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Les enfants chez papi-mamie, hop, on se jette sur les restos, les bars, les soirées et les cinés.
Le ciné.
J'hésitais entre "The artist" et "La taupe".
Mon intuition fatiguée m'a dirigée vers "La taupe".
Une catastrophe. C'est la première fois que j'ai envie de partir avant la fin du film.
"Psssst... Pssst... Tu aimes bien ?..." Et quand l'autre vous répond "Oui...", vous comprenez que vous êtes dans la merde.
2h07.
2h07 pendant lesquelles je n'ai strictement RIEN compris. Pas le "j'ai rien compris" qui veut dire en fait "j'ai pas aimé, l'histoire était nulle et toussa", nan nan nan, le "j'ai rien compris" que même sous la torture t'es incapable de raconter ce qu'il s'est passé.
C'est comme si j'avais été voir un film en yougoslave. Pareil.
Un film long où il ne se passe rien, où t'as 10 000 personnages à retenir (George Smiley, Peter Guillam, Control, Bill Haydon, Ricki Tarr, Jim Prideaux, Karla… que tu sais même pas si ils sont britanniques, soviétiques ou quelque chose...), et où celui qui a pondu l'histoire s'est dit "je vais bien les faire chier avec mon scénario pourri".
Etant condamnée à attendre la fin du film, j'ai tenté de me raccrocher aux images, à la musique. Rien. Pas de cadrages esthétiques, de lumières étonnantes, de détails singuliers, de musique qui emporte...
Rien. Nada. Quet'chi. Zéro peau d'balle.
2h07 de supplice.
Si vous allez le voir après avoir lu ça, je vous déclare "Sado du kino".
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Inconditionnelle de l'image, de la photographie, des corps, des regards, des reflets chromatiques, les lignes, les cadrages, je suis tombée dans la folie Pinterest.
Venez liker ou piner, c'est juste ici : "L'éphémère en images".
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La Kestion Passikon # 39 :
Pourquoi ne dit-on jamais d'une religieuse (pas la pâtisserie mais la femme ayant choisi d'offrir sa vie à Dieu en vivant selon les vœux évangéliques de pauvreté, chasteté et obéissance...) "Oh putain, elle est canon !" ?
(Paix à mon âme...)
Retrouvez toutes les kestions passikons par ici.
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J'ai été contactée par une journaliste de Ouest-France. Elle souhaitait m'interviewer sur mon blog. J'ai accepté. Sur le coup, j'ai accepté rapidement et puis, après, je me suis posée des questions. Oui ou non aller à ce RDV. Parler de Ladyblogue tout en gardant mon (pseudo) anonymat.
Sur le fil.
J'y suis allée. On s'était donné RDV pour un déjeuner. La journaliste était souriante, jeune et jolie. Nous avons discuté plus d'une heure et demi devant des assiettes de carpaccio. Questions-réponses. Ping-pong.
C'est là que l'on s'aperçoit que certaines questions sont déroutantes. Déroutantes parce que on ne se les ait jamais posées. Ou alors pas comme ça.
On discute. On discute. Elle pose des questions. Je tente de répondre.
L'article parait 3 jours après. Presse et web.
Et on s'aperçoit que nos mots n'ont pas été toujours bien compris.
Déjà, y'a eu gourance sur les chiffres, mais ça ce n'est pas bien important. Ce qui m'a chiffonnée, c'est que pendant le déjeuner, j'ai expliqué que je n'avais pas trop (voir pas du tout) de contacts avec des bloggeurs du coin, que mes "contacts bloggeurs" étaient pour la quasi-totalité à Paris, j'ai expliqué aussi que c'était à Paris que les événéments blogs avaient lieu, que ce qu'on appelle la "blogosphère" vivait là-bas.
La journaliste a mal compris et du coup ça a donné cette phrase dans l'article (que je suis censée dire) : "Ce sont surtout des gens de la région parisienne (comprendre qui me lisent), où se trouvent les blogueurs les plus influents." Et là, non. On comprend que les blogueurs influents ne sont qu'à paris, qu'il n'y a que des blogueurs influents qui me lisent (ça fait un peu la nana qui se prend pour...) et tout cela est loin d'être vrai.
Bref, ça m'a chiffonnée.
1/ pour tous les gens qui me lisent, d'ici et d'ailleurs et 2/ pour le côté, je m'aime (ce qui est vrai, je suis une fille super) et je m'adore (mais bon, y'a des limites).
Comme quoi, comme dit @philippecaillet, les RP c'est un vrai métier !
(Dis, Philippe, tu t'occupes de moi pour les prochaines ITV ?)
(Merci à la charmante journaliste (qui se reconnaîtra) avec qui j'ai passé un très bon moment.)
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On se souvient tous de la fameuse pub pour Lactel où la petite fille demande à son père "Papa, comment on fait les bébés ?".
Cette publicité part de la même idée... mais le papa, ici, n'a pas la même réponse.
J'adore le rock.
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Exposition Rodin 300 Dessins au musée Rodin -... par Musee_Rodin
Si j'habitais Paris, j'irais voir cette expo.
"La saisie du modèle
Rodin 300 dessins 1890-1917"
Jusqu'au 1er avril.
Au Musée Rodin.
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Affaire Boisard.
Maurice Boisard.
Maurice Boisard, 62 ans, maire de Cousolre, petite commune du Nord, a été hier condamné par le tribunal d'Avesnes-sur-Helpe à 1 000 euros d'amende avec sursis, 250 € de dommages et intérêts, et au paiement des frais de justice de la partie plaignante, pour avoir giflé en août 2010 un adolescent de 15 ans.
L'histoire : le maire a fait des remontrances à l'ado qui venait d’escalader le grillage entourant l’un des bâtiments municipaux pour récupérer un ballon de foot. Le gamin l'a traité de "bâtard" (mettez le ton s'il vous plaît, du genre "hè, 's'pèce de bââtard !") et l'a menacé de mort. La gifle est partie. Bing ! Prends ça dans ta tronche espèce de morveux.
Le gamin de 17 ans aujourd'hui est, d'après ce que j'ai entendu à la radio, un jeune connu de la police. 4 condamnations en 2011. Pas un enfant de choeur, pas un Jésus Maria.
Le môme insulte, l'adulte réprimande et l'adulte se fait remonter les bretelles.
Si vraiment cela s'est passé comme cela (les insultes, la gifle, toussa), je trouve ça incroyablement minable d'avoir condamné cet homme.
L'enfant roi jusqu'où ?
Je vais avoir des phrases à la con, des phrases bateau, des phrases de vieille bique (oui ? c'est moi...), du genre "Où est le respect ?, "Où est l'ordre public, le respect social ?", toussa... oui, c'est sûr... Mais est-ce parce que ce sont des phrases bateau qu'il ne faut pas les dire ?
On continue encore comme ça, et dans 10 ans, ce seront les "jeunes" qui gifleront les anciens.
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Trouver un bon slogan politique, une bonne accroche n'est pas chose facile. Il faut suggérer beaucoup en disant très peu. Pas simple. Le slogan doit raconter une histoire, embarquer, doit faire des promesses crédibles si possibles et doit "sonner", être facilement mémorisable.
Un slogan politique doit renforcer le caractère du candidat, montrer sa direction.
En faisant le tour des slogans politiques de ces dernières années, j'ai été surprise de la banalité de ces slogans. Rien de "génial". Aucun où on se dit "celui-là, il est bien trouvé !". Nan. Du "Le Président qu'il nous faut" (on dirait qu'on vend une lessive) au "Le changement, c'est maintenant", en passant par le complétement barré "Du sérieux, du solide, du vrai" (du bon du beau du bonnet), on se demande que foutent les conseillers et les publicitaires.
La majorité nous rappelle qu'il s'agit de la France (au cas où on aurait perdu la tête) et que ce sont les éléections présidentielles (au cas où-bis). France, Président. Ok... Et puis viennent les mots changement, force, ensemble, possible...
Le champ lexical est faible.
Alors quoi ?
Manque d'imagination ? Manque de talent ? Frilosité ? Peur d'aller trop loin ? Peur de bousculer les électeurs ? Où est la frappe, la transformation, l'émotion ? Où est la véritable parole ? Où sont les couilles de nos politiques ?
En faisant le tour, c'est presque le "J'ai sept ans, laissez-moi grandir" qui fait partie des meilleurs parce qu'à l'impact émotionnel fort. Car c'est bien ça le but. Toucher au coeur.
Parler du changement, de France forte dans un "nouveau monde"... c'est bien joli, mais c'est terminé, les français n'y croient plus. Cela ne leur parle plus. Ils sont passés à autre chose.
Les politiques devraient arrêter d'avoir peur.
Ils devraient arrêter de parler pour enfin se confier.
Quelques slogans politiques
En 1965...
> J'ai sept ans, laissez-moi grandir (le slogan est "prononcé" par une petite fille qui symbolise la Ve République) - Charles de Gaulle - Victoire
> Un président jeune pour une France moderne - F. Mitterrand - Défaite
> Un homme neuf, une France en marche - J. Lecanuet - Premier tour
En 1969
> Pompidou avec la France, pour les Français - G. Pompidou - Victoire
> Un président pour tous les Français- A. Poher - Défaite
En 1974
> La changement sans le risque - V. Giscard d'Estaing - Victoire
> Un président pour tous les Français - F. Mitterrand - Défaite
> Chaban pour la France, il l'a déjà prouvé - J. Chaban-Delmas - Premier tour
En 1981
> La force tranquille - F. Mitterrand - Victoire
> Il faut un président à la France - V. Giscard d'Estaing - Défaite
> Le président qu'il nous faut - J. Chirac - Premier tour
En 1988
> Génération Mitterand / La France unie - F. Mitterrand - Victoire
> Nous irons plus loin ensemble - J. Chirac - Défaite
> Du sérieux, du solide, du vrai - R. Barre - Premier tour
En 1995
> La France pour tous - J. Chirac - Victoire
> Le président du vrai changement - L. Jospin - Défaite
> Croire en la France - É.Balladur - Premier tour
En 2002
> La France en grand, la France ensemble - J. Chirac - Victoire
> Présider autrement une France plus juste - L. Jospin - Premier tour
> Une force pour la France - J.-M. Le Pen - Défaite
> La relève, Le changement - F. Bayrou - Premier tour
> La République, force de la France - J.-P. Chevènement - Premier tour
> Choisir sa vie - N. Mamère - Premier tour
> Toujours le camp des travailleurs - A. Laguiller - Premier tour
> Pour faire enfin bouger la France - A. Madelin - Premier tour
> Nos vies valent plus que leurs profits - O. Besancenot - Premier tour
En 2007
> Nos vies valent plus que leurs profits - O. Besancenot - Premier tour
> Ensemble tout devient possible (Travailler plus pour gagner plus (officieusement) - N. Sarkozy - Victoire
> Plus juste, la France sera plus forte / La France Présidente (second tour de l'élection) - S. Royal - Défaite
> La France de toutes nos forces - F. Bayrou - Premier tour
> Osez Bové Ah si j'osais Bové - J. Bové - Premier tour
> Vive la Vie, Vive la République et Vive la France - J.-M. Le Pen - Premier tour
En 2012
> Un pays uni, rien ne lui résiste - François Bayrou - ?
> La voix du peuple, l'esprit de la France - Marine Le Pen - ?
> Le changement, c'est maintenant - François Hollande - ?
> La France forte - Nicolas Sarkozy - ?
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Illustration : photomontage (Reuters/Flickr).
Je suis certains politiques sur Twitter (du verbe suivre hein...) (mouaf qu'elle est drôle !!). Pas tous. Seulement quelques-uns. Hollande. Bayrou. Morano. NKM. Et depuis hier matin, Nicolas Sarkozy. Je les suis. Je les lis. Parfois, je réagis. Comme avec n'importe quel autre twittos. Je suis curieuse de ce qu'ils ont à dire, et aussi de la manière dont ils utilisent ce média.
Je trouve ça bien qu'ils utilisent les médias sociaux, qu'ils se servent de cette nouvelle porte d'entrée. Mais c'est comme dans tous les autres médias, il y a des usages et certains politiques, à trop être présents, deviennent soit transparents, soit ridicules. Morano en a fait les frais. Et Hollande commence (continue ?) à défaillir. Hollande (enfin plutôt le community manager de Hollande) tweet trop. Et tweet mal. Trop de tweets tuent le tweet. Et ces derniers temps, Hollande tweete beaucoup, et en particulier hier soir. Pendant et après l'interview de Sarkozy sur TF1, il n'a pas arrêté. 45 tweets en un tout petit peu plus d'une heure. Faites le compte. Un tweet toutes 1,3 minutes. Ca fait mal dans la timeline. Et puis Hollande joue mal. Hollande perd son temps à mordre.
Les échanges des politiques sur Twitter ressemblent encore plus aux échanges de cour d'école que dans les médias traditionnels. La réactivité, l'intensité, la vitesse de Twitter obligent les politiques à suivre la même cadence. Ils écrivent souvent dans la hâte. Twitter, cela a beau être l'instant, l'éphémère, il n'est instant que pour le twittos lambda, pas pour le politique. Il faut savoir manier l'instrument pour jouer une musique agréable.
On sent (beaucoup trop) que les politiques se mettent sur Twitter par obligation et non pas conviction.
Dommage.
Hollande : @fhollande - Bayrou : @bayrou - Morano : @nadine__morano - NKM : @_nkm - Nicolas Sarkozy : @NicolasSarkozy
Billet de juin 2011 : les candidats de 2012 sur Twitter
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Il est Norvégien, il a 35 ans, arbore un look un peu à la Tintin et se présente comme "homme-orchestre". Son nom ? Bernhoft : mon gros coup de coeur du moment.
Ex-membre du groupe Explicit Lyrics, Bernhoft (Jarle de son prénom) se lance en solo en 2008. Et là, on se demande pourquoi la France n'a pas parler de lui avant cette date ! J'ai entendu parler de ce guitariste/chanteur/pianiste dimanche dernier dans une émission TV musicale (impossible de retrouver le nom... "les bonheurs de ???"... une black qui présente... le soir... si vous savez...) et j'ai tout de suite accroché.
Chanteur à la voix rappelant les envolées funk de Prince et le rock de Lenny Kravitz, la soul de Charlie Winston, Bernhof est en plus un musicien in-cro-yable
Elu artiste masculin de l’année aux Grammy norvégiens, son album “Solidarity Breaks” est double platine en Norvège.
Ci-après, les titres C'mon talk, Shout (excellente reprise de Tears for fears) et Choices.
Enjoy !
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Après "Gainsbourg - (vie héroïque)" de Joann Sfar (que j'avais que très peu apprécié...), c'est au tour de Pierre-Henry Salfati de s'attaquer à la légende qu'est Serge Gainsbourg.
"Je suis venu vous dire... ", documentaire qui sort demain, mercredi 15 février, sur les écrans, est une sorte "d'autobiographie réinventée", donnant la parole à Sege Gainsbourg.
Ceux qui me suivent savent à quel point j'aime Gainsbourg, à quel point il me tarde de voir et d'écouter ces images... et à quel point je suis déçue que ce documentaire ne soit projeté que dans 21 salles (et pas une seule en Bretagne)...
(Et après on nous dit que télécharger c'est le mal...)
Quelques petites infos sur le film (piquées sur Allociné)
Un projet herculéen
Pas moins de 26 semaines de travail ont été nécessaires au montage du film Je suis venu vous dire.... Quant à la production, celle-ci s'est étalée sur plus de quatre ans. En cause : l'acquisition des droits sur le répertoire de Serge Gainsbourg ainsi que sur les musiques auxquelles il était attaché. La productrice Miriana Bojic Walter confie : "Je me suis lancée dans cette aventure avec beaucoup d'enthousiasme. Si j'avais su combien ça allait être dur, je pense que je ne l'aurais pas fait. Maintenant, je sais que nous avons fait un film que personne d'autre ne ferait vu la complexité de la production, et j’en suis très fière. Le fait d'avoir choisi l'angle "Gainsbourg se racontant lui-même" a rendu le travail extrêmement compliqué."
Un déluge de Gainsbarre
Pas moins de 110 titres de Gainsbourg sont présents dans Je suis venu vous dire...
Du rêve à la réalité
Dans Je suis venu vous dire..., Serge Gainsbourg aborde sa passion pour la musique et évoque aussi un de ses rêves : accompagner de sa voix les mélodies du pianiste jazz Art Tatum et celles des compositeurs classiques Gustav Mahler, Serge Rachmaninov, Frédéric Chopin ou encore Claude Debussy. Il se trouve que le réalisateur Pierre-Henry Salfati est parvenu à recréer dans Je suis venu vous dire... un duo inédit entre Gainsbourg et le jazzman Art Tatum !
J'me suis fait tout petit...
Je suis venu vous dire... met en scène une dimension rarement dévoilée du compositeur de Melody Nelson. Le réalisateur a notamment intégré une scène de vie symbolique de l'artiste où on l'aperçoit contemplant le San Sebastian peint par Andrea Mantegna au Louvre. Cette séquence résume à elle seule l'esprit du film : en extase devant le génie du peintre, le musicien se sent visiblement humble, inexorablement petit.
Gainsbourg par Gainsbourg
Peu de temps avant sa mort, Serge Gainsbourg laissait entendre qu'il rédigeait un journal intime. A l'origine prévu pour être édité chez Gallimard, ledit journal n'est jamais paru. En regroupant toutes les histoires que le chanteur compositeur aimait raconter à propos de lui, le metteur en scène Pierre-Henry Salfati a cherché à créer le journal tel qu'il l'imagine : "Je l’ai envisagé comme une sorte de carnet de croquis, le carnet d’un peintre, l’aquarelle d’un paysage, l’esquisse d’un portrait, quelques lignes griffonnées d’un début de poème, une fleur séchée entre deux pages vierges (...), où des impressions sans chronologies apparentes se succèdent les unes aux autres. L’ensemble construisant ce portrait du dedans", confie le cinéaste.
Un traitement original
Afin d'éviter de faire de Je suis venu vous dire... le énième film sur la vie de Gainsbourg, Pierre-Henry Salfati a parcouru l'ensemble des films et des livres abordant de près ou de loin le musicien. Au cours de sa phase de recherche, il est notamment tombé sur quelques minutes d'un film réalisé dans le cadre de "Lettre ouverte à un cinéaste" et proposé par le documentariste Claude Ventura dans l'émission Cinéma, Cinéma. Dans ce dernier, le réalisateur a filmé les lieux du 9ème arrondissement qui ont marqué son enfance, en commentant le tout à la première personne. C'est à ce moment que Pierre-Henry Salfati a eu l'idée de tourner son documentaire en reprenant le même procédé.
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L'éloquence.
Un mot qui me trotte dans la tête depuis l'autre jour, depuis la vidéo d'aufeminin.com où Marie-Laure Sauty de Chalon affirmait que les hommes avaient en général plus d'éloquence que les femmes.
Du coup, la question m'est venue. Ai-je de l'éloquence ?
Avant toute chose, petit tour vers mon ami le dictionnaire.
Eloquence : manière de s'exprimer avec aisance.
Alors, oui, j'ai de l'éloquence. Je m'exprime très facilement, je suis diablement expressive, je prends naturellement la parole, oui, je suis à l'aise. Et même les fois où la situation peut me faire faillir, je parais très rarement perdre pied. L'Autre me voit ainsi. C'est comme ça. Et il a raison. En partie. En partie parce que l'éloquence a ses situations, ses spectateurs, ses goûts, ses heures. Elle peut se carapater au moindre sujet opressif, au moindre geste émouvant, au moindre mot déroutant. Et là, pssshhhiiit, y'a plus personne. Plus de mots, plus d'aisance, plus d'assurance. Juste du silence.
L'éloquence n'est pas une notion linaire, que l'on sort de son chapeau à tous les coups. Elle est parfois reine, parfois recluse.
Alors il y a l'écrit. L'écrit est différent. L'écrit va chercher dans les moindres recoins, trouve les cachettes les plus hermétiques, les plus somnolentes. L'écrit se cogne sur aucun visage, si ce n'est le nôtre.
Je ne suis véritablement éloquente qu'avec moi-même. C'est déjà pas mal.
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C'est @manonslec qui m'a mise au courant sur Twitter : Tébéo TV a parlé de mon blog, comme le "gros coup de coeur de la semaine", dans son émission "La complète".
@dbozec a eu la gentillesse de m'envoyer la vidéo, je l'ai mise sur Dailymotion et zou, là voilà.
Bon, c'est pas non plus des tonnes (25 secondes de célébrité), juste quelques mots, mais quelques mots qui font toujours plaisir.
Merci à la journaliste @paulinefercot.
Passage Ladyblogue à 19 minutes
Tebeo TV, la complète - Vendredi 10 février 2012 par Ladyblogue_ladyblogue
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En regardant ma timeline twitter tout à l'heure, je suis tombée sur des tweets qui parlaient d'une "vidéo" de auféminin.com. Les critiques négatives fusaient : je suis allée voir.
Et j'ai vu.
J'ai vu Madame Marie-Laure Sauty de Chalon, présidente de AuFéminin.com nous exposer les raisons du pourquoi il y a moins de femmes sur Twitter que d'hommes.
Là, on s'attend à des trucs sérieux (quoi que), alors on regarde, on écoute.
Et ça commence.
Raison n°1 : Les femmes ont peut d'oser.
Twitter, l'univers pseudo-geeks, toussa, il parait que ca nous fait peur. On "appréhende à faire le premier pas". Ouais... C'est ça, mon cul sur la commode. On sait bien que les femmes osent de plus en plus - parfois certainement même trop - et qu'il n'y a plus la femme qui attend et l'homme qui prend les devants. Les femmes osent. Elles osent dans leur travail, dans leur couple, dans leurs relations amicales, dans leurs sexualité, et sur le web.
Raison n°2 : L'éloquence.
Soit disant, ce sont plus les hommes qui prennent la parole, qui font de longs discours et toussa... Mouais...
Raison n°3 : La compétition.
(compétition sur twitter ?) Nous les femmes, on ne serait en compétition que pour être la plus jolie, la plus parfaite. Mais en aucun cas on s'amuserait du jeu du "nombre de followers"... Et là je me demande "mais d'où elle sort cette Marie-Laure Sauty de Chalon ?"
Raison n°4 : les femmes préfèrent être cachées.
Raison de merde. Sur Twitter, on peut tout à fait mettre un pseudo et mettre en avatar une photo de plante, d'orteil ou d'oeuf si cela nous chante. L'anonymat est possible sur Twitter.
Raison n°5 : les femmes sont multithèmes.
Dans l'absolu (expression qui ne veut rien dire mais bon, aujourd'hui, après tout ça, j'ai le droit), oui, les femmes sont multithèmes. Mais ce n'est pas pour cela que nous sommes incontrôlables et que nous ne pouvons pas faire des phrases censées de 140 caractères d'un seul et même sujet.
Preuve : "J'ai vu la vidéo de Marie-Laure Sauty de Chalon d'aufeminin.com sur les femmes et twitter et je l'ai trouvée absolument idiote. #peudeledire" > pile 140 caractères-> un seul thème. C'est donc tout à fait possible.
Raison n°6 (attention, celle-là vaut de l'or) : Twitter n'est pas sensuel.
Fallait la trouver celle-là ! Définition de sensuel : "Agréable pour les sens".
Ben franchement, je trouve beaucoup plus agréable pour les sens de lire les très agréables, intéressants, drôles, constructifs, énervants followers de ma timeline que de surfer sur des sites comme aufeminin.com qui prennent les femmes pour des connes avec des articles du style "Katherine Heigl : "Mon homme me préfère en blonde !" ou encore "Horoscope Saint-Valentin, Cupidon au pouvoir !"
Raison n°7 : les 140 caratères bloqueraient les femmes
Relire raison n°5
Et à la fin de la vidéo, là, je suis sur le cul, on découvre Mry qui arrive comme caution à tout cela. Non, mais sérieux, Mry, ne me dis pas que tu approuves tout ça ? C'est impossible.
Bref, une vidéo qui ressemble plus à un gag qu'à autre chose.
A noter de Madame Marie-Laure Sauty de Chalon n'a pas de compte twitter (je ne l'ai pas trouvé en tous les cas). C'est p'être ça le truc en fait...
Rectif : le compte de la dame : @mlsauty. 215 tweets.
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2012, les présidentielles, les programmes des uns, les programmes des autres, les promesses des uns, les promesses des autres, les 2% des uns, les 2% des autres, les priorités des uns, les priorités des autres, les slogans des uns, les slogans des autres, les candidats déclarés, le(s) candidat(s) pas encore déclaré(s), les candidats qui sont devenus des ex-candidats, les débats, les interviews, les ceci, les cela...
Bref, le 22 avril arrive à grands pas ; les élections, on est en plein dedans.
Et il va falloir choisir. Et même si on sait déjà - un peu - un peu beaucoup - pour qui on va voter, on écoute, on lit, on analyse. Seulement c'est pas toujours simple de s'y retrouver.
(Et là, c'est maintenant que je vous parle de Voxe.org qui justifie un peu tout le blabla que je viens d'écrire et que vous venez (normalement) de lire).
Pour nous aider à y voir plus clair, une équipe de jeunes gaillards (et gaillardes) ont crée Voxe.org, un comparateur de programmes politiques.
Le principe est très simple : Vous choisissez l'élection (les présidentielles 2012), puis deux candidats parmi les 8 proposés et enfin un thème (économie et emploi - Europe - Services publics et territoires - Société, immigration et famille - ect) et là, dans des sous-rubriques bien précises (exemple pour le thème "Justice, sécurité et défense", vous avez "indépendance de la justice, prisons, sécurité, politiques de défenses, ect), on vous compare les deux programmes.
Les propositions présentées sont toutes issues "des programmes officiels des candidats et sont intégrées à Voxe.org sans aucune forme d’éditorialisation dans un souci de transparence, de clarté et d’indépendance. Elles sont également enrichies de données contextuelles : statistiques, vidéos, open data, liens…".
Vous avez également la possibilité de commenter chaque article.
Voxe.org, association à but non lucratif, est une plateforme ouverte et collaborative. Chacun, citoyen, journaliste, webmaster ou autre peut s’emparer de la plateforme et l’enrichir.
Le site n'est pas encore complet, il est en plein "remplissage", mais allez faire un tour, l'idée est sympa.
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Madonna au Super Bowl
Le show.
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Lundi, je vous parlais de l'application Fidme qui permet d'avoir toutes ses cartes de fidélités dans son smartphone.
Aujourd'hui, voici 3 autres applications que j'ai installées dans mon Samsung Galaxy !
> Maux de tête Lite, l'application pour les migraineux
Si vous me suivez réguilèrement, vous connaissez mon problème de migraine. Voici une application qui va m'aider (et aider tous les migraineux !) à établir une liste des maux de tête et de les analyser. Véritable journal des migraines, cette application gratuite permet de suivre l'évolution dans le temps des crises.
A chaque crise, on entre la date, la durée, un type de maux de tête (céphalées, maux de tête hormonaux, sinusites, ect...), le lieu de la douleur (gauche, droite, tête entière, front, derrière oeil gauche, ect...), intensité de douleur (de 0 à 5), l'élément déclencheur (alcool, manque de sommeil, menstruation, stress, fumée...), on entre également les médicaments prise (liste donnée) et les effets de ceux-çi sur la migraine en cours.
Au bout du compte, on obtient un journal avec un aperçu détaillé des maux de tête avec possibilités de générer des rapports et graphiques détaillées pour une éventuelle évaluation avec son médecin.
Je viens de télécharger l'application. A suivre.
En tous les cas, je sens qu'elle va m'être très utile. Je dis merci.
(Existe en version pro à 2,49 euros)
> Clés de fôret, devenez incollable sur les arbres !
Alors là, je tiens à remercier Ze Courlis pour m'avoir parlé de cette application. Clés de fôret, développée par l'Office national des forêts (ONF), nous permet de reconnaître les principaux arbres de notre territoire.
L'appli présente pour chacune des essences une fiche arbre: des photos de feuilles, fruits, écorce, ou encore du fil du bois, une carte de répartition, et de nombreuses informations sur l’espèce. On peut y ajouter ses propres photos.
Des informations sur les forêts, le milieu forestier ou encore la filière bois sont également présentées dans Clés de forêt, qui est totalement embarquée, et donc utilisable une fois téléchargée, même sans réseau.
Un outil pédagogique facile et hyper pratique, idéal pour les balades en forêts avec (ou sans !) enfants. A avoir.
Disponible sur iphone, ipodtouch, ipad et Android
> Paper Camera, l'appi qui dessine à votre place
Une application qui transforme votre appareil photo en appareil à dessin. Onze effets au total (certains moins réussis que d'autres) et des possibiltés de réglages (contraste, luminosité...).
Moi, j'aime l'effet crayonné, je le trouve vraiment réussi. Et la bonne idée parents : imprimez et vos photos/dessins deviennent des coloriage ! Quel bonheur pour les enfants de pouvoir colorier leur propre doudou, leur visage, leurs copains, leurs jouets, ect ! Sympa !
Application payante : 1,49 euros
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