe au Mobile Film Festival dont le concept peut se résumer à "Un téléphone, un film, une minute". J'ai cette fois-ci essayé d'aller à l'encontre des films gaguesques et youtubesques du festival en me demandant si en une minute il était possible de faire naître une émotion, même infime. La réponse se trouve dans Une longue tristesse." (Morgan Simon)
Morgan Simon se dirige dans "la voix" de scénariste. Il réalise des films par ailleurs. Dernier en date : "Une longue tristesse", film qui évoque le machisme et la violence psychologique.
Si ce film vous plaît, votez pour lui, et surtout diffusez-le autour de vous de toutes les façons et au maximum (avec vos facebook et autre twitter).
En votant, vous donnez une voix au film de Morgan Simon pour le "Prix du public" du Mobile Film Festival, à côté des prix de "Meilleur acteur", "Meilleur actrice" et "Meilleur scénario" décernés par un jury très varié dont, entres autres, Philippe Claudel, Sylvère-Henry Cissé.... et notre Emery (Doligé) national, et Cyrille de Lasteyrie, alias Vinvin !
Je compte sur vous.
Pour lui.
> Vidéo "Une longue Tristesse" de Morgan Simon : http://fr.mobilefilmfestival.com/videos/une-longue-tristesse.html
> Le code pour blogger le film est juste là.
> Pour voter, envoyez "FILM 5" au 31028 (prix d'un sms).
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Je suis admirative.
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Le CES 2011 (Consumer Electronic Show) présente tous les ans des innovations incroyables et l'édition 2011, qui s'est déroulée du 6 au 9 janvier, n'a pas dérogé pas à la règle.
Conçus initialement et présentés pour la première fois il y a deux ans par des anciens étudiants du MIT, le Sifteo vient d'être lancé en remportant le prix du CES Innovation Awards.
Sifteo, mais késako ?
Sifteo, ce sont trois petits cubes qui interagissent entre eux, en se touchant, se frottant et tout et tout. Chaque cube est doté d'un petit écran de 1.5 pouce, d’un haut-parleur et d’un accéléromètre qui permettent de jouer à des jeux vidéo amusants et/ou éducatifs (orthographe, calcul mental, puzzles…), le tout avec capteurs de présence et de mouvement !
Pour jouer avec Sifteo, vous devrez d'abord installer le logiciel de Sifteo (Mac ou Windows) sur un ordinateur connecté à Internet, puis acheter et télécharger des jeux et applications à partir de la bibliothèque en ligne Sifteo, qui sera accessible par le logiciel.
Disponible dès cet automne, il faudra compter entre 100 et 150 $ pour un pack Sifteo : trois blocs (on peut en acheter davantage), le chargeur et 1000 points pour télécharger des jeux gratuitement. Seuls 6 blocs sont gérables à la fois, et c’est déjà pas mal.
Regardez la vidéo de ce game-Cube multi écran, je suis sûre que ca va vous plaire !
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Lancé en décembre dernier, The Listening Room ("la chambre d'écoute") est un site qui vous permet de créer une "room" et d'en donner l'adresse à un ou plusieurs de vos amis. Une fois connectés, tous peuvent uploader leurs propres musiques (fichiers mp3) , chatter ensemble et stopper la musique de l'un pour passer la sienne !
Toutes les personnes de la même room peuvent ainsi écouter la même chose au même moment.
Bon, dans mon "travail" d'investigation intense pour ce cher blog, j'ai essayé maintes et maintes fois de créer une room. Que nenni. Zéro peau d'balle. Nakache. Impossible. Ni sous Firefox, ni sous IE. Ca ne marche pas. Si y'en a un(e) parmi vous qui y arrive, qu'il(elle) me dise comment on fait et si ce site est bien foutu ou non.
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"Sailin' On" - SKAndalous
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Depuis quelques semaines, c'est le reuz en Bretagne ! Le bouquin d'Hervé Lossec, «Les Bretonnismes», illustré par le dessinateur Nono, s'arrache comme des petits pains.
En octobre, ce livre tiré à 2 000 exemplaires est parti en une semaine. Depuis, réédition et tout le tralala, 13 000 exemplaires vendus en un temps record et le stock est quasi-épuisé. Un nouveau retirage de 30 000 exemplaires est en cours.
Mais "Les bretonnismes", c'est quoi donc ?
"Toutes ces expressions comme «Comment que c'est ?», «Celui-ci est parti fou !», «Il est arrivé vieux !», tous ces mots (fonnus, gwenneg, restachoù, startijenn) qui alimentent le langage quotidien des Bretons et qu'eux-mêmes utilisent sans toujours se rendre compte qu'ils ne sont pas intelligibles ailleurs qu'ici !" (H. Lossec)
Ce livre n'est pas un traité de linguistique. Il montre la richesse du français de Bretagne, avec sa syntaxe, ses expressions et son humour. Hervé Lossec y recense et explique ces tournures et expressions en français local colorées par des structures et un vocabulaire directement issu du breton. Un inventaire plein de surprise et un vrai phénomène d'édition.
«Les Bretonnismes» d'Hervé Lossec - Editions SkolVreizh - 10 euros
Quelques bretonnismes...
« Casser la soif. ». Belle expression imagée comme seule la langue bretonne peut en faire. Traduction littérale de terriñ ar sec'ched, tout comme casser la faim terriñ an naon. Même si en français, on peut casser bien des choses, comme la dalle ou la graine, on ne peut qu'étancher ou apaiser sa soif.
« Comment que c'est ? » Ou mieux encore, Comment que c'est avec toi ? Expression courante pour demander Comment ça va ? au sens large. Il faut remarquer que ce type d'expression est aussi employée par des personnes qui n'ont jamais parlé ou entendu un mot de breton.
« J'ai été mordu avec le chien. » En breton, on use et abuse de la forme passive. On exprime le résultat de l'action plutôt que son déroulement. La forme passive nécessite l'emploi de la préposition avec , ce qui explique son emploi fréquent en breton et du coup en français local. Ici c'est la traduction de Kroget on bet gan ar ch'i. Littéralement : mordu j'ai été avec le chien. Phrase à inverser, en français standard : le chien m'a mordu.
« N'oubliez pas de tirer vos chaussures ! » Traduction du verbe breton tennañ qui s'utilise dans un sens plus large qu'en français académique. Ici pour dire : enlever, ôter. Mais tirer peut aussi signifier prendre ou encore arracher. On tire bien les patates chez nous !
« Y'a eu du reuz ! » Voilà un mot que l'on glisse volontiers dans les conversations, par malice ou connivence. Il y a eu du reuz : du bruit, de l'agitation. Reuz ou encore freuz (tumulte, destruction) pourrait d'ailleurs remplacer avantageuseument le terme anglais buzz. Le français s'est construit à partir des langues régionales, pourquoi ne pas y puiser encore pour l'enrichir.
« Mets-lui un coup donc ! » Ne craignez rien, on ne va pas vous frapper. C'est simplement la traduction littérale de Laka ur banne dezhañ, ta ! signifiant : sers lui donc un verre ! A la différence du français, le breton oppose ce qui est liquide, banne traduit par << coup >> à ce qui est solide, tamm, soit un bout ou un morceau. Si l'on vous propose un coup de fort, ur banne hini kreñv, il s'agira d'alambic ou d'alcool fort.
« Attraper » En Bretagne bretonnante, c'est spontus (terrible) tout ce que l'on peut attraper. Mais parfois on ne peut pas attraper partout (on ne peut pas tout faire !). Au lieu de prendre, on attrape froid, un rhume, chaud, une suée... Un enfant peut même attraper avec son père : se faire gronder. On peut aussi attraper le train à Landerneau... Ou pire un accident ! Traductions exactes du verbe pakañ ou de son synonyme tapout.
« Tu mets de l'eau à celui-là alors que tout le monde sait qu'il est parti avec le vin ! » Réflexion authentique d'une pikez) (commère, chipie) à une brave qui arrosait les fleurs sur la tombe de son défunt mari. Vous aurez compris que ce dernier n'est pas mort de soif, bien au contraire. Cette phrase est un petit concentré de bretonnismes sympathiques.
Vous voulez d'autres expressions bretonnes ? En voici d'autres...
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C’est lui qui avait officialisé la fin de Noir Désir, le 30 novembre dernier. Aujourd'hui, Denis Barthe, le batteur du groupe, revient sur cette décision, prise notamment après le départ du guitariste Serge Teyssot-Gay.
Enervé de voir certains de ses propos «découpés, déformés, parfois interprétés», Denis Barthe a tenu à mettre les points sur les «i» dans une vidéo mise en ligne sur Internet.
DENIS BARTHE : ceci dit pour être clair.
envoyé par CHICKENSCHICOTS.
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Parfois, de petites choses peuvent changer la vie. Des petites choses de rien du tout : une attention, un geste, une façon de faire...
Le psychologue Richard Wiseman a réuni des études mises au point dans les laboratoires de sciences du comportement des meilleures universités du monde et qui prouvent que de petites décisions peuvent provoquer des grands changements dans notre vie.
Tout ça, en quelques minutes seulement...
Voyez plutôt !
Savez-vous que...
- ... vous avez 88 % de chances supplémentaires de récupérer votre portefeuille perdu si vous y avez glissé la photo d’un bébé,
- ... vous avez plus de chances d’être embauché si vous commencez par parler de vos faiblesses,
- ... la meilleure façon de se faire apprécier n’est pas de rendre service mais de demander un service,
- ... l’on est plus créatif en restant seul et allongé dans son bureau qu’en participant à un brainstorming,
- ...une plante verte sur votre bureau augmente de 15 % votre productivité,
- ... vos chances qu’une femme accepte de danser avec vous augmentent de 20 % si vous lui touchez le bras en lui posant la question.
"59 secondes pour prendre les bonnes décisions", de R. Wiseman. (Ed. Jc Lattès)
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Un livre court qui se lit en une heure à peine.
L'histoire d'un jeune retraité qui décide d'adopter Léo, un petit vieux de 99 ans, rencontré dans la maison de retraite où séjournait sa tante.
Il nait alors une amitié, un tendre désir de partage. Léo perd peu à peu ses facultés, la vieillesse et la maladie vont rendre les choses compliquées. La tendresse vacille face à la lourdeur du fardeau...
L'écriture de Pierre Gagnon est très simple ; mais la simplicité signifie souvent un travail énorme. Les phrases sont justes, précises.
Un livre subtile.
A lire.
Extraits :
"Léo est devenu vieux. Les vieux oublient, s'étouffent, font répéter, voient trouble, tombent, n'en veulent plus, en veulent encore, ne dorment plus la nuit, dorment trop le jour, font des miettes, oublient de prendre leurs médicaments, nous engueulent tant qu'on serait tenté de les engueuler à notre tour, pètent sans le savoir, répondent quand on n'a rien demandé, demandent sans attendre de réponse, échappent puis répandent, ont mal, rient de moins en moins, gênent le passage, s'emmerdent, souhaitent mourir et n'y parviennent pas..."
« Certains jours, en après-midi, il n’a envie de rien. Il s’installe alors au salon pour ne plus bouger. Il peut y demeurer pendant des heures. Je glisse un oreiller derrière son dos pour l’aider à tenir. Il attend quelqu’un… Plus tard, devant l’évidence que personne ne viendra, il se remet en route pour sa chambre ou la salle de bains. Voilà, c’est tout. Ça s’appelle vieillir. Jamais on ne raconte ces choses-là, bien sûr. Ça n’intéresse personne. »
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Suit Supply, créateur néerlandais de costumes pour homme, a lancé une campagne de pub osée pour sa nouvelle collection appellée "Shameless" (sans honte). Entre voyeurisme et porno-chic, les clichés de la marque font scandale. Comme souvent dans ces cas-là, certains sont pour et d'autres sont contre.
Dévoilée aux Pays-Bas et en Angleterre, cette série de photos dérange de nombreux clients qui estiment que cette campagne est sexiste et misogyne.
A part la photo juste au-dessus, le reste des clichés laisse tout de même à désirer. Ok, sourire pour ceux de la petite culotte ou du café dans la cuisine, mais à part cela, on est dans le déjà vu, dans le shooting non construit.
Faire le buzz, c'est facile. Mais le faire bien, c'est autre chose.
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Sublimissime.
Tel est le mot que j'ai prononcé à la fin du film.
Sublimissime.
Une histoire sombre.
Le film suit une journée, en 1962 à Los Angeles, de George Falconer, un professeur d’université qui a perdu son compagnon, Jim, dans un accident tragique. Solitude, isolement, minorité (ici l'homosexualité). Universel.
Un acteur phénoménal. Colin Firth.
Des émotions sensibles à chaque seconde. Prix d'interprétation masculine à la Mostra bien mérité.
Un sens de l'esthétique étourdissant.
Tom Ford, couturier parmi les plus influents de ces dernières années, use de son œil magnétique et frôle d'après moi la perfection cinématographique. Cadrages, plans, décors, lumières, costumes, travail de la couleur (énorme), musiques... tout est magnifiquement pensé. Avec infime poésie et mélancolie.
"A single man" de Tom Ford. (2009)
A voir absolument.
Et pour une fois qu'une bande-annonce est bien faite, la voilà.
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Réalisé par le collectif Pleix, cette vidéo donne un coup de vieux à tout le monde ! Mêlant formes poétiques, narrations décapantes et esthétique avant-gardiste, le tout avec une pointe d’absurde et d’humour noir, voire corrosif, l'empreinte de Pleix est bien là.
"Créé en 2001, Pleix est un collectif de sept artistes parisiens, — infographistes, graphistes musiciens — alternant réalisation de travaux alimentaires tels que des clips vidéos et des publicités avec une recherche esthétique et plastique personnelle. Leur univers emprunte au jeu vidéo, au cinéma, à la musique électronique, mais aussi au design graphique et aux arts plastiques.
Ils travaillent souvent par ordinateurs interposés, se voyant très peu, avec des moyens matériels très peu importants. Une simple caméra DV leur suffit à acquérir la matière suffisante pour réaliser une nouvelle vidéo, l'essentiel du travail se faisant par ordinateur. Pleix réutilise les moyens et codes visuels de la publicité, en les exagérant volontairement afin de mieux les détourner et dénoncer, avec un humour qui leur est propre, la chosification et la deshumanisation de l'individu par la société de consommation. Dans Pride's Paranoïa, le personnage principal se transforme peu à peu en machine -- les différents objets des vitrines et supermarché de Future City s'agglutinant autour de lui comme s'il était aimanté --, caricature féroce du consommateur «terriblement fier», désirant se défaire de son «complexe de superhéros» en achetant compulsivement, et qui ne «peut pas dormir tant que ça n'est pas fait». De la même façon, les personnages du clip Itsu, réalisé pour le groupe Plaid, se transforment petit à petit en psychopathes sur fond de diagrammes des bénéfices de l'entreprise dont ils font partie.
L'empreinte de Pleix pourrait également être un travail commun sur les limites, les contradictions, les accidents qui montrent ces états d'incertitude, de fragilité inhérents au monde numérique."
(Sources : Wikipédia.)
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Premier single du dernier album de Louis Chédid, "On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime, qu'on les aime".
J'aime le titre de l'album.
J'aime la chanson "Tu peux compter sur moi", en duo avec son fils, Mathieu.
J'aime beaucoup beaucoup le clip.
Ouvrez les oreilles et les yeux.
Un très très bon moment.
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Adèle Enersen est conceptrice-rédactrice dans une agence de pub à Helsinki. Mais depuis juin dernier, Adèle est maman d'une petite Mila. En congés de maternité, Adèle s'est trouvée une nouvelle passion, passion qui allie son métier de créatif et son "métier" de mère : elle observe sa petite fille faire la sieste et tente de deviner à quoi elle rêve... afin de recréer, avec ce qu'elle a sous la main et en quelques munites pour ne pas réveiller bébé, l'univers de ses songes.
Je vous invite à découvrir cette vidéo ainsi que son blog "Mila's Dream".
Bonne découverte.
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Ces derniers jours est sorti le dernier album de Kayne West. Peinte par l'artiste George Condo, la pochette représentant deux monstres qui font l'amour a été censurée.
Kayne West n'est pas le premier a avoir fait les frais d'une amérique trop puritaine. En voici quelques-unes, avec la version "avant" et la version "après".
Alors ? Choqués ou pas ? Bonnes ou mauvaises raisons ?
The Beatles - Yesterday and Today (version US de Rubber Soul) (1966)
Baptisée la «pochette boucher», cette photo de Robert Whitaker censée casser l’image trop lisse des Beatles aux Etats-Unis n’a pas plu à tout le monde. Les 750 000 exemplaires du disque jugé trop scandaleux furent retirés de la vente et recouverts d’un sticker. L’album fut ensuite réédité avec une pochette plus lisse. Retour à la case départ.
The Mamas and the Papas - If You Can Believe Your Eyes and Ears (1966)
Ce premier album des Mamas and the Papas fut censuré en raison de la présence, jugée indécente, de... de... toilettes sur la pochette ! Les rééditions du disque proposent une image recadrée faisant ainsi disparaître l’objet du délit.
John Lennon & Yoko Ono - Unfinished Music No. 1: Two Virgins (1968)
La pochette représentant John et Yoko nus fît tellement scandale que 30 000 exemplaires furent saisis par la police du New Jersey pour pornographie (combien de pochettes de disque seraient saisies aujourd'hui ?) Elle a finalement été recouverte de papier kraft afin que le disque puisse être commercialisé.
David Bowie - Diamond Dogs (1974)
Le pochette, une peinture de Guy Peellaert, représente Bowie comme une créature, mi-homme, mi-chien. Mais les parties génitales de l’animal sont jugées trop visibles et doivent être recouvertes. La pochette originale est aujourd’hui la pochette la plus recherchée par les collectionneurs du monde entier...
Poison - Open Up and Say... Ahh! (1988)
Pour son 2e album, le groupe de "glam métal" (si quelqu'un a une défintion de ça, je prends) américain Poison a choisi d’illustrer la pochette avec un démon à la langue excessivement pendue. Un dessin qui n’a pas été du goût de l’Eglise et des associations de parents. La sortie américaine a été accompagnée d’une pochette masquant l’obscène organe.
The Beautiful South - Welcome to the Beautiful South (1989)
Les deux photos originales de l’album signées Jan Saudek (photographe tchèque) montrent une femme avec un revolver dans la bouche et un homme allumant une cigarette. La chaîne de magasins britanniques Woolworths l’a refusée et une version alternative représentant deux peluches a été commercialisée à la place.
The Black Crowes - Amorica (1994)
Cette image tirée d’un exemplaire du magazine Hustler datant de 1976 a été jugée trop offensante. Elle a été finalement remplacée par une image plus lisse.
D'autres pochettes censurées et/ou controversées ici.
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