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Pour fêter
son deuxième anniversaire, SecondSexe.com lance un grand jeu concours et vous
fait gagner un cadeau de rêve : la réalisation de votre plus grand fantasme !
Laissez vos
pensées vagabonder, trempez votre plume et donnez vie à votre fantasme que vous
nous décrirez sous forme d’une nouvelle. Apparemment banal ou totalement
inavouable, ce n’est pas votre fantasme qui sera jugé mais la sensualité avec
laquelle il sera décrit.
SecondSexe réunira début janvier un jury prestigieux, composé d’artistes, d’écrivains et de personnalités pour sélectionner la nouvelle la plus exaltante, et offrir à son auteure la réalisation de son fantasme.
Passer une nuit extravagante dans un palace, s’exposer sur la scène d’un cabaret prestigieux pour offrir un strip-tease mémorable, partager un moment de haute sensualité au hammam, s’offrir un massage à deux, faire l’amour sur une plage déserte ou devant l’objectif d’une caméra, exprimer sa gourmandise dans tous les sens du terme...
Débridez votre imagination et votre créativité et réalisez peut-être le fantasme de votre vie.
> Date limite : le 31/12/09 à minuit.
> Limite à ne pas dépasser : 3 pages Word maximum (sans compter le nombre de signes).
> Envois de vos textes à l'adresse suivante : [email protected]
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Créée en 1958 par Claude Pasquier, Aubade s’est fait connaître du grand
public grâce à ses fameuses leçons de séduction.
La marque lançait la première sur les abribus il y a maintenant 17 ans et dévoilait sa 100e leçon en septembre dernier.
Comme tous les ans, Aubade sort son tant attendu calendrier.
Ca fait quelques temps qu'Aubade me déçoit avec ses collections mais d'habitude, j'aime beaucoup les photos prises pour ce support. Ce n'est pas le cas pour moi cette année.
A part février (photo du bandeau) et mars, le reste a un goût amer de déjà vu, tant au niveau du produit que de la photo. Bon, c'est certain, la taille, la poitrine, les fesses restent canons, évidemment, mais des jolis corps, on peut en voir partout et pour n'importe quelle autre marque.
Mais Aubade, elle, avait un son propre regard, sa "patte", son oeil, sa "marque de fabrique"... et je trouve qu'elle l'a un peu perdue. Dommage.
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Le 19 juin 1991, au cours d'un dîner-débat du RPR, Jacques
Chirac prononce un discours sur l'immigration. Une bonne partie d'entre vous doit très certainement le connaître. Mais au cas où... voici un extrait :
« Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt ! [...] »
Je vous laisse avec Zebda qui, suite à ce discours, a écrit l'excellente chanson "Le bruit et l'odeur".
A la fin du morceau, on entend une partie du discours de Chirac.
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Je souhaite aujourd'hui partager avec vous un court-métrage qui mêle beauté et simplicité.
Du réalisateur néerlandais Bram Schow, il a été créé dans le cadre du projet "Histoires des droits de l'homme".
Je ne vous dis rien pour ne rien dévoiler, mais vraiment, regardez-le jusqu'au bout, il en vaut vraiment la peine.
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Le monde de la publicité est un monde de brutes, tout le monde le sait.
L’illustrateur et artiste américain Jeff Scott Campbell peut-être plus que les autres. La preuve avec son excellent petit guide intitulé "8 ways to kill an idea".
MISERE DE MISERE... TOUT EST VRAI.
Son blog, ici.
Enjoy !
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Ca fait un bail que je n'ai pas posté dans la rubrique "ma petite popote". Et pourtant, je suis souvent derrière mes fourneaux à tester des trucs nouveaux (comme par exemple des mikados chocolat noisettes maison !).
Aujourd'hui, pour mes doux amis Jo & Mik, petit tour sur des verrines salées et sucrées hyper faciles à faire pour l'apéritif.
1 - Verrine de betteraves et féta
2 - Verrine crème de thon à la ciboulette et à l'aneth
3 - Verrine de tartare de Saint-Jacques en crumble
4 - Tomates rouges et noires
5 - Verrine de mousse au chocolat noir et barbapapa
6 - Verrine de fruits d'automne au sirop d'érable
Verrines betteraves & féta
- 2 betteraves cuites
- 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- 4 cuillères à soupe de l’huile d’olive
- De la féta
- Quelques feuilles de basilic émincées
- Pignons de pins (facultatif)
La préparation:
Couper les betteraves et la féta en petits dés.
Préparer une sauce vinaigrette avec le vinaigre balsamique,
l’huile d’olive, le sel, le poivre et les feuilles de basilic.
Dans un saladier, mettre les betteraves, la feta et
assaisonnre avec la vinaigrette. Mélanger.
Verrine crème de thon à la ciboulette et à l'aneth
Les ingrédients (pour 4 pers.) :
- 1 boite de thon
- 2 cuillères à soupe de jus de citron
- 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 3 petits suisses
- Sel et poivre
- Quelques feuilles d’aneth et quelques brins de ciboulette
La préparation :
Égoutter le thon.
Dans grand bol, écraser le thon à l’aide d’une fourchette. Saler, poivrer et
arroser d’un filet de jus de citron.
Ajouter les petits suisses, l’huile d’olive, la ciboulette et l’aneth émincées. Bien mélanger.
Server dans de petites verrines et décorer avec quelques brins d’aneth et un
cracker sympa.
Verrine de tartare de Saint-Jacques en crumble
Une véritable tuerie que j'avais déjà réalisée en entrée.
J'en avais parlé sur le blog.
Vous trouverez toutes les infos (ingrédients et préparation) juste ici.
Tomates rouges et noires
Les ingrédients (à doser selon le nombre de convives) :
- Tomates cerise
- Miel (peut se faire aussi avec du caramel)
- Graines de pavot
La préparation :
Badigeonner la moitié des tomates de miel. Couvrez le miel de graines de pavot. Un petit pic, et hop, c'est mignon, c'est bon et c'est rapide !
Verrine de mousse au chocolat noir et barbapapa
Les ingrédients :
- 125 g de chocolat noir
- 2 jaunes d'oeuf
- 3 blancs d'oeuf
- 75 g de beurre doux
- Barbapapa (en vente en boite plastique au rayon bonbons)
La préparation :
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Ajouter le beurre. Ajouter ensuite les jaunes. Bien mélanger. Ajouter les blancs montés en neige.
Verser dans de petites verrines. Mettre au frais.
Avant de servir, décorer avec de la Barbapapa et petit bonbon coloré. Attention, la Barbapapa sèche très vite, la découper au dernier moment.
Verrine de fruits d'automne au sirop d'érable
Les ingrédients (à doser selon le nombre de convives) :
- Clémentines
- Kiwis
- Poires
- Bananes
- Sirop d'érable
La préparation :
Découper tous les fruits en tout petits morceaux. (Bien enlever la peau des clémentines). Ajouter un peu de sirop d'érable. Et hop ! On peut mettre aussi des amandes grillées si on veut.
Bon ap' !
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"Pas ce soir, je dîne avec mon père" de Marion Ruggieri. L'histoire, mon avis, ma note, des extraits.
L'histoire
"Mon père appartient à cette génération qui, sous prétexte qu'elle est née après guerre et en plein progrès, a décidé que son combat d'une vie serait de ne pas
mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D'arrêter le temps.
Au début, je croyais qu'il était le seul atteint. Et puisj'ai vu
d'autres spécimens, je les ai parfois côtoyés : les faux jeunes. Au
début je croyais que le syndrome ne touchait que les homme de son âge, les éternels "baby-bommers", puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Déjà faux jeune à quarante ans. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres".
Mon avis
Le livre se lit très bien et très vite. La plume de Marion Ruggieri est simple et joyeuse et ca me va bien comme ça. On sourit souvent, on imagine très bien les personnages, on entre vite dans le récit. Ca n'est pas le livre de l'année, mais il a le mérite de divertir, et c'est déjà pas mal.
Ma note
14/20.
Extraits
"D'ailleurs, devant la glace, je ne ressemble à rien. Je n'existe pas. J'ai été ratatinée, compressée, par l'accélération de l'histoire. Je suis une fausse jeune de bientôt trente ans. Alors qu'à treize ans, je faisais de louables efforts pour m'habiller comme une pute, maintenant que je pourrais, je me déguise en ado mal dégrossie."
"Surtout, j'avais surmonté mon écouerement pour ce vieux corps sexy qui m'attirait. je me réconfortais en constatant que plus on vieillissait, plus on aimait les choses déguelasses, les trucs qui puent, l'inconnu. Le caviar, le fromage, les huîtres sont des trucs de vieux. Comme les partouzes. Le mécanisme est aussi vain qu'éculé : s'enfoncer dans le scabreux pour retrouver, paradoxalement, la pureté des sensations premières. Proust, sur le tard, avait parait-il besoin de voir des rats s'entre-tuer pour bander. mais quand on est jeune, on aime le Chavrou et les souffrances de Werther."
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Envie d'un autre espace.
Différent de Ladyblogue.
Mais complémentaire.
Plus dans la réflexion et dans la substance que la volubilité et l'éphémère.
alter ego est né d'une envie de longue date. Et puis la crainte, et puis la défiance, et puis la circonspection et puis la gêne ont fait que. Toutes ces émotions qui vous coincent et vous encagent.
Mais après tout, qu'avais-je à perdre ?
A vous de le suivre ou non.
A vous de l'aimer ou non.
A vous de l'ajouter ou non dans votre blogroll, à vos flux.
Quoi qu'il en soit, il est là. N'attend, au minimum, que mes yeux.
Si les vôtres s'ajoutent aux miens, évidemment, j'en serai transportée.
Evidemment.
Evidemment.
A tout de suite. Ou pas.
Ici.
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A fond à la découverte d'artistes talentueux, je suis tombée sur le photographe de mode brésilien Gabriel Wickblog.
Très très difficile de faire un choix. Je me suis limitée à 5 photos... mais quelles photos !
Grand coup de coeur pour la première.
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Paco Peregrin est un photographe espagnol extrêmement talentueux. Je l'aime beaucoup.
Notamment cette série.
Rouge - Noir - Rouge - Noir.
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Il y a quelques jours, Emery (alias Mry) a demandé à quelques bloggueuses d'écrire un texte sur un sujet dont elles n'avaient pas l'habitude d'écrire (qu'il croit) : la sodomie, la fellation ou le cunnilingus, au choix.
"Je te parle comme je te cogne. Mal et fort. Mais apparemment tu t’en fous, vu que t’as fourré ma queue dans ta bouche et que t’as l’air d’y prendre un certain plaisir. Tu es consciente de mon dégoût, mais tu sais bien que je suis comme tous les hommes et que le sexe fait des merveilles.
Seulement même si on a tendance à croire que le sexe ça passe toujours, avec toi, ca passe juste encore. Mais au moins, quand tu me suces, tu ne me colles pas trop. Seules ta bouche et ta main droite sont en contact. La main gauche reste inactive. Ca ne m’étonne pas de toi, t’as toujours fait les choses à moitié. Pour la baise, c’est pareil. Juste donner le minimum syndical en voulant faire croire que ce n’est déjà pas si mal. Le sexe sans le cul. La queue sans les couilles. La bouche sans les dents. Une feignasse-née. Du coup, c’est comme manger un poulet sans la sauce, c’est sec et étouffant.
Je ferme les yeux – putain, un comble ! – et m’efforce de penser à autre chose qu’à ta bouche en rond de serviette attendant le repas. Bander relevant du miracle, éjaculer serait science-fiction. Une demi-heure déjà que tu t’acharnes en vain sur ma queue cafardeuse. Faut que ca s’arrête. Je me concentre alors sur l’idée de jouir entre tes lèvres sèches plutôt qu’entre tes cuisses. Pour qu’il te reste, à toi aussi, l’amertume de notre gâchis."
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"I will show you fear in a handful of dust." - T. S. Eliot, "The Waste Land"
("Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière" - T. S. Eliot, "La terre vaine")
B ETWE EN
Le sublime court-métrage de Tim Bollinger porte bien son nom.
"Entre".
Entre tout.
Entre ciel et bas-fonds.
Entre là et ici.
Entre le suspendu et le fugitif.
Entre vie et mort, imaginaire et réel, fantasme et cauchemar.
Entre netteté du grain poussée à l'extrême et trouble.
Entre violence et douceur.
Entre aisance et agitation.
Entre conscience et inconscience.
B ETWE EN nous jette à la gueule du lyrique et de l'angoisse en nous projetant sans mal dans un univers "sur le fil", dérangeant et fascinant, décousu et cohérent.
Réalisation, scénario et production : Tim Bollinger. Image : Daniel Meinl. Bande-son : Michael Fakesh. Le site officiel du film : ici.
Between from Via Grafik on Vimeo.
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J'adore Florence Foresti. Depuis que je la suis, j'aime de plus en plus ce qu'elle fait.
Regardez.
TOUT EST VRAI.
Enjoy x 2 000.
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Par curiosité, j'ai voulu savoir ce que les internautes cherchaient sur le fameux sujet des hommes et les femmes. Ainsi, j'ai saisi 4 questions pour les deux.
Regardez les résultats... Très étonnants de voir ce qui sort pour chacun... et très étonnants de voir la différence entre les résultats de l'un par rapport à l'autre.
Exemple pour la dernière question "Les femmes sont... ? / Les hommes sont.... ?" : la folie sort pour les demoiselles... la lâcheté sort pour les messieurs...
Comment les femmes.... ? / Comment les hommes... ?
Pourquoi les femmes.... ? / Pourquoi les hommes... ?
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Francis Evrard, 63 ans, a été accusé d'avoir enlevé, séquestré et violé
par pénétration digitale le petit Enis, âgé de
cinq ans au moment des faits, dans un garage de Roubaix, le 15 août
2007. Il avait déjà été condamné à trois reprises depuis 1975 pour des
attentats à la pudeur et des viols sur des mineurs. Pour ces faits, Francis Evrard a déjà passé 35 ans en prison. Petit rappel, Francis Evrard a commis ses premières agressions à l'âge de 16 ans.
La réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté
de 22 ans et d'un suivi socio-judiciaire sans limitation de durée ont
été requis vendredi dernier devant la cour d'assises de Douai.
Tous les psychologues se sont accordés à dire que Francis Evrad était - est - "un prédateur sadique et incurable", qu'il était - est - "un accusé irrécupérable" et que "le risque de récidive est quasi inéluctable". Il a été classé par les professionnels de santé dans la catégorie des "pervers structurels "qui ne cherchent" pas uniquement "à assouvir un désir mais qui aiment faire souffrir".
Tous. Sauf une personne. Seule Christine Pouvelle, maître de conférence et psychologue à Tourcoing (qui a rencontré 2 fois Evrard en novembre 2007) a estimé que Francis Evrard méritait qu'on lui laisse une "chance".
Quand j'ai entendu cette phrase sur France Inter, un matin dans ma voiture, ça m'a littéralement sidéré. Je conduisais mécaniquement, sans y réfléchir, regardant droit devant comme si je regardais cette femme droit les yeux. Comment avait-elle pu sortir une telle phrase ? Selon elle, Francis Evrard est accessible à "certains soins" qui lui permettraient "de se reconstruire en prenant en compte ses traumatismes et il prendrait peut-être conscience de la souffrance de l'autre." Mais comment cette femme a-t-elle pu avoir un tel discours ? Comment c'est possible ?
Evidemment, heureusement, elle était seule à penser ça. La cour en a décidé autrement. Même si , au moins pour le symbole, j'aurais aimé que la prison à vie soit prononcée (pas possible en France... ou très rare -> lire ci-dessous)... Car Evrard sera libérable en 2033, soit à l'âge de 87 ans. S'il survit jusque-là, à sa sortie de prison, il sera placé sous le régime du suivi "socio-judiciaire" avec une obligation de soins. Mais il sera sorti, quand même. Il pourrait même nous sortir un bouquin... Ou faire pire. Encore.
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Parfois, le manque amène à l'excès.
Etrange de se dire que le rien - ou le peu - puisse amener au tout.
Que le vide peut entraîner le trop-plein.
Palier l'absence en encombrant.
Gonfler le trait pour duper les candides.
Etouffer le réel pour convenir, complaire, toucher.
Parce derrière le feu de l'artifice survivent la rage et les épines, la méfiance et le tourment, le mutisme et les secrets.
Danger.
Chacun y verra ce qu'il a envie ou ce qu'on lui dira d'y voir.
Tous les maux sont écrits.
Tant pis.
La fabulation et le fantasme valent mieux que les certitudes.
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