Ladyblogue, l'éphémère en continu

Dans la tête d'Alexandre Kinn

Parti pour devenir égyptologue (oui monsieur !), Alexandre Kinn a décidé de se mettre à fond dans la musique suite à un voyage de plusieurs mois à la Nouvelle Orléans.
Et moi, je dis tant mieux ! Pas qu'il aurait été mauvais autour de Khéops et compagnie ou des hiéroglyphes, mais ça aurait été super dommage de passer à côté de "Dans la tête d'un homme", son premier album.
Son style ? Un mélange de Ben Harper, De Palmas, Jack Johnson ou encore Anis (rien que ça) avec des textes toujours superbes.

Ca fait deux jours que l'album tourne en boucle sur mon Itunes. Si vous ne le connaissez pas encore, allez-y les yeux fermés. Ce mec vous fera voyager.

Bibis Lentement (piste 8)

 

Benjamin Siksou... les paroles... !

Oui, encore lui, encore Benjamin Siksou. Et encore cette vidéo (je vous en avais déjà parlé là et aussi là !).

Bon... cette fois-çi, c'est juste pour vous mettre les paroles de sa chanson "I just know that I knew" (vu chez Tictacflo). Je remercie les bilingues (Gaby ?) de me dire si il y a des erreurs et de compléter les points d'interrogations...

Merci !

Bibis limite dingue

I Just know that I knew

I wanted to go to Strawinsky
But my heart fell in love with Beethoven
I wanted to go to ????????????
????????????????????

James Chance once made me understand
That there’s nothing to lose into music
James Chance once made me understand

James Chance once made me understand
That there’s nothing to lose into music
James Chance once made me understand

I have the blues (x2)

Stevie Wonder came out from the floor
No one else was in there
He saw me and showed me which way to go
I didn’t know where

Stevie Wonder came out from the floor
No one else was in there
He saw me and showed me which way to go
I didn’t know where

I Just know that I knew

James Chance once made me understand
That there’s nothing to lose into music
James Chance once made me understand

James Chance once made me understand
That there’s nothing to lose into music
James Chance once made me understand

I have the blues (x2)

James Chance once made me understand
That there’s nothing to lose into music
etc

Benjamin JUST KNOW THAT I KNEW
envoyé par barbidouou


EDIT : INFO BENJAMIN !
(vu sur le site : j'adore les potins, juste ici)

Benjamin Siksou n’a pas (encore) gagné la "Nouvelle star", mais... il en est déjà une ! La preuve : il a déjà fait la couverture de Voici au début de ce mois, embrassant sa copine, prénommée Mahault, dans une rue de Paris.
Le jeune homme de 21 ans a donc réagi comme le font pas mal de stars: il réclamerait une somme de 20 000 euros au magazine pour atteinte à sa vie privée.

Le Houellebecq

J'aime Luccini.
J'aime la typographie.

Luccini aime Houellebecq.
Houellebecq aime la typographie.

Particules élémentaires.
Particules typographiques.

Le tout en son... et en images.

Bibis Où est le bec ? (Ben quoi ?)

Le Houellebecq
envoyé par freemk

Quand le porno fait dans le comique

On reproche souvent aux films pornos de n'avoir aucun scénario. C'est sûr, la majorité des personnes qui regardent "Da Vinci Gode" ou "Matrik" (et là, vous pensez que je déconne avec mes titres à la noix, mais non mais non !...) ne cherche pas forcément à se creuser la tête avec des histoires à la Krzysztof Kieslowski (l'aurait pas pu s'appeler Dupont celui-là ?).

Du coup, il y a des réalisateurs de films X qui tentent de mettre dans leurs films un peu d'histoire, un peu de susssssssspens (rôôôô), un peu de matière grise sur leurs "matières roses" mais les pauvres, pas facile facile à mettre en place. Car qui dit scénario dit jeu de scène, interprétation et métier d'acteur au sens propre. Et il faut bien avouer que dans le milieu, les bons comédiens et les bonnes comédiennes (encore une fois au sens strict hein !) et bien y'en a pas des masses... (Vous en connaissez vous ?). Les réalisateurs font donc avec ce qu'ils ont sous la main (re-rôôô) et voilà par exemple ce queue cela peut donner !

Bibis Enjoy !

Madame rêve... et elle n'est pas la seule...

Oui, je vais peut-être commencer à vous pomper l'air avec Benjamin Siksou, mais c'est lui qui m'a inspiré pour ce billet dominical. Mercredi dernier, il a interprété cette chanson.
Indépendamment du fait que j'adore cette chanson, l'écriture sublimissime du rêve, j'ai beaucoup aimé les arrangements des musiciens de l'émission, beaucoup aimé l'interprétation de Benjamin (et vous ?), beaucoup aimé sa petite gueule, bref, cette chanson est depuis mercredi soir dans ma tête et elle tourne, elle tourne, elle tourne.
Et comme il faut tout de même rendre à césar ce qui appartient à César, je vous laisse en compagnie du créateur, Alain Bashung.
Mesdames, messieurs, fermez les yeux, écoutez et laissez-vous aller...

Bibis chaleur

Alain Bashung - Madame Reve
envoyé par Alain-Bashung

EDIT :
Vous avez nombreux à me le demander (ouh la menteuse ! Oui bon, ok, c'est juste pour me faire plaisir !! Peux pas m'empêcher !!), voilà la version de Benjamin... Alors, mesdames, vous fait-il rêver ?

Benjamin Siksou... encore lui...

Parce que c’est mon blog et que je fais ce que je veux, aujourd’hui je vais vous reparler de Benjamin Siksou !
Depuis mon billet d’hier, je n’ai pas arrêté d’écouter cette vidéo où il chante une de ses compositions. Vraiment, j’adore ce titre. Je trouve qu’il l’interprète ‘achement bien, que le rythme est ‘achement chouette ! Y’a du Prince dans ce Benji moi j’dis !

Alors, d’autres infos sur ce terrrrrrrrrible garçon :
> Il parle anglais, chinois et hébreux.
> Il joue du piano, du violon et de la guitare.
> Hier, je vous avais dit qu’il sera cette année à l’affiche de deux films. Tout d’abord, aux côtés de Tomer Sisley et de Kristin Scott Thomas dans le très attendu « Largo Winch » où il jouera le héros du film dans ses jeunes années (sortie en salle le 17 décembre 2008) et ensuite dans « 15 ans et demi », dernier film de Jérôme Salle avec, entre autres Daniel Auteuil (sur les écrans le 30 avril). Mais j’avais oublié de vous dire qu’il sera aussi dans le prochain long-métrage de Thomas Sagols, « Derrière la ligne », où il tiendra le rôle principal !
> « On the ground », un titre original de Benjamin qui ne devait pas être publié avant  la fin de la Nouvelle Star, circule déjà sur le net.

Voilà, alors, je vous remets la vidéo d’hier qui me fait littéralement craquée (et quand je vous dis que j’adore : j’a-do-re !)…, je vous mets la vidéo du clip « On the ground » et je vous remets pour mémoire son passage lors des castings quand il avait chanté « Just the two of us ».

Bon allez, promis, demain je change de sujet !

Bibis fan de (mais pas comme Séverine !)

Benjamin JUST KNOW THAT I KNEW
envoyé par barbidouou

benjamin Siksou - On The Ground

NS : mes 3 chouchous… mes infos !

Y’a pas à dire la sixième saison de la Nouvelle Star démarre fort. Les candidats sont très bons. Y’en a pas mal que j’aime, peu que je déteste (beaucoup de mal avec Siân… jolie voix mais chichis à la noix) et 3 que j’aime beaucoup beaucoup.

Amandine tout d’abord. Ok, elle, elle a l’air de faire l’unanimité. Voix qui détonne, présence scénique, transmission d’émotions à 2000%, bref, tout le monde adhère. Et ce n’est pas Philéas qui dira le contraire…
> L’info qui tue !
En 2005, Amandine est contactée par Isabelle Lemauff (choriste de Nino Ferrer) et Eric Casero (du groupe Kasero) pour interpréter certaines de leurs compositions. Un an plus tard, elle passe des auditions pour des comédies musicales et obtient le premier rôle dans la comédie musicale « Le Casting » écrit et composé par Gille Ramade. Par la suite, elle décroche également le premier rôle féminin dans l'opéra rock « The Wall » adapté et mis en scène par Gille Ramade.
Enfin, je vous ai dégotée une p’tite vidéo d’Amandine qui danse (enfin… qui essaie de danser…). C’était avant la Nouvelle Star, elle préparait la Star Ac’. Et oui…

 

Benjamin (Siksou) ensuite. Déjà, j’aime beaucoup la façon dont il interprète ses titres. On sent qu’il est là, envahi. Comme dit le beau Dédé, il n’a peut-être pas la technique d’une Amandine, mais la vache, ca le fait grave. Et puis je vais la jouer midinette de 12 ans pas encore réglée, mais je le trouve hyper craquant moi ce Benjamin. Tout à fait mon « type » de garçon quand j’avais son âge (21 ans) (arhhgghh je déteste ce genre de phrase de vieille bique !). Et désolée les nénettes, mais il a une amoureuse, une p’tite blondinette… Photos dans Voici de cette semaine !)
> L’info qui tue !
Benjamin n’est pas seulement chanteur, il est aussi comédien. Il sera aux côtés de Daniel Auteuil à l'affiche du film « 15 ans et demi » de François Desagnat et Thomas Sorriaux qui sortira le 30 avril, et aussi dans « Largo Winch », film qui sortira fin 2008.  Et là encore, je vous ai  déniché une ch'tite vidéo où il chante dans sa chambre une de ses compos, "Just know that i knew". Petit trip  nocturne : j'adoooooooooooooooore !

Benjamin JUST KNOW THAT I KNEW
envoyé par barbidouou

Et enfin, Jules. Oui : Jules (Julien Pélissier de son vrai nom) ! J’ai l’impression d’être la seule à l’aimer celui-là ! Non ? Moi, je le dis et je le redis : moi, j’aime beaucoup Jules ! Certains (beaucoup) le qualifie de tête à claques, peut-être mais quelle voix géniale, quel culot, quel jeu de scène ! Putain ! 18 ans le gamin ! 18 ans ! Et vous avez vu un peu comme il envoie grave !
> L’info qui tue !
Bon, faut dire qu’il avait déjà fait de la scène le petiot. Regardez plus bas, vous le verrez chanter en duo avec… avec… Priscillia. C’était en 2002, les deux gaminous reprenaient You’re the one that I want, l’une des chansons de Grease.
Et pour finir sur un Jules plus « dans le vent », je vous met une deuxième vidéo où vous le verrez (enfin, devinerez) interpréter son fameux Maniac, accompagné de Louis Bariohay, son professeur de chant.

Jules et Louis Bariohay - "Maniac"
envoyé par jules069

 

Bibis midinette

La salsa du démon Colucci

1981.
Quand une chanson folledinguote rencontre un grand monsieur, ça donne juste quelque chose d'énorme !

Bibis Colucci Satanas

Le grand orchestre du Splendid - Salsa du démon
envoyé par Rick42

Maman (trop) Poule ?

Tous les samedis matins, y'a des lectures qui sont organisées pour les enfants à la bibliothèque. L'autre jour, j'y suis allée avec Princesse. C'était un spécial Pâques. Des histoires d'œufs en chocolat cachés dans le jardin, des histoires de poussin tout jaune et tout mignon, des histoires de cloches qui volent… et une histoire de Poule, l’histoire de « Poule Plumette » (Paul Galdone).

Le pitch vite fouille : une poule, qui parce qu'un gland lui tombe dessus, pense que le ciel va lui tomber sur la tête. Elle décide alors d'aller prévenir le roi. En chemin, elle rencontre tour à tour Coq Collerette, Canard Claquette, Oie Noisette, Dindon Dînette qui décident de l'accompagner. Seulement ils finissent par rencontrer Renard le Roublard qui, au lieu de les amener au château, les amène dans son terrier et, avec sa famille, LES MANGE TOUS.

!!!!

Vraiment, c'est la poisse ! À chaque fois que je pars quelque part avec Princesse, on tombe sur des histoires horribles ! Rappelez-vous du spectacle « Lait » où tous les gamins hurlaient de peur !!

« Poule Plumette » est apparemment un conte classique (dont l'édition originale, américaine, date de 1968) et offre d'après mes renseignements sur le web « de nombreuses possibilités d'exploitation pédagogique : ateliers plastiques mais surtout mise en scène de l'histoire, facilitée par les nombreux dialogues, avant de la faire jouer par les enfants. En tous points, un excellent support de travail pour enfants de maternelle. »

Alors, j'sais pas, mais est-ce moi, la maman, qui surprotège mes enfants ? Est-ce moi qui tente injustement de ne pas les confronter trop tôt à ce monde de brute… réel mais de brute ? Mais bon, elle a à peine 3 ans…

Alors est-ce moi qui suis débilosse ou suis-je une maman « normale » qui fait juste « attention » ?

Bibis Maman Poule

J'ai vu

Flash-back.
1990.
18 ans. (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

Bibis noirs et blancs

Musique intemporelle

J’sais pas pour vous mais comme pour les fringues, les sacs à main ou encore les pompes (hé les mecs, je parle de chaussures !) (elle est naze celle-là, et pourtant, vous ne pouvez pas savoir à quel point elle me fait rire comme une baleine !), certaines chansons ont leur saison.

Ainsi j’écouterais plus volontiers un Arrested Development lors d’une belle journée d’été ensoleillée, un Vincent Delerme un long jour d’hiver pluvieux, un Faudel… heu non… ça, jamais, y’a aucune saison qui colle à un truc pareil ( !)…

Mais il y a des chanteurs, des musiques, des chansons intemporelles. Il y a des chansons que l’on aime écouter à la plage, au coin du feu, en se lavant les dents, en travaillant, en jardinant, en buvant un bon verre de Bordeaux devant son ordinateur en écrivant un note musicale (et oui !)… bref, à n’importe quel moment. Y’en a pas beaucoup… Mais il en existe.

Et celle-çi en fait partie.

Marvin, c’est à toi. Vas-y !

Bibis rien à ajouter

P.-S. : Regardez ce live, c'est du lourd. Du très lourd !

Marvin Gaye live - I Heard it Through the Grapevine
envoyé par Soul-Brother

Micky Green, l’ange blond

22 ans et toutes ses dents, Micky Green nous offre un premier album du tonnerre. Entre pop et jazz, celle que l’on compare souvent à Ayo m’a littéralement séduite.

La première fois que je l’ai vue, elle chantait à Taratata, Gaby aussi en avait parlé. De son vrai nom Michaela, cette chanteuse d'origine australienne m’avait tout d’abord étonnée par son physique : bien lookée, visage d’ange avec yeux verts malicieux. Et elle a commencé à chanter son si sexy « Oh ! ». Déclic. Un rythme marqué et une voix suave.

Une sacrée nénette à découvrir.

(Parisiens, vous la croiserez peut-être, elle vit dans le Marais !)

Bibis Oh oh oh !

Du vrai bon Lenny

19 ans après le magnifique et incontournable « Let Love Rule », notre Lenny Kravitz (Leonard Albert Kravitz de son vrai nom… moins sexy hein ? Vous imaginez en concert ? « Léonaaaarrrrddd !! »…) nous propose son huitième album : « It’s Time For a Love Revolution ».

Un vrai programme ! Une vraie révolution !

En tant qu’homme déjà, l’homme aux conquêtes multiples (Vanessa Paradis, Madonna, Kylie Minogue, Natalie Imbruglia, Naomi Campbell, Adriana Lima ou encore Nicole Kidman sont tombées dans ses dread locks) promet l’abstinence jusqu’à son mariage (oh que je ris !).
Et en tant qu’artiste ensuite, notre Lenny revient aujourd’hui aux sources. Tant mieux car les derniers albums m’avaient déçus (« Baptism » était très moyen)… Trop ceci et pas assez cela. Là, on revient à un son plus brut, plus rock, très sixties.

Avec « It’s Time For a Love Revolution », on sent un Lenny de 43 ans qui s’ouvre complètement. Il nous parle d’amour, de déchirure, de guerre (« Back to Vietnam ») et évoque pour la première fois la disparition de son père (« A long and sad goodbye », voir vidéo plus bas).

Un album de14 titres plus rock donc, avec de beaux solos de guitare, du piano des ballades à la Kravitz comme on aime tant. 

A noter que sur cet album, Lenny Kravitz joue seul la quasi totalité des instruments.

Bref, allez-y, achetez !

Bibis Love love love

Ventes en baisse ? Montre tes lolos !

La bohémienne (plus communément appelé Hélène Ségara) se fout un peu de la gueule du monde !
En décembre dernier, elle avait participé à la soirée Spécial Grégory Lemarchal organisé avec la Star Ac. Tout le monde avait pu voir les très gros lolos de la chanteuse qui les étalait dans une robe quelque peu… hmm… légère (et en plus bizarre et en plus moche…).

Alors qu’on ne peut pas voir un film, une pub, une série ou des infos sans voir une paire de fesses, cette paire de (gros) seins avait suscité des réactions houleuses à l’encontre de la bohémienne !

Résultat : Hélène s’est excusée ce week-end pour cette tenue en admettant qu'elle était "indécente" et en précisant que après l'émission elle avait « décidé de virer son styliste ! ».

Faut pas abuser, Hélène ! T'es toujours mal fagotée et là, t'’assumes pas ton choix, tes goûts.

Ton styliste ne t’a pas forcé à porter cette horreur robe ?

Alors, la bohémienne, faut assumer hein !

Bibis gros lolos

P.-S. : fallait vraiment que je n’ai rien à vous dire pour vous parler de ça, non ?

P.-S. 2 : Et voici les gros lolos en images ! Attention : ça ballote !

StarAcSegara
Envoyé par roger_one dans TV sur wat.tv   

The Ramones : Sheena is a punk rocker

« Nous somme le plus célèbre groupe inconnu du monde » (The Ramones)

Aujourd’hui, en ce jour de découverte musicale (je copie un peu sur Greg :-), je laisse la parole à Amoureux. Je lui ai demandé de nous choisir une ‘tite chanson, un truc qu’il aime bien, un truc pas forcément connu, un truc qu’il aimerait nous, vous faire découvrir.

Bon, je savais bien qu’il n’allait pas prendre Lara Fabian ou Francis Cabrel…

Oui, je savais bien que ça allait être plutôt style petit blouson de cuir, jeans déchirés au genoux et coupe de cheveux sans coupe (!).

Bingo, nous voilà dans le monde des Ramones, groupe de punk originaire de New York !

Alors, très bonne écoute pour les uns et bonnes boules Quiès pour les autres ! ;-)

Bibis Arrhhgghhtht (cri sauvage !!)

Bellevue Asylum

Don Drummond est l’une des figures les plus représentatives du ska et un des membres fondateurs des Skatalites.

Le nouvel an 1965, il se rend au commissariat pour le meurtre de sa femme, une danseuse nommée Anita 'Margarita' Mahfood (que l'on peut entendre sur le titre Woman A Come), poignardée. Son corps a été trouvé dans sa maison, la victime avait de multiples blessures causées par des coups violents. Drummond a été considéré comme non-responsable de ses actes par le tribunal et interné au Bellevue Hospital.

Il meurt le 6 mai 1969 à l'âge de 37 ans. Bien qu'officiellement expliquée comme un suicide, sa mort suscite encore à ce jour d'étranges rumeurs (notamment une vengeance de la famille de sa concubine), sans qu'une autopsie officielle puisse confirmer ou non le suicide.

Dr. Ring-Ding a écrit cette musique en son hommage.

Cette musique m’emporte.
Cette musique me parle.
Cette musique EST.

Lancez. Fermez les yeux. Ecoutez.

Bibis Bellevue Asylum

Are U ready ?

Alors ? Prêt pour ce soir ?????

Vos impressions avant le début ?
Sur le jury, sur vos attentes, vos espérances, vos envies, vos coups de gueule !
Dites-nous !

Bibis Cricri Amel Juju

P.S. : je vous laisse avec deux candidats... comme dire ?... très différents !

NOUVELLE STAR 2008 - BELLE VOIX
envoyé par AIRCHANT2008

Eclater un type des Assedics !

(Ecoutez et appréciez... Qui osera dire que ce n'est pas vrai ???)

- Bonjour, je viens vous voir parce que j'ai envoyé mon dossier il y a trois mois et j'ai toujours pas été payé…
- Votre numéro ?
- Il est écrit là.
- Vous n'avez pas pointé ?
- Oui, j'ai tout envoyé !
- Mais non, vous avez oublié de me donner les feuilles jaunes !
- Non !
- Vous n'avez pas donné la bonne adresse de votre employeur !
- Mais non !
- Vous n'avez pas la jambe gauche bleue, vous n'avez pas le droit à l'indemnité, et vous avez la couille droite plus lourde. Ah ! Pas possible de boucler ce dossier intermittent, vous n'y avez pas droit ! Ah ! Ah ! Ah ! Vous n'avez pas droit ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !

[Refrain]
Je rêve d'éclater un type des Assedics
Oui, éclater un type des Assedics
Un bien con, borné, qui veut pas lâcher mon fric
Je rêve d'éclater un type des Assedics 

Surtout un qui me sort des excuses en bois
Pour ne pas lâcher le blé qu'il me doit tous les débuts de mois
Je ne sais pas ce qui me retient de l'amocher
Les jours où je suis fauché, lui décrocher un crochet
Le premier pour atténuer sa haine
Qui mijote en lui quand il bloque sur mes chaînes
Ça ne manque pas à chaque fois, car
Selon lui, si je suis ici, je suis forcément un clochard
Un qui me parle mal et qui m'envoie chier
Cinq fois à la maison chercher des papiers pour me scier
Qui me sort des erreurs plus que louches
Pour ne pas que je touche comme si je lui enlevait le pain de sa bouche
Fils, si tu ne veux pas m'énerver
Raque-moi les francs pour les trois ans où j'ai cotisé
Ce spécimen n'est pas unique
Et malheureusement depuis, une seule idée m'agite 

[Refrain] 

Je travaille 12 à 18 heures par jour
Incertain, aléatoire est mon parcours
Mais quand il sonne à 9 heures chez moi, là c'est trop
Puis je me dis que, lui aussi, fait son boulot
Deux heures après, je descends pour chercher mon courrier
Là commence le premier courroux de la journée
J'habite au premier, est-ce trop fatiguant ?
Je trouve un avis de passage, motif : absent
Mon colis est parti, plus vite qu'avec Prost
Et moi, comme un pigeon, je fais une heure de queue à la poste
Pense désormais quand tu appuies sur ma sonnerie
Que tu peux morfler pour ce genre de connerie 
Plus tard je prends le bus, plus ou moins à l'heure
Essaie de me calmer après le regard du chauffeur
Un vieux maghrébin fait un signe pour monter
Cet âne bâté, s'arrête quinze mètres après l'arrêt
J'ai eu mal au cœur, pas mal de haine aussi
Le vieillard est monté et lui a même dit merci
L'arrêt d'après les contrôleurs ont investi
Le bus en civils travestis
Sans dire bonjour, devant moi, comme un piquet
D'une vois sèche il m'a dit : « le ticket ! »
Les hommes ont un langage afin de communiquer
Et pour la politesse ils ont créé « s'il vous plaît »
Tu voudras bien le dire quand tu vois ma face: OK ?
Sinon ticket peut donner un taquet!
Je déteste tous ceux qui se prennent pour des flics
Je ne suis pas méchant mais le respect se mérite 

[Refrain] 
Je descends du bus, juste
En face de moi le bâtiment farci de gusses et plein d'astuces
Faire des embûches ? Je sais pertinemment
Qu'économiser est une consigne du ministère
Il y a quatre ans, ils m'ont laissé sans un franc
Quand leur patrimoine personnel est un mystère
Le haut de l'Etat me ramène à la raison
Les plus grands voleurs ne sont toujours pas en prison
Ecoutez ces mots ! Un sourire   ? Non, ce serait trop beau
Ils sont réglés et nous parlent comme à des robots
J'en ai assez de faire les frais de l'humeur de ces gens
Je le sens, je vais casser des dents
Que les exceptions dans ces professions m'excusent
Mais c'était un devoir de parler de ceux qui abusent
Il fût un temps, j'étais diplomate et passif
Je suis agressif avec les écorchés vifs

[Refrain]

Bibis Akhenaton

Eclater un type des assedic akhenaton
envoyé par momo69latrik

Pas la fin

Je déteste ça. Je déteste commencer un bouquin et ne pas le terminer. Même si il ne me plait pas des masses, je tiens toujours à terminer un bouquin commencé. Je me dis que peut-être dans quelques pages, ça va devenir mieux, que l’intrigue va démarrer juste là derrière la page lue.

Mais là, j’y arrive pas.

J’ai commencé deux livres, deux livres que je ne suis pas foutue capable de finir.

Le premier c’est « Terre des oublis » de Thu-Huong Duong. Et le deuxième, c’est « Pelles & Râteaux » de Christophe Duchatelet.
Le premier est paraît-il un véritable bijou, le deuxième est une nouveauté toute fraîche (l’éditeur, Calmann-Lévy me l’avait envoyé avant sa sortie).

Autant pendant ma grossesse j’étais carrément « livrozorephage », depuis la naissance de Petite Fée, c’est carrément le calme plat côté lecture. Entre couches, biberons et nuits rock’n’roll, c’est à peine si j’ai le temps de lire Voici, c’est pour dire. Il faut avouer aussi que n’étant pas très en forme en ce moment (admirez la superbe litote), dès que j’ouvre un livre, mes yeux se ferment illico-presto.

Bref… je vous pose donc une question. Si vous avez lu un de ces bouquins (ou les 2), dites-moi si ça vaut le coup que je m’acharne ou si je laisse tomber ?

Bibis à la page

Elle était là

C’est dimanche, c’est la flemme.

Pas de blabla, juste une p’tite vidéo que j’ai trouvé pas mal du tout. "J'étais là" de Zazie. J’aime la chanson (même si certains pourront la dire trop démago…), je trouve le clip très sympa et surtout… surtout… je trouve que les personnes qui jouent dans cette vidéo sont formidables.

Bibis sous le soleil breton

Zazie - "J'étais l" - LE CLIP!
envoyé par zazie

Chat va pas ou quoi ?

J’étais toute contente… Toute contente d’emmener Princesse voir ce spectacle. Comme tous les ans, y’avait ce festival pour jeunes publics avec pleins de pièces de théâtre. J’avais repéré un spectacle, destiné aux enfants à partir de 18 mois,  qui s’appelait « Lait » de la compagnie AMK.

« Lait » raconte (d’après le pitch du programme) « les sensations corporelles des premiers contacts avec le monde, cette époque où l'autre et soi-même ne font qu'un, où rien n'est séparé. »

J’étais toute contente. Princesse aussi.

On arrive un samedi matin. On s’installe dans la salle. Y’a pleins d’enfants avec leurs papas et/ou mamans. Le spectacle commence.

Une femme déguisée en gros chat blanc dort dans un décor tout blanc.

Le chat se réveille en faisant des bruits très étranges, limite effrayants. Des enfants commencent à pleurer. Certains veulent sortir, ils ont peur. J’essaie de rassurer Princesse… J’ai du mal car moi-même je le sens mal ce truc.

Après 10 bonnes longues minutes d’étirements où il ne se passe rien de chez rien, le chat se décide enfin de se lever. Et là… là… j’hallucine des yeux ! Le chat sort de son gros ventre, par un trou béant, une liane en latex blanc suggérant des boyaux… (Je vous jure ! Regardez les photos !!)

Mais où sommes-nous ? Suis-je bien à un spectacle pour les tout-petits ??? La majorité des gamins crient, pleurent, réclament leurs doudous, Princesse me serre la main. Je regarde la maman à côté de moi qui a l’air aussi stupéfait que moi.

Le chat pète. Seul instant où les enfants se détendent.

Les lumières s’allument. Le spectacle est fini, circulez, y’a plus rien à voir.

Princesse a l’air décontenancé… moi, j’ai du mal à croire ce que je viens de voir. Mais c’est quoi ce binz ?

Alors je pose une question à Cécile Fraysse (qui s’est occupée de la conception, scénographie et mise en scène) : pourquoi détestes-tu les enfants à ce point ?

Bibis Chat alors !

Xavier Grall, le barde universel

« Il faut chaque jour gagner sa légende
Il faut chaque jour célébrer la messe de l'univers. »

Tous ceux qui aiment la Bretagne aiment, aimeront Xavier Grall.
Tous ceux qui aiment leur terre aiment, aimeront Xavier Grall. 
Tous ceux qui aiment écouter le chant de la mer et celui du vent.
Tous ceux qui aiment regarder les rides épaisses des vieux marins.
Tous ceux qui aiment respirer le parfum des églises lointaines.
Tous ceux qui aiment fixer les ajoncs courber l’échine sous la tempête.
Tous ceux là aiment, aimeront Xavier Grall

Il parlait de la Bretagne. Il la vivait. Il lui ressemblait. Visage rocheux, corps salé.

Xavier Grall m’a apprise la Bretagne. Il m’ ouvert les yeux sur elle. Je suis une bretonne de cœur (je vous l’avais déjà dit ici).
Car comme l’écrivait Xavier Grall :
« On ne naît pas Breton, on le devient, à l'écoute du vent, du chant des branches, du chant des hommes et de la mer. »
« Tu te découvres Breton comme il n'est pas permis de l'être. (…) Et tu penses que ton pays ça existe, bon Dieu, terriblement. Tu te récupères. Tu te regardes en face. Tu te décolonises. Tu es Berbère, Kabyle, Breton. »

Xavier Grall a été pour moi une révélation.

Xavier Grall, le poète.
Xavier Grall, l’homme.
Xavier Grall, le barde universel.

Bibis BZH

P.S. : Je vous laisse avec un de ses poèmes que je trouve tout simplement sublime...

Allez dire à la ville
Terre dure de dunes et de pluies
c'est ici que je loge
cherchez, vous ne me trouverez pas
c'est ici, c'est ici que les lézards
réinventent les menhirs
c'est ici que je m'invente
j'ai l'âge des légendes
j'ai deux mille ans
vous ne pouvez pas me connaître
je demeure dans la voix des bardes
0 rebelles, mes frères
dans les mares les méduses assassinent les algues
on ne s'invente jamais qu'au fond des querelles
Allez dire à la ville
que je ne reviendrai pas
dans mes racines je demeure
Allez dire à la ville qu'à Raguénuès et Kersidan
la mer conteste la rive
que les chardons accrochent la chair des enfants
que l'auroch bleu des marées
défonce le front des brandes
Allez dire à la ville
que c'est ici que je perdure
roulé aux temps anciens
des misaines et des haubans
Allez dire à la ville
que je ne reviendrai pas
Poètes et forbans ont même masure
les chaumes sont pleins de trésors et de rats
on ne reçoit ici que ceux qui sont en règle avec leur âme sans l'être avec la loi
les amis des grands vents
et les oiseaux perdus
Allez dire la ville
que je ne reviendrai pas
Terre dure de dunes et de pluies
pierres levées sur l'épiphanie des maïs
chemins tordus comme des croix
Cornouaille
tous les chemins vont à la mer
entre les songes des tamaris
les paradis gisent au large
Aven
Eden
ria des passeraux
on met le cap sur la lampe des auberges
les soirs sont bleus sur les ardoises de Kerdruc
O pays du sel et du lait
Allez dire à la ville
Que c'en est fini
je ne reviendrai pas
Le Verbe s'est fait voile et varech
bruyère et chapelle
rivage des Gaëls
en toi, je demeure.
Allez dire à la ville
Je ne reviendrai pas.

(Xavier Grall. « La sône des pluies et des tombes »)

Cécilia attaque ! Extraits du livre...

Dans son livre « Cécilia » à paraître dans les prochains jours, la journaliste du Point (et amie de longue date de Cécilia), Anna Bitton, rapporte des propos fort peu aimables sur notre Président adoré, sur sa personnalité, son entourage et ses ministres, propos qu'aurait tenus Cécilia Sarkozy elle-même...

Voici quelques extraits retranscrits par le Nouvel Observateur dans son édition d'aujourd'hui :

"Quelques nouvelles de la République. “Nicolas est un sauteur”. Bien. Quoi d’autre ? “Nicolas est pingre.” Mais encore ? “Un homme qui n’aime personne, même pas ses enfants.” Et puis ? “Il a un côté ridicule. Il n’est pas digne. Nicolas, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement.” Résumons donc. La France est présidée par un sauteur doublé d’un radin, un agité incapable d’amour et dépourvu de dignité... Ainsi parle Cécilia de Nicolas Sarkozy, dans des confidences recueillies au fil de l’amertume par la journaliste Anna Bitton, et offertes à l’édification du peuple dans un livre-portrait, « Cécilia »  (...)

Entre deux plaintes, Cécilia décrit ce que fut sa vie dans un mélange de clichés et de lucidité venimeuse. La politique: « Un décor de western derrière lequel il n’y a rien. »

L’entourage de Sarkozy: « Une bande malfaisante », « de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris ».

Les grandes amies, Mathilde Agostinelli de Prada et Agnès Cromback de Tiffany -fringues et diamants- compagnes des jours heureux, qui ont coupé les ponts avec la reine après le divorce : « Des pétasses fardées et intéressées. »

Et les jolies ministres dont Sarkozy vante la beauté -comme il vantait la sienne, avant : « Des tapisseries. Maintenant qu’il n’a plus de first lady, il faut qu’il sorte avec de jolies filles à son bras, habillées en Dior. »

Cécilia Sarkozy revient aussi sur la libération des infirmières bulgares : « Je ne suis pas passée sur terre pour rien. J’ai sauvé, seule, six vies humaines. (…) Je suis arrivée, je les ai prises, je suis partie, j’ai fait le plus grand casse du siècle: Kadhafi n’avait aucune intention de libérer ces filles ! C’est moi qui ai mené les négociations. Très vite j’ai eu la mainmise sur Kadhafi, j’ai senti que j’avais un pouvoir sur lui ».

Cécilia, a indiqué hier à l'AFP avoir « mandaté ses avocats afin d'engager toute procédure nécessaire à la protection de ses droits eu égard aux propos qui sont lui prêtés ».

Bibis mouais mouais...

EDIT  - 11/01/08 - 10h26
La justice a rendu son verdict : le livre restera en vente.

Humeur musicale

Juste parce que j’aime beaucoup…

Bon dimanche !

Bibis Radiohead

Radiohead - Creep
envoyé par Aradol

Découvrir et apprendre la Tecktonik

Y’a des choses qui nous rappellent sauvagement que le temps passe. Et comme je ne veux pas avoir l’air d’une vieille bique devant mes filles, je tiens à me tenir au courant des nouvelles tendances.

Y’a pas longtemps, j’avais parlé des nouvelles expressions des djeun’s. Aujourd’hui, je vais parler de la TCK, entendez par là, la Tecktonik (comment je me la pète !).

Bon ok, ça ne vient pas tout juste de sortir… En effet, cette danse made in France (pour une fois !) est apparue en 2000 grâce aux soirées Tecktonik Killer (soirées proposées par la discothèque le Métropolis à Rungis près de Paname). Mais bon, moi, je l’ai découverte y’a pas longtemps… Et je dois dire que j’apprécie plutôt ! Je crois que si j’avais 20 ans aujourd’hui, je danserais ça comme une folle !

Le concept TCK ?
Bouger ses bras en faisant des vagues dans tous les sens pour donner l’impression que l’on est désarticulé, le tout sur une musique techno, house ou même trip hop. Pour les jambes, ben, on essaye de faire se qu’on peut!

La TCK tend à être universel avec un code vestimentaire qui n’est pas défini: en baggy, en 501 ou en slim, tout le monde peut danser la Tecktonik (si ! si !). Seul point commun entre tous les danseurs, des coupes de cheveux qui sortent de l’ordinaire, futuristes.

Bref, voici une p’tite vidéo pour découvrir ou redécouvrir cette danse.

Et pour ceux qui souhaite apprendre à danser la Tecktonik, voici une autre petite vidéo qui vous montrera quelques basiques de cette danse. Allez, pour assurer ce soir, à vos leçons de Tecktonik ! En tous les cas, moi, promis, j’essaie !

Bibis bon Réveillon TCK !

Que des mains…

Tout comme le bandeau de décembre, cette vidéo met les mains à l’honneur. C’est dingue ce que nos petites menottes, nos petits doigts sont capables de faire.

Regardez, admirez… et applaudissez !

Bibis la poule a pondu là. Elle est passée par là. Celui-là l’a vu. Celui-là l’a entendu. Celui-là l’a plumé. Celui-là la manger. Et le petit poussin qui était au moulin n’a pas eu un brin ! (oui, oui, pour comprendre, faut connaître…)

Parisiens, j'ai un service à vous demander !

Ahh ! Mon Lolo ! Souvenez-vous, je vous avais déjà parlé de lui ici. Ami de longue date, ce type n’a pas fini de m’étonner !

Ayant gagné (entre autres) un concours de photo amateur pour son visuel « Explorations nocturnes » (photo en haut de la page), mon Lolo tout est bo a été contacté par Canon pour participer à une campagne de pub lançant un autre concours photo organisé par Eyeka, sorte de banque d'images dans laquelle les photographes et vidéastes amateurs peuvent déposer leurs images et vidéos. (La vache, que cette phrase est longue !)

Le visuel (ci-dessous) est décliné en affiches (1,30 x 1,70 m) et est installé toute la semaine (jusqu’à dimanche prochain, le 30/12) sur 19 emplacements publicitaires Decaux (abris-bus et sucettes)… sur les Champs-Elysées !!!
Oui, mesdames et messieurs : mon lolo sur les Champs-Elysées !! (Quand on sait que rien qu'une semaine d'affichage de 19 panneaux sur les Champs coûte 54 000 €, ça force le respect !!).

Alors, j’ai une demande toute simple à vous faire : si vous habitez (ouh les friqués !!), travaillez ou passez sur la « plus belle avenue de France », pouvez-vous prendre des photos des affiches en situation ??? (Photos à envoyer à ladyblogue(a)gmail.com).

Ca nous ferait bien plaisir à moi et à mon ami lolo ! Etant à plus de 500 bornes de la capitale, pas facile pour nous de voir ce que ça rend…

Merci infiniment !

Bibis mes amis ont du talent !

EDIT - LE 30-12-07. 22h00
Et voici l'affiche en situation ! Avec l'Arc de Triomphe : la classe !

Hélène, Nicolas…et les autres

Vous souvenez-vous de Laly, de Sébastien, Nicolas, Hélène, Béné, José, Cricri, Linda, Justine, Lola ou encore des jumelles Suzie et Suzon (oui, là, j’ai mal en écrivant les noms de ces deux-là !) ?

Mais oui, mais oui ! Je vous parle des héros de Salut les Musclés, Premiers baisers, Hélène et les garçons, le collège des cœurs brisés, Le miel et les abeilles, Les filles d’à côté, Le miracle de l’Amour, Philo selon Philippe, Les années fac, Les garçons de la plage, Les vacances de l’amour, Pour être libre…

Allez, avouez quoi ! On peut maintenant ! On a toutes et tous regardé ces sitcoms à la télé ! Autant à l’époque, ça craignait velu de l’avouer à nos ami(e)s (ohh la honnte !!) mais maintenant, y’a prescription !

On rentrait de l’école, on se vautrait sur le canap’, on allumait la télé et zou, on regardait ces conneries. On fantasmait sur les garçons, tous beaux gosses et propres sur eux (oui, bon ben, à l’époque, nous les filles, on les trouvait beaux !!! Dingue hein ?) et on regardait les nanas, leurs fringues, leurs corps sveltes et on les enviait à mort ! Oui, c’est sûr, envier Hélène Rolles relève du domaine de l’hystérie irréelle mais, que voulez-vous les antres de l’adolescence sont parfois toujours inexpliqués.

On savait bien à l’époque que les « acteurs » jouaient comme des brelles. Ils jouaient archi-faux ! Les histoires étaient nulles, ringardes : des scénarii de golios, de têtes d’ampoule ! Les personnages étaient trop propres, trop lisses. Pour reprendre une phrase d’André Manoukian, mon beau Dédé, ça sentait trop le savon et pas assez la foufoune ! Pas de bad boys, pas de garces, pas de cul ! Bref… rien qui pouvait a priori intéresser des ados !

Alors WHY ? Pourquoi ne pas zapper ? Pourquoi rester le cul devant TF1 à regarder Hélène pleurant de désespoir tout ça parce Nicolas a osé mettre un jean troué ! Le fou !

Hein ??? Pourquoi on restait devant ces séries aux génériques mielleux (d’où les abeilles), aux dialogues cul-cul la pralinette et aux histoires aseptisées ?

Hein ?? Dites-moi !

Bibis Cafèt’

P.S. : je suis obligée de vous mettre une p'tite vidéo de "Hélène et les garçons"... Regardez leurs tronches, écoutez les dialogues... un vrai choc !

hélène et les garçons 01
envoyé par heleneetgarcons

Les écorchés

Emmène-moi danser dans les dessous des villes en folie puisqu'il y a dans ces endroits autant de songes que quand on dort et on n'dort pas alors autant se tordre ici et là et se rejoindre en bas puisqu'on se lasse de tout pourquoi nous entrelaçons-nous ? Pour les écorchés vifs on en a des sévices
Allez enfouis-moi passe-moi par dessus tous les bords mais reste encore un peu après que même la fin soit terminée Moi j'ai pas allumé la mèche c'est Lautréamont qui me presse dans les déserts là ou il prêche ou devant rien on donne la messe pour les écorchés
Serre-moi encore étouffe-moi si tu peux toi qui sais ou après une subtile esquisse on a enfoncé les vis...
Nous les écorchés vifs on en a des sévices
Oh mais non rien de grave y’a nos hématomes crochus qui nous sauvent et tous nos points communs dans les dents et nos lambeaux de peau qu'on retrouve ça et là dans tous les coins
Ne cesse pas de trembler c'est comme ça que je te reconnais même s'il vaut beaucoup mieux pour toi que tu trembles un peu moins que moi.
Emmène-moi, emmène-moi on doit pouvoir se rendre écarlates et même si on précipite on devrait voir White light white heat
Allez enfouis-moi passe-moi par dessus tous les bords encore un effort on sera de nouveau calmes et tranquilles calmes et tranquilles
Serre-moi encore serre-moi encore étouffe-moi si tu peux... serre-moi encore
Nous les écorchés vifs on en a des sévices les écorchés vifs on les sent les vis.

Bibis Noir Désir

Noir Désir - Victoires de la Musique - Les Ecorches (VCD)
envoyé par BELLYDONSAHLM

Y’a d’la haine…

Fred Chichin des Rita est mort ce matin des suites d'un cancer…

Triste…

Leur dernier clip.

Bibis au revoir

Les Rita Mitsouko "Même Si"
envoyé par BECAUSE_MUSIC

Même si

Si quelque vent du nord bien féroce
De ses rafales gelées glaçait ton cœur
Ou qu'une brise encore , bien belle gosse
Tramontane idéale allumait ton ardeur

Même si, même si tout s'effondrait
Je serais près de toi
Même si, même si…
Même si, même si tout disparaissait
Je serais près de toi
Même si même si

Au centre des ennuis
Je serais là
Au désert sans ami
Avec toi

Si quelque vent lunaire m'emportait
Mouiller sur une étoile, je reviendrais

Même si, même si tout s'effondrait
Je serais près de toi
Même si, même si…
Même si, même si tout disparaissait
Je serais près de toi
Même si même si

Le monde de Pauline

L’autre soir, alors que je regardais Fogiel (oui, je sais…) d’un œil distrait (because invités et sujets bof-bof), j’ai découvert une p’tite nénette bien sympathoche du nom de Pauline.

Cette toute jeune chanteuse de 20 ans, née dans le nord de la France, vient de sortir son tout premier album intitulé « Allo le monde ».

Pour une fois qu’il y a une p’tite nana (oui, c’est la mémère de 34 ans qui vous parle…) qui n’est ni issue de la télé-réalité (Star Ac’, Pop Star, Nouvelle Star, Prochaine Star, Future Star, Star Instantanée, Fraîche Star et compagnie), ni pistonnée par tonton ou pôpa et qui, en plus, est auteur compositeur interprète, ça valait le coup de s’y pencher deux secondes.

J’ai donc acheté (rhhhmm rhhmm) son album et très sincèrement, j’ai été tout de suite séduite (faut dire que tous les refrains se gravent illico presto dans votre crâne !).

Entre variété et pop, cet album, avec toujours pour trame de fond piano (elle en joue depuis l’âge de 5 ans) et guitare, est très agréable à écouter.

Je vous laisse découvrir le single « Allo le monde » (vidéo) où sa voix ressemble incroyablement à celle de Zazie (j’m’en fous, j’aime bien Zazie !) ainsi que « Vie de songes », écrit alors qu’elle n’avait que 15 ans et avec lequel elle a été « repéré ».

Bibis Pau-paul !

Pauline allo le monde
envoyé par beezen

Cul-de-sac : indispensable !

Les livres se suivent et ne se ressemblent pas. Après avoir été déçue de ma dernière lecture, j’ai littéralement été conquise par le premier roman de Douglas Kennedy intitulé "Cul-de-sac".
Si vous n’avez pas encore lu ce livre, sincèrement, allez-y, lisez-le. C’est un ordre ! Vous me remercierez. Sûre !

L’histoire
Ce petit bijou est le récit d'un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein coeur du bush. Au milieu de nulle part, au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n'aura qu'une seule obsession : comprendre ce qu'il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille...

L’avis de Lady
Je me suis éclatée à lire ce livre. J’ai tout bonnement adoré le style de Douglas Kennedy. Remarquable, drôle et terrifiant. Impeccablement construit. Polar grinçant et drôle, comédie décalé et surprenante, ce livre est vraiment un indispensable dans votre bibliothèque. Les portraits des personnages sont à tomber par-terre ! L’histoire est déjantée et le talent narratif de Kennedy la rend infiniment crédible. Les descriptions sont telles, qu’on a à chaque mot, à chaque ligne les images devant les yeux. Réalisateurs, y’a un film à faire !!

La note de Lady
18/20

Extrait
" Je craque pour une carte périmée dans une librairie de Boston et deux heures après, dans un hôtel à puces et entre deux haut-le-coeur, je décide de tout plaquer et de partir pour le trou du cul de l'Australie. [...] Je demande un visa. Je prends un billet d'avion. Et, trente-six heures plus tard, je débarque à Darwin. Moralité: À trop aimer les cartes, on perd la boussole. »

Bibis indispensable !

Lunatique

Le troisième album de Jenifer, “Lunatique”, est un vrai pari. La jeune chanteuse (on a tendance à oublier qu’elle n’a que 25 ans !), gagnante de la Star Ac’, a vraiment amorcé un virage très marqué par rapport à ses deux précédents albums.

Entourée d’une équipe d'horizons très différents - de M à Guillaume Canet (sur le titre "Nos futurs" à écouter juste au-dessus) en passant par Maxim Nucci (compagnon de Jenifer et père de son fils) ou encore David Verlant (parolier) – on sent que Jenifer s’est beaucoup plus investie dans cet album.

Textes travaillés, musiques très diverses (pop-reggae, orientales, electro…), ambiances surprenantes, on est loin de « Au soleil » (sauf pour un titre, "Le bonheur me va au teint", complètement inutile, digne d'une sous-Eve Angeli...).
Avec “Lunatique”, on sent une sincérité plus franche, plus mûre. On le voit d’ailleurs même physiquement. Perso, je la trouve tout simplement sublime. On la sent plus à l’aise (c’est sûre, elle peut !).

Une Jenifer plus vraie, joli papillon loin du carcan étouffant de la télé-réalité.

Bibis Tourner donc sa page

P.S. : A voir, le TomCast de Thomas Clément avec Jenifer. C'est juste ici !

Jenifer - Clip "Tourner ma page"
envoyé par jenifer

 

Une célibataire pas gégène

Ca y est, je viens de le finir. Je viens de tourner la dernière page de « La Célibataire : les enfants, c’est super... surtout ceux des autres », premier roman de Carrie Adams. Je ne vais pas vous mentir, j’ai trouvé ça moyen-moyen, très moyen…

L’histoire
Tessa, une célibataire, est la marraine de quatre filleuls. Si elle les adore et veut bien s'en occuper de temps en temps, elle aime tout autant les rendre à leurs parents, ses amis de toujours. Le jour où un couple de ses amis meurt dans un accident, elle se retrouve responsable de jumeaux.

L’avis de Lady
D’après le speech écrit derrière le livre, l’histoire, c’est donc une nana célibataire qui se retrouve avec des gamins sur les bras suite au décès d’un couple d’amis. Mais le couple se décide à (de ?) mourir "que" à la 379e page… le livre en contenant 499 c’est donc à la fin… Résultat, le VRAI sujet du livre, c’est pas trop ça…
Carrie Adams tente de nous emporter dans un univers similaire à celui de Bridget Jones, hélas sans résultat… La mayonnaise ne prend pas.
Je déteste ne pas finir un bouquin commencé… j’ai donc été jusqu’au bout… bien contente d’arriver à la fin pour me plonger dans une autre histoire…

L'éditeur, Calmann-Lévy, a mis en place une astuce marketing intéressante. Il promet de rembourser le livre. Inscrit sur le livre : « Le roman que l'on conseille à sa meilleure amie : vous n'êtes pas d'accord ? Nous vous remboursons !* ». L'astérisque précise : « si vous n'êtes pas d'accord avec cette phrase après lecture, nous vous remboursons. Il vous suffit de renvoyer à l'adresse ci-dessous votre livre avec la preuve d'achat et en expliquant les raisons de votre désaccord, dans les conditions décrites ci-dessous. » Moi, je ne suis pas d’accord… Je ne le conseillerais pas à ma meilleure amie… Mais pas de remboursement pour moi, on m’a offert le bouquin !

La note de Lady
09/20

Bibis next

Petit jeu avec conséquences

Imaginez que, par jeu, vous annonciez à vos amis votre séparation d’avec votre conjoint… Que diraient-ils ? Qu’entendriez-vous ?
Des « ah bah ça alors ! », des « vous étiez pourtant le couple parfait ! » ou plutôt des « De toutes façons, vous n’étiez pas fait l’un pour l’autre… », des « ça ne m’étonne pas » ou des « ce qui m’étonne c’est que ça ait duré aussi longtemps » ??

Que pense vraiment notre entourage de notre relation amoureuse ? Nos parents, nos amis, notre meilleure copine…

Que dégage notre couple ? Que « voient » les autres ? Que faisons-nous ressentir ?
Du bonheur ?  De la moquerie ? Des questionnements ? De la jalousie ?

Autant de questions qui sont admirablement mises en scène dans le film de Bernard Rapp « Petit jeu sans conséquence ». Je me suis régalée en le regardant ! Des situations cocasses, des dialogues délicieux, des jeux d’acteurs remarquables(un grand clap-clap pour Yvan Attal et Jean-Paul Rouve).

Je vous recommande mille fois ce film.

Bibis

P.S. : j’voulais vous mettre la bande-annonce, mais comme toutes les bandes-annonces, elle en dit beaucoup trop sur le film. Donc, courrez louer le DVD sans aller la regarder !

Synopsis :
Claire et Bruno forment depuis douze ans un couple établi, une "institution". Au cours d'une journée à la campagne réunissant tous leurs proches, ils vont, par jeu, prétendre qu'ils se séparent.
A leur grande surprise, ils s'aperçoivent que personne ne croit plus en leur couple. La famille, les amis se chargent de trouver de bonnes raisons à cette "rupture".
Claire va prendre conscience de son insatisfaction et Bruno de la nécessité d'être plus vigilant à l'avenir.

Les nuits fauves, la folie de vivre

1992. « Les nuits fauves » sortent au cinéma. 15 ans après, qui se souvient de Cyril Collard ? Qui se souvient de ce jeune auteur, scénariste, compositeur, réalisateur, mort à 35 ans du sida ?

Il y a 15 ans, le monde du cinéma l’avait mis sur un piédestal, le film ayant été récompensé par 7 Césars en 1993 : meilleur scénario, meilleur réalisateur, meilleure musique, meilleur espoir féminin, meilleur premier film, meilleur montage et meilleur film français. Cyril Collard était devenu un génie, le génie.

Que reste-t-il de son film ?
Que reste-t-il de son film qui pourtant, malheureusement, est encore en parfaite cohésion avec la réalité d’aujourd’hui.

Quand on regarde « Les nuits fauves », on n’en ressort pas indemne. L’histoire de Jean et de Laura nous touche, nous transperce. La force et la violence des dialogues, l’humanité et la complexité des personnages, une mise en scène déroutante avec une caméra toujours en mouvement, comme pour lutter contre l’inexorable destin. Bouger, bouger, bouger. Encore bouger pour se sentir vivant. Ou du moins, avoir la sensation de l’être.

Je me souviens très bien. J’étais allée voir ce film avec une bande de copains... Yann, Stéphanie et les autres. En sortant de la salle, j’étais si secouée que j’étais incapable de dire quoi que ce soit. « Les nuits fauves », c’est une histoire d’amour passionné, constructive et destructrice à la fois.
Jean était si proche de moi. De lui. Laura était si proche de moi. De moi. Je les regardais sur la toile, il me semblait les connaître. Je devinais leurs réactions, leurs regards. Je savais.

Que reste-t-il de ce film aujourd’hui ?
La nouvelle génération en a-t-elle seulement entendu parler ?

Bibis poignants

P.-S. 1 : bien qu’ayant aimé ce film, je tiens à préciser que j’avais été extrêmement choquée par un point. Jean, sur le point de faire l’amour avec Laura, attrape un préservatif. On voit Laura, au courant de la séropositivité de Jean, reprendre le préservatif et le jeter parterre. Ils font l’amour sans protection. Ce qui m’a dérangé, c’est que Laura, après cela n’a, elle, pas attrapé la maladie… Que vont penser alors nos enfants ? Que l’on peut coucher avec une personne séropo sans danger ?

P.-S. 2 : Pas de bande-annonce (elles en disent trop !), je vous laisse avec la vidéo de Romane Bohringer qui reçoit le césar. Une séquence qui m’émeut jusqu’aux larmes…

Langue française

On a beau faire attention à l’orthographe, on a beau lire des livres, on a beau collectionner les dictionnaires… nous ne sommes malheureusement pas infaillibles.

Devant un bouquin, devant un magazine, devant un compte-rendu… on apprend, on découvre encore et toujours les subtilités orthographiques et grammaticales de la langue française.

C’est ainsi que j’ai découvert…

- Que d’un « commun accord » s’écrivait ainsi et non comme ça d’un « comme un accord » (ben quoi, Jean-Louis Aubert aussi a joué avec ces mots-là !)

- Qu’une « tête de nœud » n’était pas une personne avec un esprit emmêlé, noué, mais une tête de… nœud !! (Rôôô… ça, je l’ai appris tout récemment !)

- Qu’on écrivait l’expression « renvoyer la pareille » ainsi et non comme cela « se renvoyer l’appareil ». (Ben quoi ? c’était logique… comme « se renvoyer l’ascenseur » !) ( allez, j'avoue, ça aussi, je l’ai appris y'a pas longtemps... pas longtemps du tout même... !)

- Mon ami Lolo de Cornouaille (oui oui !! j'te vends !!), même avec sa bonne tête d’ampoule éclairée, croyait que des ciseaux à bouts ronds étaient en fait des ciseaux qui avaient le nom de son inventeur… des ciseaux à Bourond ?!

Et vous ? Allez, n’ayez pas honte ! Allez-y ? Dites-nous, confiez-vous…
Et qui sait, peut-être (sûrement même…), on apprendra des nouvelles choses grâce à vous !

Bibis  honteux

Les fabuleuses aventures d’un indien malchanceux qui devint milliardaire

(Moi qui d’habitude fais attention à ce que les titres de mes billets tiennent sur une ligne… Pfff…)

Encore un livre de parcouru. J’ai de la chance, je suis encore tombée sur un très bon roman ! Oui oui oui « Les fabuleuses aventures d’un indien malchanceux qui devint milliardaire » de Vikas Swarup vaut le tour et le détour !

L’histoire (le speech écrit derrière le livre)
Quand le jeune Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de « Qui veut gagner un milliard de roupies ? », la production soupçonne immédiatement une tricherie. Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour répondre à douze questions pernicieuses ? Accusé d'escroquerie, sommé de s'expliquer, Thomas replonge alors dans l'histoire de sa vie... Car ces réponses, il ne les a pas apprises dans les livres, mais au hasard de ses aventures mouvementées !
Du prêtre louche, qui laisse trop volontiers venir à lui les petits enfants, à la capricieuse diva de Bollywood, du tueur à gage fou de cricket au diplomate australien espion de sa propre famille, des petits mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés de Taj Mahal, au fil de ces rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux audacieux...

L’avis de Lady
Je me suis éclatée ! J’ai lu ce livre au titre étonnant avec énormément de plaisir. Il s'agit d'un roman très fluide mené tambour battant. Le héros est très attachant et surtout la construction du livre est faite de manière très intelligente. On découvre l’Inde, la vie, ses habitants, ses traditions, sa culture… avec leurs bons et mauvais côtés
Ce roman qui allie humour, sensibilité, amour, désillusion et espoir est à l’image de son personnage principal : humble, vivant, attachant et rempli d’émotions.
Si vous commencé ce livre, vous serez incapable de le quitter avant d’avoir fini la dernière page !

La note de Lady
18/20

Extrait
« Au bout de deux mois au bar-restaurant Chez Jimmy, je ne suis toujours pas capable d’évaluer la résistance d’un buveur. Mais bon, j’ai quand même réussi à établir une sorte de classement. En tête de liste viennent les bourrins. Ceux-là peuvent ingurgiter jusqu’à huit verres sans bafouiller. Ensuite, il y a les ânes qui se mettent à braire et à radoter après deux ou trois verres, ou alors ils font dans la guimauve et fondent en larmes. Puis il y a les chiens. Plus ils boivent, plus ils cherchent la bagarre. (…) Et tout en bas de l’échelle, il y a les porcs. Ceux qui vomissent après le dernier verre. Ce classement n’est pas figé. J’ai vu des clients commencer comme des bourrins et finir comme des porcs. »

Bibis Bollywood

Laurent Laveder… en 3 dimensions

Tous ceux qui connaissent Laurent Laveder, alias Lolo de Cornouaille, vous le diront : Lolo est un vrai personnage. Je l’ai connu il y a maintenant plus de 10 ans (mon dieu…). On bossait dans la même boîte, une start-up créatrice d’un site Internet sur l’astronomie. Je me souviens de lui mangeant ses pâtes chinoises, un soir, dans une maison en pierre…
Depuis plus de 10 ans, je le suis ; il me suit. Sa vie, ma vie. Ses rencontres, mes rencontres. Sa fille, mes filles…
Lolo, c’est un peu un mix de Franck Dubosc pour la prétention décalée, de Jean-Marie Bigard pour les blagues triviales, de Christophe Alévèque pour l'humour cramé et de Jean Dujardin pour la sensibilité cachée.

Lolo, c’est un univers étoilé, une galaxie de photos magnifiques… et une basse-cour de poulets (par pitié, allez voir ça : je vous promets un merveilleux moment !)  !

4 jours avant que j’accouche, Lolo m’a photographiée pour faire une photo en 3D de moi avec mon gros bidon. (Ok, pour apprécier, il vaut mieux avoir les lunettes 3D qui vont bien !!) Il nous en parle…

(oh ! une Lady gros bidon !!)

> Coucou mon Lolo, peux-tu nous expliquer (avec des mots simples hein !) ta technique ? Comment as-tu procédé pour faire cette photo en 3D ?
Nous percevons le relief car nous avons deux yeux (sauf le leader du FN). Notre cerveau reçoit donc deux images légèrement décalées (correspondant à l'écartement des yeux) qu'il recombine pour percevoir la vie en relief. Donc, pour faire une photo en 3D, il faut que l'œil gauche et l'œil droit perçoivent deux images légèrement décalées dans une seule et même photo.

Alors voici la recette :
1/ Faire une première photo.
2/ Décaler l'appareil photo d'environ 1/20^è de la distance nous séparant du sujet principal (par exemple 1 m si le sujet est à 20 m) et faire une autre photo. Entre-temps, le champ photographier ne doit pas avoir changé. L'idéal, c'est de déclencher en même temps deux appareils photos !
3/ Puis à l'aide d'un logiciel de traitement d'image (Photoshop par exemple), superposer les deux photos en ne gardant que le rouge (j'enlève le vert et le bleu) pour la photo de gauche et le cyan (j'enlève le rouge) pour la photo de droite. L'image obtenue est appelée un anaglyphe.
4/ A l'aide de lunettes rouge/cyan (rouge devant l'œil gauche), vous verrez la photo prise à gauche avec l'œil gauche et la photo de droite avec l'œil droit : le cerveau perçoit deux images décalées et voit donc en relief.

Je précise que le rouge et le cyan sont des couleurs complémentaires. Du coup, l'œil droit ne voit pas l'image que voit l'œil gauche et réciproquement.

> D’où t’es venu l’idée de faire ça ? As-tu fait d’autres clichés en 3D ? Peux-tu nous en parler et nous les montrer ?
Sur un site Internet, un allemand avait repris deux de mes photos de la Lune prises sous deux angles différents. Il les avait combinées pour en faire une image 3D. Intrigué par le résultat, j'ai essayé à mon tour et j'ai été conquis. Ça le fait vraiment bien !

Depuis j'ai fait différentes photos en 3D : la Lune, le système solaire, le ciel nocturne avec le premier-plan et le dessin de constellations en 3D. Ces photos sont regroupées ici.

Pour ta photo en 3D avec ton gros bidon, preuve indiscutable de la culpabilité de tes amours charnelles, c'est mon amoureuse Sabine (Pam) qui m'a donné l'idée. Je ne suis qu'un copieur sans imagination ! Je me nourris de la créativité des autres. J'ai honte.

> Ton site Internet Pixheaven.net est maintenant reconnu dans le monde de l’astronomie (175 000 pages vues, 30 000 visiteurs par mois... Ca fait rêver). Que peut-on y trouver ? Est-ce qu’il n'est destiné qu’aux aficionados ?
Au bout de 6 ans et après de gros efforts pour montrer mes photos sur des sites fréquentés et réputés, mon site a fini par acquérir petit à petit une bonne notoriété de par le monde (il est bilingue, français/anglais). On y trouve un millier de photos du ciel, de jour et aussi (et surtout) de nuit. Il permet de découvrir ce qu'il est possible de voir si l'on est attentif à ce qui se passe au-dessus de nos têtes. Par ma formation scientifique, je m'intéresse aux phénomènes physiques mais m'attache surtout à en révéler la beauté. Je m'efforce aussi à "contextualiser" mes photos : un phénomène ou un amas d'étoiles isolé parmi les étoiles devient abstrait, alors que la même chose avec du paysage en dessous permet d'appréhender la taille et la luminosité de l'objet. C'est pourquoi le paysage environnant accompagne presque toujours mes photos.

Mon public n'est pas constitué exclusivement de fans d'astronomie. A la limite, c'est même le contraire, car les astronomes amateurs trouvent mes photos du ciel trop "molle", pas assez "velues" : ça manque de galaxies lointaines, d'étoiles faibles, de gros plan sur des planètes, etc. Bien entendu, une partie des astronomes amateurs aiment beaucoup mon style de photo, mais c'est loin d'être la majorité.

En revanche, le grand public (les amoureux et les curieux de la nature) est intéressé par cette vision originale et contextuelle du ciel.

Pour toucher un plus large public, et aussi faire mon malin, j'ai fini par écrire (en collaboration avec mon copain Didier Jamet de CieldesHommes.com) un livre qui présentera mes photos du ciel. "Le ciel, un jardin vu de la Terre" (224 pages, autant de photos) sortira chez Belin à la mi-mars 2008.

> Pour finir, que dirais-tu aux millions de lecteurs de ce blog (oup’s) pour leur donner envie d’aller surfer sur ton site ?
Le ciel vous semble familier parce que vous l'avez sous les yeux au-dessus des yeux toute la journée ? Hé bien vous serrez surpris de découvrir tous les phénomènes qui s'y déroulent, de jour comme de nuit. Et surtout, vous serrez étonné par leur beauté ! Viendez sur mon site ! Y'a bon cousin !

Bibis allez-y les yeux fermés ouverts !

P.S. : je vous laisse avec une photo qu'il a fait récemment et que j'adore ! Rien à voir avec la 3D mais j'aime l'idée, j'aime Lolo et J'aime ma Pam !!

Le nez de Dorothée revient…

Ah ! Qui, de ma génération (la petite trentaine), n’a jamais regardé Récré A2 ?? On se souvient tous de l’équipe de folie que formaient Dorothée, Jacky, Ariane, Patrick Simpson-Jones et Cabu.

On est toutes et tous nostalgiques des dessins animées de l’émission : Albator, Bi-bi-bi-bi-bi-bi-bi-bifoc, Candy (ahhhh ! Candy, Anthony le prince des Collines et Teri !), Clémentine, Go-go-goldarak, les maîtres de l’Univers ou encore Cobra.

Aux mélancoliques de cette époque, j’ai une très bonne nouvelle. Votre Dorothée, votre Frédérique Hoschedé, revient dans la lumière ! Pour les réfractaires, sachez que les dégâts sont limités puisqu’elle sera animatrice sur IDF1, chaîne de la TNT de l’Ïle-de-France (mais qui regarde ça ???) lancée par Jean-Luc Azoulay.
L’émission s’appellera « L’émission culte » et sera diffusée le mercredi après-midi (faut pas trop changer les habitudes…).

Si vous voulez en savoir plus, ou si vous avez envie de vous taper un bon roupillon devant votre poste, regardez donc France 2 demain : Michel Drucker (on t’embrasse Michel !) la reçoit demain, le 4 novembre, dans Vivement Dimanche. Dorothée sera entourée de nombreux autres invités prestigieux comme Carlos, Chantal Goya, Ariane, Corbier ou encore la joyeuse bande des Musclés.
Ca promet un bon zapping…

Je vous laisse avec une vidéo qui nous montre en avant-première les coulisses de l’émission de demain. A voir l’accoutrement de Dorothée (mais qu’a-t-elle voulu dire en s’habillant comme ça ?), vous verrez que rien n’a vraiment changé…

Bibis allo allo M. l’ordinateur

Dorothée à Vivement Dimanche 2007
envoyé par fredericmasson

Sun Tattoo

Certains vont crier « Horreur ! Malheur !», d’autres vont dénoncer ses méfaits pour la santé... Certes, certes... Mais je ne peux m’empêcher de trouver l’idée du Sun Tatoo super sympa.

Permettant de réaliser des tatouages éphémères suite à une exposition au vrai soleil (ou au faux… U.V.), je trouve que le résultat du Sun Tatoo, imaginé par Yu-Chiao Wang, est vraiment très intéressant.

L’idée d’un tatouage me titille pas mal depuis longtemps, mais j’ai les jetons que le « motif » choisi me lasse au bout d’un moment...

Avec le Sun Tattoo : pas ce souci !

Vous, vous trouvez comment ?

Bibis Tattoo

Redemption

Dimanche...

Juste une p’tite chanson que j’aime bien.

BiBig Red

Big Red-Redemption
envoyé par Sista_tia

J’étais derrière toi

Commencé avec un gros bidon, fini avec une Petite Fée, "J'étais derrière toi" de Nicolas Fargues m'a accompagné pendant cette grande étape. Tant mieux, car vraiment, ce livre m'a beaucoup plu !

L’histoire (le speech écrit derrière le livre)
C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.

L’avis de Lady
Un vrai bon roman sur l’amour, ses illusions et désillusions, ses espoirs et déceptions. Un vrai bon roman sur le couple, l’adultère et tous les sentiments qui peuvent s’y rattacher. Un vrai bon roman qui touche « pour de vrai », surtout ceux qui ont, comme moi, comme beaucoup, vécu des histoires similaires. Un vrai bon roman qui éclaire la pensée d’un homme sur les relations amoureuses, sur une auto-analyse masculine efficace et incisive. Un vrai bon roman qui éclaire majestueusement les sentiments ambivalents, les pensées paradoxales que l’amour engendre. Un vrai bon roman rempli de sincérité. Courrez l'acheter les yeux fermés.

La note de Lady
17/20

Extrait
"Ce que je veux dire, c'est que, pendant la conversation, je sens qu'elle me scrute comme je la scrute, avec la même acuité discrète mais dense. Je sens qu'au-delà d'une réciproque attirance physique, au-delà des joutes superficielles de séduction, elle aussi cherche à m'identifier, je sens qu'elle traque chez moi la faute de goût mais dans l'espoir grandissant qu'il n'y en aura pas. Que, comme moi, entre prudence et incrédulité amusée, elle coche mentalement une à une les cases de tous les paramètres indispensables du type exceptionnel et qu'elle s'étonne autant que moi d'elle de le trouver en face, aujourd'hui, dans ce square, sur ce banc.
C'est une nana vive, vivante, marrante, alerte, critique, pas narcissique, qui sait oublier qu'elle est belle, elle a de la repartie sans en faire trop non plus, je continue à prendre progressivement conscience de la beauté de ses traits. C'est bizarre, la beauté en face de soi, on ne s'en rend vraiment compte qu'après coup. Sur le moment, dans la conversation, tu sens juste qu'il se passe un truc qui te rend l'air léger, tu sens que tu te sens bien sans savoir pourquoi."

Bibis et en plus l’auteur est pas mal !

Petit air de Raggasonic...

Ben quoi ?

Moi j’aime !

Et vous ??

Raggasonic&NTM - Aiguisé comme une lame
envoyé par GuenZou

Bibis aiguisés !

99 francs, le livre

(Nota bene : cette note a été écrite le 8 octobre et devait être mise en ligne le lendemain. Mais le 9 octobre, à la place, vous aviez eu ça !)

A l’instar du livre « Le secret », « 99 F » vient aussi d’être adapté au cinéma. Je ne vais pas aller voir le film, mais je viens de finir le livre.

L’histoire :
La hype, le business, les putes et la coke font partie de l’univers d’Octave Parango, concepteur-rédacteur chez chez Rosserys & Witchcraft, filiale française d’une grande agence de pub internationale. Son rôle est d’écrire des slogans et d’abuser ainsi toutes les ménagères de moins de cinquante ans de la terre en transformant leur fantasmes en actes d’achats : une activité éminemment frustrante dont le mensonge et l’illusion sont les moteurs créatifs.
Le narrateur est écoeuré par son boulot et cherche à se faire virer. Il rappelle combien la publicité se rapproche de la propagande, compare les patrons d’agence à des chefs d’états-majors menant la troisième Guerre mondiale… Un jour, cocaïne aidant, il pète les plombs et propose une campagne déplorable au directeur du marketing d’une grosse boite d’agroalimentaire (« Madone »… un clin d'oeil évident à Danone, l'un des plus gros clients du réseau Young & Rubicam). Dès lors, sermonné par ses supérieurs, il se met à déblatérer sur sa profession, à en décrire les travers dans une sorte de confession-délation drôle et déjantée.

L’avis de Lady
Evidemment, j’avais entendu parler du livre (vu le plan-média de l’époque, on ne pouvait passer outre), mais j’avoue que la personnalité de Frédéric Beigbeder (enfin, si je veux être totalement sincère, c’était plus un délit de sale gueule : son côté branchouille, « hype », sa coupe au carré qui lui donnait une vraie tête à claques…) m’avait un peu refroidie.
Et puis, le film est sorti. Avec aux commandes Jean Dujardin. On a commencé à reparler du livre… Et comme en ce moment, je suis livrosore, je me suis dit « pourquoi pas ? ». L’univers de la pub ne pouvait que m’intéresser… mais j’attendais de voir l’histoire et le style d’écriture.

Dès les premières pages, dès les premières lignes, j’ai été séduite.
L’impertinence et l’hypocrisie d’Octave sont absolument jubilatoires et l’écriture est impeccable, un vrai sens de la formule… évidemment. Beigbeder dénonce avec humour et fracas un système capitaliste, mercantile et consumériste. Tout le monde en prend pour son grade : les annonceurs, stupides et suffisants, qui passent leur temps à vouloir étonner les consommateurs tout en leur demandant avant leur avis ; les créatifs, surpayés et frustrés, toujours à la limite de la folie ; les commerciaux, arrivistes et aigris (quoi ? moi, j’suis comme ça ?)…
Et la réalité a rattrapé la fiction : Frédéric Beigbeder, à l’époque concepteur-rédacteur à l'agence Young & Rubicam, a effectivement été licencié dès que son boss a découvert les épreuves di livre. Ce que le narrateur annonçait en ouverture de son oeuvre, l’auteur l’a vécu dans la vie réelle.

La note de Lady :
16/20

Extraits... délicieux :
> « Je me prénomme Octave et m’habille chez APC. Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l’univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de ces choses que vous n’aurez jamais. Ciel toujours bleu, nana jamais moches, un bonheur parfait, retouché sur PhotoShop. »
> « Tout s’achète : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. »
> « Tout est provisoire et tout s’achète. L’homme est un produit comme les autres, avec une date limite de vente. »
> « La mort est le seul rendez-vous qui ne soit pas noté dans votre organizer. »
> « L’euro a été inventé pour rendre le salaire des riches six fois moins indécent. »
> « L’avantage avec la nouveauté, c’est qu’elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente. »
> « Pour créer des besoins, il faut attiser la jalousie, la douleur, l’inassouvissement. »
> « Pour réduire l’humanité en esclavage, la publicité a choisi le profil bas, la souplesse, la persuasion. »
> « Ce sont toujours les gens animés des meilleures intentions qui deviennent des monstres. »
> « Le monde est irréel, sauf quand il est chiant. »
> « Si les hommes font tant de peine aux femmes, c’est sans doute qu’elles sont tellement plus belles quand elles pleurent. »
> « La morale, c’est peut-être ringard, mais ça reste encore ce qu’on a trouvé de mieux pour distinguer le bien du mal. »
> « Si tu es au bout du rouleau, alors, qui est à l’autre bout ? »
> « Après tout ce que les hommes ont fait pour lui, Dieu aurait tout de même pu se donner la peine d’exister, vous ne croyez pas ? »

Bibis Réclame

P.-S. 1 : Si vous avez été ou si vous allez voir le film, je veux bien votre avis !
P.-S. 2 : Saviez-vous que Frédéric Beigbeder fut le conseiller de Robert Hue lors de l’élection présidentielle française de 2002 ?

Hell : coït, coke & co…

L’histoire :
Hell raconte le quotidien noir d’une jeune femme (d’une ado ?), belle et riche, trop riche. Ses passe-temps : faire du shopping chez Gucci, Dior, Prada…, sortir en boîte avec ses amis filles et fils de, se défoncer la tête et faire l’amour avec un petit a. Elle le dit elle-même, elle est une « pétasse ». Elle nous livre ses peurs, ses souffrances. On entre dans un monde étouffant, plein de malaises.

L’avis de Lady :
Lolita Pille montre une jeunesse dorée, désabusée qui tente d’exister à travers l’alcool, la drogue, le sexe. Cette jeunesse a tout pour être heureuse, elle ne transpire que d’ennui et de léthargie.
Le sujet aurait pu être passionnant, mais l’écriture de Lolita Pille est trop enfantine et les chapitres se suivent et se ressemblent. On sent une écriture d’adolescente pas assez travaillée. Bref, on s'ennuit. On fini le livre "vite fait". On veut vite lire le suivant.

La note de Lady :
08/20.

 Extrait :
« Vous savez, le monde est divisé en deux, il y a vous et puis il y a nous. C'est sibyllin, je vous l'accorde...
Je m'explique. Vous avez une famille, un job, une voiture, un appartement que vous n'avez pas fini de payer. Embouteillages, boulot, dodo, tel est votre lot si vous avez de la chance. Métro, ANPE, insomnie car problèmes d'argent pour les moins bien lotis. Votre avenir se résume à la répétition de votre présent. »

Bibis déçus

« Hell » a donné lieu à une adaptation cinématographique. Un film de Bruno Chiche avec Sara Forestier et Nicolas Duvauchelle.   

Un secret : le livre, le film

La télé allumée, je suis tombée sur Patrick Bruel parlant du film « Un secret » de Claude Miller, film qui sort le 3 octobre prochain. La bande-annonce a suivi.

Ca m’a plu. Ce film est l'adaptation cinématographique du roman éponyme de Philippe Grimbert paru chez Grasset & Fasquelle en 2004.

A défaut d’aller voir le film (où serais-je le 3 octobre ?), j’ai eu vraiment envie de lire le livre.

En deux jours, je l’ai littéralement dévoré.

L'histoire :
Le narrateur nous raconte sa vie de petit garçon, ses croyances, ses peurs, sa vie, ses parents. Il s’imaginait une vie «normale » jusqu’au jour où une amie de ses parents lui dévoile un secret lourd et bouleversant.

Je ne peux vous en dire plus sans vous en dire trop…

L'avis de Lady :
L’écriture est simple, rapide… contrastant avec la dureté des propos.

Nous savons finalement peu de choses sur la vie de nos parents avant notre naissance… En ce qui me concerne, je n’en sais strictement rien… Dans la famille, on n’est (ils ne sont… hélas….) pas du genre à raconter... ça ou autre chose. Dommage, car – et ce livre en est l’énième preuve – l’histoire familiale est fondateur d’équilibre.

Prix Goncourt des Lycéens et Grand Prix des lectrices de Elle, je vous recommande très sincèrement ce roman qui, j’en suis certaine, ramènera chacun d’entre vous à sa propre histoire.

La note de Lady :
17/20.

Et si parmi vous, il y en a qui vont voir le film, cela me ferait plaisir d’avoir vos retours !

Bibis Chuuutttt

L’élégance du hérisson

« L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery est un roman sous forme de journal intime qui nous plonge, tour à tout, au cœur même de chacun de deux personnages principaux.

L'histoire :
Une concierge, Mme Renée Michel, la cinquantaine, une intellectuelle hors pair qui passe son temps à dissimuler son intelligence. A-t-on déjà vu une concierge érudit ? Elle déteste les riches qu’elle considère comme incapables de considérer les « petites gens » comme des personnes à part entière.
Un habitante de l’immeuble, Paloma, une petite fille de 12 ans issue d’une famille riche, surdouée et d’une maturité qui en ferait rougir plus d’un. Son analyse de la vie, des gens qui l’entourent, de sa propre famille, fait qu’elle décide de programmer son suicide.

L'avis de Lady :
Le roman, doté d’un riche vocabulaire, révèle une écriture précise qui peut, à mon avis, rebuté certains lecteurs. J’ai été souvent gênée par les longueurs inutiles de certaines phrases et par les quelques exposés pseudo-philosophiques, parfois certes intéressants, parfois malheureusement forcés. Muriel Barbery ne chercherait-elle pas à nous en mettre plein la vue au lieu de nous laisser vivre son roman ? Est-ce de l’étalage ou du partage ?
Un peu dommage car globalement le livre est intéressant, les personnages attachants (que j’ai aimé Renée !!) et les descriptions croustillantes.

La note de Lady :
14/20.

Extrait :
« (…) Je m’appelle Renée. J’ai cinquante-quatre ans. Depuis vingt-sept ans, je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs (…). Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. (…) Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie, on ne m’aime pas mais on me tolère tout de même car je corresponds si bien à ce que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de la concierge d’immeuble que je suis un des multiples rouages qui font tourner la grande illusion universelle selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément déchiffré. Et puisqu’il est écrit quelque part que les concierges sont vieilles, laides et revêches, il est aussi gravé en lettres de feu au fronton du même firmament imbécile que lesdites concierges ont des gros chats velléitaires qui somnolent tout le jour sur des coussins recouverts de taies au crochet. »

Bibis piquants

Mon dernier cheveu noir

Avoir du temps, c’est génial. Cela me permet d'être une véritable livrosore et j’adore ça ! Je me délecte de chaque page lue, de chaque ambiance décrite, de chaque auteur découvert.

Les livres se suivent et ne se ressemblent pas.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre que j’ai dévoré en 1 heure ! Un véritable délice ! 224 pages de délectation.
Un livre qui m’a fait beaucoup sourire et souvent rire.

« Mon dernier cheveu noir (avec quelques conseils aux anciens jeunes) » de Jean-Louis Fournier est tout simplement GENIAL !

L’auteur traite pourtant dans ce livre de thèmes difficiles comme la vieillesse du corps et de l’esprit et la mort qui approche.
C’est sûr, dit comme ça, ça ne présage pas de moments très gais. Détrompez-vous ! Entre les mains de Jean-Louis Fournier (écrivain, humoriste et réalisateur de télévision. C’est lui qui a crée « La noiraude » !!!), ces sujets sont tout simplement truculents !

Il nous explique avec humour et dérision (ça frôle le Desproges !) que, même si la société essaie de nous le faire croire, la vieillesse n’est pas une maladie honteuse. Comme il le dit : « Il n’y a pas de honte. C’est pas votre faute si vous êtes vieux. »
Certes, la vieillesse nous fait perdre beaucoup de choses : les cheveux, les dents, les muscles, les illusions… mais nous fait gagner aussi.
Oui la vieillesse est difficile. Mais la jeunesse ne l’est-elle pas également ?
La jeunesse n’est pas mieux que la vieillesse ; elle est différente, c’est tout. Aurait-on l’idée de comparer les saisons ? De dire que l’été est mieux que l’hiver. Chacun ses charmes, chacun ses avantages… et ses inconvénients.

Le truc qui cloche, c’est que quand on est jeune, on veut toujours que ce soit demain et quand on est vieux, on veut toujours que ce soit hier. La vie est mal faite.

Les phrases de Jean-Louis Fournier sont toutes délicieuses, désopilantes, hilarantes.
Que vous ayez 20, 30, 50, 60 ou 99 ans, je vous conseille vraiment ce livre. Courrez l’acheter ! Là, tout de suite, maintenant !!

Et pour vous donner l’eau à la bouche, voici quelques morceaux choisis :
- « Vous savez comment on s’aperçoit qu’on est vieux ? Quand, même bronzé, on reste moche. »
- « Moins on a de souffle, plus on a de bougies à souffler, soupire le centenaire.»
- « Avoir une santé de fer, ça n’empêche pas de rouiller. »
- « La reine qui vieillit. C’est d’autant plus dur pour elle qu’elle était belle, avant. Vieillir quand on est moche, c’est moins dur, on s’est habitué. »
- « Oxymore : association de deux mots de sens contraire. Exemple : « douce vieillesse », « vieux beau ». »
- « Mourir idiot, c’est mourir en pire. »

Bibis merci Monsieur Fournier !

Dans l’ombre Karl Lagerfeld

Après « Les yeux jaunes des crocodiles », j’ai de suite enchaîné sur un livre radicalement différent, « Merci Karl ! » d’Arnaud Maillard.

Entré comme stagiaire à 18 ans à la maison de couture de Karl Lagerfeld, Arnaud Maillard deviendra en 2000, à force de passion et d’acharnement, le directeur de studio de la Lagerfled Gallery. Une ascension fulgurante.

« Merci Karl ! » nous plonge dans l’univers de la mode et en particulier dans celui du styliste, couturier, photographe et éditeur allemand, Karl Lagerfeld.

On y découvre le monde des défilés, la « chaîne » de fabrication des modèles haute-couture, les préparatifs des collections, les petits (grands !) couacs de dernière minute…

On (je !) regrette juste de ne pas en avoir appris plus sur ce monstre de la mode qu’est Karl Lagerfled. Oui, le livre se passe dans son univers, dans sa société, mais le couturier n’est, en fait, pas du tout le sujet principal du livre. Mais, sans doute, n’était-ce pas le but.
Non, le but de ce livre, je pense (….), est de nous offrir le regard, la sensibilité, le parcours d’un homme, Arnaud, qui a su se battre, qui a su survivre dans cette jungle pailletée et exigeante.

Bibis catogan

En librairie à partir du 26 septembre 2007

UPDATE : Erreur : la date de parution est le 19 septembre !