Ladyblogue, l'éphémère en continu

Temps agité

Ca fait 2 mois et 3 jours que je veux écrire un courrier à ma GM et que je ne trouve pas le temps de (bien) le faire.

Ca fait 3 semaines que je veux répondre à Carotte suite à son mail et que je ne trouve pas le temps de (bien) le faire.

Ca fait 5 jours que je veux répondre à Mister Bear et que je ne trouve pas le temps de (bien) le faire.

Je sais que je ne suis pas coupable de ce manque de temps, que la vie fait que, que le boulot fait que, que les enfants font que, que la fatigue fait que, que Ladyblogue fait que, qu'alter ego fait que.
Mais je me sens coupable quand même.
Je me sens coupable car je me dis que si je voulais VRAIMENT, je pourrais le faire. Mais à force de vouloir faire VRAIMENT tout, il arrive un stade, où ca ne passe plus, où la coupe est pleine, qu'on le veuille ou non, qu'on soit d'accord ou pas. Ou alors il ne faudrait pas dormir, ou moins. Déjà que... Et puis me dépêcher pour tout, tout le temps, m'épuise.

Je cours partout, je fais mon possible partout, je manque de temps pour tout. Sauf pour culpabiliser.


Chié.

Pour vous donner une (petite) idée de mes journées

Yvan Attal contre la cigarette

Après la pub cigarette/fellation qui déchaîne les foules ces derniers jours (1) - et qui, d'après moi, n'est pas d'un grand intérêt, voire d'un intérêt nul -, voici une nouvelle pub contre la clope, qui, elle, en revanche, est très efficace.

C'est l'acteur-réalisateur Yvan Attal (que j'aime beaucoup beaucoup) qui est aux commandes de cette nouvelle campagne de publicité commandée par l'association Droits des non-fumeurs (DNF).

Cette pub, privilégiant l'humour (très) noir, destinée aux jeunes montre des industriels réunis autour d'une table pour trouver comment se débarrasser de leurs déchets toxiques. L'un d'eux propose de les faire avaler par des jeunes en leur faisant croire que c'est cool et rebelle.
Le slogan nous dit à la fin : « Fumer, c'est servir de décharge aux pires produits toxiques. Ne vous faites pas rouler par la cigarette ! »

C'est propre et très efficace.
J'aime beaucoup.

(1) L'Autorité de régulation professionnelle de la publicité a demandé hier de "faire cesser immédiatement toute diffusion" de cette campagne, la jugeant "de nature à choquer gravement une partie du public".

Vanessa Paradis sifflote de nouveau pour Chanel

Vanessa Paradis prête sa voix et son image à Chanel depuis quelques années déjà.
Après la campagne pour le parfum Coco Chanel en 1992 (déjà 18 ans !) où elle incarnait un petit oiseau de paradis dans une cage, la revoilà pour promouvoir le nouveau rouge à lèvres de la marque, "Rouge Coco".

Pour l'occasion, Vanessa Paradis a enregistré "What a day for a day dream", une reprise du groupe Lovin'Spoonful qui date de 1966. Côté réalisation, c’est le célèbre photographe Jean-Baptiste Mondino qui est aux commandes.

La pub finale sera dévoilée le 5 mars prochain. D'ici là, voici en avant-première les images du making-of.

En plus de craquer sur sa beauté, j'ai beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup craqué sur son petit haut blanc. Bah ouais... 

Les clients-connards

RDV client, prise de brief. Je suis face à deux hommes, en costards et tout le bastringue, dans une grande salle qui pue l'hôpital.
Leur brief est flou, ils parlent pour ne rien dire, rien de concret et de constructif. Je prends des notes, enfin j'essaie. Je pose des questions qui ne font que soulever l'incohérence de leur soit-disant réflexion. Je les sens presque nerveux.
La fin du RDV approche.
Je leur demande quelles autres agences sont consultées. Comme à chaque fois, on ne veut pas me répondre, comme si c'était un secret d'état. Conneries.
C'est alors que l'un des deux me dit : "mais ne vous inquiétez pas, on a interrogé des agences de votre niveau, on n'a pas été chercher Publicis". (comprendre Publicis Rennes)
Qu'est-ce qu'il me sort le gros connard ?
Un qui fait partie de ceux qui pensent que Publicis est la crème des agences... On leur a pourtant piqué pas mal de budget...
Déjà nos boulots n'avaient pas à rougir face à une telle boite mais depuis leur "Castorama, c'est castoche !" (Publicis Activ), je me marre.
C'est qui ce mec pour pouvoir me sortir un truc pareil ? Sans déconner !!!
Il peut se la foutre où je pense sa consultation.

A demain

23h46.
En manque d'inspiration.
Je me suis enfin décidée à aller voir "Avatar" après les 321 000 autres spectateurs français.
Bien aimé. Un colonel un peu trop colonel - c'est l'Amérique ! - mais la beauté des images est là. Indéniablement.

23h48.
Je n'ai rien à écrire.
Je n'aime pas ça, n'avoir rien à écrire.

Quand les mots ne sont pas au rendez-vous, c'est une partie de moi qui manque.

A demain.

13

moteur... silence !

sodocul

pat

drosophile

l'air de rien

flottement

elle(s)

lettres aphones

attendre

les rêves n'existent pas

and the winner is...

amertume.

le coeur dans la tombe

Chore, le film de la lingerie Damaris donne envie

Quand la marque de lingerie Damaris fait sa pub... ca me donne... comment dire ?... envie de faire le ménage.

Les GSB9, une tuerie pour mec

Voici des pompes de mec que j'adore. Dès que je les ai vues, j'ai flashé dessus. Des sneackers montantes répondant au nom de "GSB9", créées par Gucci pour la collection Printemps/été 2009.
Elles existent en 3 modèles : blanc, noir ou en blanc/gris/noir.
Leur prix ?
450 euros.
Mais franchement, elles sont top, nan ?

Casto, les gros lourdeaux

Nan mais sans déconner !

Y'a des jours (comme par exemple le mien hier...) où certains publicitaires, certains concepteurs-rédacteurs et/ou certains directeurs de création devraient rester tapis au fond de leur couette sous édredon et gros plaid.

Comme ce jour où l'équipe de Publicis Activ a pondu le dernier spot pour Castorama.
On y découvre une vidéo plutôt sympatique, une réalisation plutôt "propre"... et à la fin... à la fin... mama mia... on découvre la nouvelle signature de Castorama ou plutôt The New Signature Of the Castorama : "CASTORAMA, C'EST CASTOCHE !"

Au début, j'ai vraiment cru à un fake. Mais nan nan nan, c'est sorti hier, c'est du vrai, c'est du lourd, c'est du lourdeau !

Sérieux, sans déconner ?!

Fardeau

Ceux qui me suivent régulièrement savent à quel point le sujet me touche.
Voici deux publicités (affiche et T.V.) de Casa do Menor, une organisation qui oeuvre au Brésil, au Mozambique et en Italie afin de garantir les droits des mineurs et lutte contre les abus sexuels.
La campagne a été créé par McCann Erickson de Milan.

Ca glace le sang.

“Sexual abuse can be a heavy burden for a child. Help us. Casa do Menor.”
"L'agression sexuelle peut devenir un lourd fardeau pour un enfant. Aidez-nous. Casa do Menor."

Embrace Life : à voir

En règle générale, les spots pour la prévention routière utilisent des images chocs pour toucher le public, pour faire "réfléchir". Notamment les spots anglo-saxons. Parfois, ca marche, parfois c'est trop hardcore et donc rejeté.

Voici une publicité différente.
Une publicité de la Sussex Safer Roads Partnership (SSRP) qui rappelle que la ceinture de sécurité est vitale.

Ce spot, d'une poésie incroyable, m'a vraiment émue.
Terriblement juste, beau et efficace.

Vraiment : regardez.

Du pain bénit !

Mi-décembre, j'ai été contacté par la rueducommerce.com pour tester un produit de leur rubrique "électroménager". Le deal : on m'offre un produit, je place leur logo sur mon blog (taille et durée de mon choix) et je fais un billet sur ledit produit. J'ai accepté. 
J'avais le choix entre une centrale vapeur (même si ma femme de ménage est une perle, j'avais pas très envie de lui offrir un fer...), un aspirateur sans sac (idem), un four électrique (heu.. j'ai mieux), une tondeuse à cheveux/barbe (sans moi) et une machine à pain.
Le choix était donc fait : la machina of the bread ! La Siméo QP 370.

(Photo piquée chez Mlle Gima, blogueuse qui a aussi essayé la chose)

Je dois avouer que je n'étais pas super emballée par l'idée d'avoir une machine à pain. J'adore le pain, mais pas trop la mie. Et dans les pains faits dans les machines à pain, il y a 90% de mie... Mais c'était le seul produit compatible avec mes besoins. So... J'attendais de voir.

Quand j'ai reçu le colis, j'ai été tout d'abord impressionnée par la taille de la machine à pain (Largeur : 37 cm. Prof. 32 cm. Haut. 23). Je ne m'y connais rien en la matière et j''imaginais ça beaucoup plus petit. C'est sûr que dans une cuisine, si on veut l'avoir toujours sous la main, ca prend un peu de place.
Côté esthétique, en inox brossé avec un écran à touches digitales, elle a un look assez moderne.

L'après-midi même, je partais chez Géant acheter le nécessaire : farine pain blanc, farine complète, levure, préparations toute faite et toussa.

Retour à la maison : coup d'oeil sur les deux documents livrés avec. Une notice et un livret recettes. Je ne peux que conseiller à Siméo de contacter une agence (la mienne ?!) pour améliorer leur communication graphique... C'est sûr, étant du métier, ca m'a tout de suite frappé : les deux documents ne donnent pas du tout - mais pas du tout - envie de lire. Mais bon... on fait l'impasse là-dessus et on cogite à l'utilisation de la chose.

15 petites minutes suffisent à piger le fonctionnement.
Prudente, pour une première, je préfère faire un pain avec une préparation du commerce. Je choisis de faire une brioche. Les ingrédients dans la cuve (la machine en possède deux : une rectangulaire et une ronde), je choisis le programme (parmi les 12 pré-programmées + les programmes personnalisables) et hop, j'appuie sur "Marche".

J'ai été étonné par le non-bruit de la machine. Même en fonction "pétrissage", son bruit est tout à fait raisonnable. Quelques temps plus tard, voici le résultat. Il n'y avait plus qu'à goûter.

Verdict : extra. Vraiment. Brioche moelleuse, cuite à point, belle couleur, nickel. Bluffant.

Pour mon deuxième essai, j'ai tenté la brioche "faite maison". Idem, on met tous les ingrédients dans la cuve et magie, quelques minutes plus tard, voici le résultat.
Encore une fois : vraiment très bonne.

Bref, moi qui n'étais pas super emballée par la machine à pain, je suis très contente d'avoir reçu ce produit. Je ne ferais sans doute que très rarement du pain avec (toujours à cause de la mie trop présente). En revanche, pour tout ce qui est brioches, cakes, pains au chocolat ou pains individuels (cuits dans mon four), c'est pratiquement devenu du quotidien.

La Siméo QP 370 coûte 81,67 euros.
Un achat ou un cadeau (HORS SAINT-VALENTIN !) très sympa à faire.

Messieurs, trouvez enfin votre taille !

La capote, on a beau dire, c'est indispensable, vital et toussa mais, aux dires des messieurs, c'est pas très agréable à porter. Trop difficile à dérouler, pas assez ou trop lubrifiées, trop petites ou trop grandes... Bref, malgré les efforts des marques de préservatifs, c'est le bordel.

Mais que(ue) la gente masculine se rassure, une révolution est en train de se faire grâce à la marque Coripa. En effet, Coripa propose pas moins de 55 tailles différentes de capotes. En largeur (de 41 mm à 69 mm) et, totalement nouveau sur le marché du préservatif, en longeur (de 77 mm à 225 mm) !
Autre révolution, vous pouvez combiner largeur et longeur. La capote se choisit donc à présent comme un jeans !

Comment bien choisir son préservatif ?
Téléchargez ici la feuille de mesure (fichier PDF) pour mesurer votre pénis. Imprimez la feuille à 100%, sans la réduire. Lisez les instructions, découpez le gabarit. mesurez votre biloute en érection et choisissez, dans les options, le code correspondant. Et zou !

Une micro-seconde

Au volant.
Sur le chemin école-maison.
Princesse derrière.
Il fait nuit.
Phares et lampadaires allumés.
Routes et rond-points.
Asphalte en pente.
Elle déboule.
Face à moi.
Face à moi, mais pas sur sa file.
Pas tout à fait sur sa file.
"A cheval" dirons-nous.
Une vraie fusée.
Mais qu'est-ce qu'elle fout ?
Les mains figées sur le volant.
La vitesse.
L'effleurement de la tôle.
Putain, elle va me rentrer dedans !!
Une microseconde qui dure longtemps.
Putain...
Une microseconde qui vous aspire.
Princesse.
Une microseconde qui vous bloque tout.
...
Une microseconde qui prend le contrôle.
...
Il est passé.
...
Tétanisée.
...
Un trop pressé.
Un trop à droite.

Un de trop qui a failli faire deux de moins.

Quand Vivienne rend les hommes beaux

Côté fringues, on dit souvent que les hommes ont moins de choix que les nanas. Et c'est vrai. Sauf si ils ont du fric.
Autant une fille peut se dénicher un petit truc super sympa pas cher, autant un mec, lui, devra mettre le prix si il veut une pièce originale, loin... très loin... le plus loin possible des Célio trop sages et des Jules trop... Jules.

Lors de la fashion week de Milan, Vivienne Westwood a dévoilé sa collection homme automne/hiver 210. Je suis tombée dessus et vraiment - mais alors "vraiment" - j'ai eu le coup de coeur.
Un style, comme toujours avec Westwood, déjanté, que certains trouveront sans doute ridicule et qui moi, m'a beaucoup séduite.

Porter du Westwood, c'est imposer, c'est convaincre, c'est séduire, c'est être.
Messieurs, allez-y !

A bas les collants !

Les collants, c'est comme les chaussettes, c'est con, c'est moche, mais on est bien obligé d'en mettre. Alors, évidemment, on privilégie les bas ou ça.

Mais si on veut porter du très court, du très très court, comment on fait ?

Les filles sont vraiment des salopes...

(Nota : Billet mis en ligne le 31 octobre 2008. Je suis tombée sur lui il y a quelques jours... Un grand bond en arrière, quand j'étais dans "mon" ancienne agence, entourée de connasses. J'ai bien ri en le relisant.... So...)

... entre elles.

Voilà exactement ce que je me suis dit quand j'ai mis les pieds à l'agence aujourd'hui. Bon, ok, mon avis est un peu déformé, voire orienté, car vu les deux pétasses kinders pinguouis avec lesquelles je bosse (rappelez vous de ça et surtout de ça), tout le monde pourrait dire la même chose.

Et vas-y qu'on dévisage... et vas-y qu'on dé-corps-tique des pieds à la tête... qu'on observe le boulot, à l'affût de la moindre erreur... qu'on jalouse, l'air de rien, les nouvelles chaussures, le nouveau pantalon... qu'on cherche une tournure pour en dire du mal.

"Tiens, t'es p'tite en fait quand t'as pas tes échasses !" me sort Pinguoui 1 ce matin.(Je précise quand même pour celles et ceux qui penseraient que j'ai le nez qui chatouille le trottoir que je mesure 1m67... Taille disons "raisonnable"...)

Ca te fait chier que je porte (parfois) des talons, des bottes, des escarpins... bref des chaussures de filles, quand toi tu es toujours en écrases-merde de vieille.

Ca te fait chier de faire un 40 bien tassé quand tu espionnes mon cul dans un petit 38 (Nota : 36 depuis).

Ca te fait chier de voir mes cheveux longs noirs et lisses quand tu constates dans la glace ta tronche entourée d'un crin tout cramé.

Ca te fait chier que le boss me demande toujours mon avis et qu'il te demande d'en faire de même.

Ca te fait chier que mes idées soient non formatées, décalées, sentant le frais et la bonne humeur alors que les tiennes sentent l'anti-mite et le "enlarge my logo" !

Ca te fait chier que je sois plus jeune que toi de 3 ans.

Ca te fait chier que moi je puisse rire de tout cela quand toi tu gémis comme une vieille bique aigrie en fin de vie.

Mais t'inquiète pas, pauv'e dinde, j'vais pas t'faire chier longtemps.

(Oui oui... de vraies salopes !...)

(a)normal

Quand deux tarés se retrouvent, ça donne quelque chose de normal.

Neige, cendres et Amanda Lear

Ca souffle. Les pieds dans la neige. Les yeux aussi. Gros blouson. Le portable dans la poche. La tempête plein les oreilles. Je regarde les autres. Comme moi, têtes baissées, cheveux en vrac, les corps se débattant contre le vent. Blanc. Que du blanc.

En haut d’une colline.

On regarde tous la ville, dans la vallée, là-bas au loin. Un paysage apocalyptique. Une ville très urbaine, complètement cramée. Noir. Que du noir. Pas un mouvement. Tout a l’air figé. Noir et figé.

Dans la ville.

On entre dans un bâtiment. Tout est sens dessus dessous. On ne voit rien. On se donne la main et on avance dans le noir à la file indienne. On se baisse, on enjambe, on se faufile, on saute. On cherche d’autres rescapés. Il doit bien y en avoir. En rester. Oui. On les voit. Une quinzaine. Avec nous, ça doit faire un petit peu moins de vingt-cinq. Leurs vêtements sont déchiquetés. Il y en a qui mesurent 5 cm. Un phénomène étrange les a touché. Ils nous expliquent que nous sommes tous prisonniers. Y’a des méchants dans le secteur.

Dans une pièce, avec un homme en vert.

L'homme ferme soudainement la porte. Une grande porte coulissante qui se ferme de haut en bas. Ca nous coupe des autres. « Pourquoi tu as fait ça ? » « Nous avons 11 heures. 11 heures pour creuser. » « Mais pour creuser quoi ?? » Avec un calme déconcertant, il m’explique que les méchants nous ont donné un gage. On doit creuser dans le sol (du béton…) pour niquer les tuyaux de je-ne-sais-quoi et piéger nos amis. Certains mourront. Il me dit que c'est horrible mais que nous n’avons pas le choix. Ce sont eux ou nous.

La fameuse grande porte n’est pas fermée à fond. Je peux voir les pieds des autres, de nos amis, dans la pièce d’à-côté. Je vois aussi des visages, certains sont allongés, les joues à même le sol, pour voir ce qui se passe par ici.

Le visage d’Amanda Lear apparaît. Son rouge à lèvres rouge a coulé. Sa tête est déformée.

Après ça, qui peut dire que j’ai des nuits normales ?

De A à B

A et B.
A quitte B pour E.
B rejoint C, proche de A.
B quitte C.
B va chez F et G.
B rencontre D.
E quitte A.
A va chez H, puis chez F et G.
A approche B.
B quitte D.
A et B.

Voilà.
Facile, non ?

(Sans déconner !)

Les deux questions qui font du bien

Autant les enfants sont parfois saoulants, les cris, les chansons, toussa... autant parfois, il peuvent nous étonner (voire agacer) avec leur mutisme à la noix. Surtout quand on leur demande "Alors, tu as fait quoi aujourd'hui à l'école ?".
Là, plus rien, nada, quetchi, zéro, peau d'balle. C'est silence radio.
Alors, pour les faire parler l'air de rien, j'ai ma petite astuce. Tous les soirs, à  table, deux questions sont posées à chacun : quel a été le meilleur moment de la journée et le plus mauvais moment de la journée. Chacun d'entre nous, grands et petits, répond tour à tour. Ca va du "quand Léo m'a dit que je n'étais plus sa copine" à "quand tu m'as donné un bonbon" en passant par "quand le réveil a sonné ce matin" et "quand tu m'as fait un gros câlin d'amour".
Bien sûr, chaque réponse amène discussion, partage, questionnement, explications mais aussi, pour les petits malheurs, soulagement et cicatrisation.
Depuis que Princesse est en âge de s'exprimer, ce petit jeu est devenu à la maison un rituel quotidien.
Une manière simple d'exorciser les petites tristesses et de savourer les petits bonheurs.

25 cm

Soldes.
Boutiques.
Jupe.
Noire.
Courte.
Très courte.
Très très courte.
Très très très courte.
25 cm de long.
...
Moi qui était partie acheter des pulls pour avoir bien chaud...

Bonne année... et mon cul sur la commode

Ouais, aujourd'hui, je vais faire ma ronchon. Et vous avez de la chance (ou pas), parce qu'en la matière, je suis au top. Ronchon en ce début d'année ? Oui, justement, ronchon PARCE QUE début d'année. Parce que début d'année voit forcément les "Bonne année" et "Meilleurs voeux".
On va entendre ces mots-là une quinzaine de fois par jour (moyenne basse), du collègue à la maîtresse d'école en passant par le fournisseur, le confrère, la caissière, le pharmacien, le serveur, la cliente, le frangin, le facteur, Vertbaudet, La Redoute et toussa.
Et moi, ca me saoule.
Ca me saoule, car personne ne dit ça avec ses tripes... ou au moins avec son coeur... ou au moins avec sa tête.
"Bonne année" comme un "j'm'en fous"...
Un "Meilleurs voeux" entre cinquante autres "Meilleurs voeux" d'avant et 150 autres "Meilleurs voeux" d'après.
L'ado va souhaiter la bonne année à Mère-Grand en espérant grapiller un bifton de 50 euros, la boulangère va nous tartiner de ses meilleurs voeux chaque jour du mois de janvier en espérant nous vendre plus de galettes, les politiques en espérant nous prendre pour des cons.
Le "Bonne année" rejoint donc la série de mots qui sont "offerts" sans aucune saveur, au même titre que le "comment vas-tu ?", "je te promets..." ou encore "je t'aime".
Je vous l'avais dit, aujourd'hui, je fais ma ronchon.
Aujourd'hui, je ne vous souhaite donc pas une bonne année... car moi, la bonne année, je vous la souhaite tous les jours.

!!!!!!!! 4 ans !!!!!!!!

Ces derniers jours ont été chargés de choses à fêter... Mon 1000e billet, mon anniv, Noël, le Jour de l'An...
Mais il y a eu autre chose.
Importante pour moi.

Le 22 décembre dernier, mon blog, Ladyblogue, fêtait ses 4 années d'existence.

Au début, je ne savais pas dans quel monde je rentrais. Je ne savais pas que j'allais m'y plaire à ce point. J'avais créé Ladyblogue en pensant que cela n'allait pas durer. Et puis si. Me voilà encore là, 4 ans plus tard. Parce que j'aime ça. J'aime écrire, j'aime cet électisme, j'aime ces échanges, j'aime vous lire, j'aime savoir que vous êtes là, juste derrière.
J'ai cherché quoi faire comme petit truc pour fêter "l'évenement". Recherche dans mes archives, apprentissage d'un logiciel de montage vidéo et hop, voici le résultat.
Pour tour dans ces quatres dernières années, dans ma petite vie, dans mon petit moi.
Encore une fois, merci d'être là.
Je vous embrasse.

LADYBLOGUE - 4 ANS
envoyé par ladyblogue. - Découvrez plus de vidéos créatives.

Perdue dans le vide

La maison sonne le creux.
Pas de cris. Pas de rires. Pas de pleurs. Pas de mouvements. Pas de "chut". Pas de "attention". Pas "viens". Pas "à table'. Pas "c'est l'heure".
Rien.
Rien à déclarer.
Pas l'habitude. C'est peu de le dire.
Perdue dans le vide.
Vite... allumer la télé.
Remplir l'absence.

Snif-nif-nif

Après le Ouf-nouf-nouf, voici le Snif-nif-nif...
Semaine de vacances terminée. Passée aussi vite qu'un battement de paupière. Pas reposée.
Passé un Noël joyeux, avec près de moi, des personnes qui me sont chères.
C'était bon.
Reprise aujourd'hui.
Et eux et Elles sur l'asphalte qui s'éloignent de moi...
Ca ira mieux demain.

Ouf-nouf-nouf

Oui, je sais, "Ouf-nouf-nouf" est un titre bizarre pour une note (et pour tout autre chose). Certes, j'en conviens. Mais c'est ce qui m'est passé par la tête quand je cherchais à synthétiser le sujet (court) de ce billet.
Car voilà l'info du jour : JE SUIS EN VACANCES !
Alors : Ouf-nouf-nouf !!!!!!!

(Et si il y a des personnes qui arrivent sur mon blog en ayant tapé dans Google ou ailleurs ce mot-clé, je ne comprends plus rien au web...) (Bon, ok, je n'y comprends déjà pas grand chose...) (mais bon, je ne suis pas nulle hein !?) (j'ai les bases quoi ! ) (parce que quand même y'en a qui arrivent ici en ayant tapé "orgasme avec un bois de lit", alors merde !!!) (mais faut que j'arrête d'ouvrir et de fermer des parenthèses car normalement, cette note est terminée...) (enfin peut-être mais après tout je fais ce que je veux, c'est mon blog à moi rien qu'à moi !) (et hop, une dernière, juste pour avoir le plaisir d'en ouvrir et d'en fermer une autre !) (Et toc !) (OUF-NOUF-NOUF !)

1 000e note !!!

C'est la semaine des fêtes. Hier, c'était mon anniversaire, aujourd'hui, c'est mon 1 000e billet !
1 000 billets.
1 000 sujets.
1 000 trucs à dire.
Au rythme d'un billet par jour (ou presque).

Je trouve ça incroyable.

Merci à vous d'être là.
Vraiment.

Je vous embrasse.

Un de plus...!

Un an de plus.
Bon, je sais, je ne suis pas (encore) une vieille mémé, pas (encore) toute ridée comme une pomme trop cuite, pas (encore) toute fanée comme une fleur trop passée.
Je sais bien.

Mais mes anniversaires ont changé de goût.
Avant, c'était l'effervescence des questions : Que va-t-on faire ? Un resto ? Un dîner entre potes ? Un tête-à-tête ? Que vais-je avoir comme cadeaux ? Vais-je avoir des surprises ? Des fleurs ? Que vais-je faire comme gâteau ? Les bougies seront-elles jolies ? Quel voeu ferai-je ? Bref, que des trucs bien.

Et puis ça glisse.

Les années passent et je trouve de moins en moins de plaisir à fêter ce jour qui nous rappelle avec rudesse que le temps s'envole. Avec ou sans nous.
Pas nécessairement la peur de vieillir - même si oui, à choisir, je m'arrêterais bien là - mais plutôt une sorte de regard intérieur, une introspection sur la satisfaction, un questionnement sur le basique.
Bref... pas des instants propices aux scintillements des bâtonnets d'artifice, aux ballons pseudo-colorés, aux rires cache-misère.

Aujourd'hui, j'ai un an de plus.
Un peu plus qu'hier. Un peu moins que demain. Juste un an de plus aujourd'hui.
Ca ne change pas la face du monde.
C'est peut-être ça le truc.

Serez-vous aussi curieux que Super Olive ?

Les blogs, c'est des billets, des vidéos, des photos, des commentaires, des fritages, des rencontrages et aussi des taguages !

Me voilà donc taguée. Les règles sont simples.
> Remercier le gentil camarade de blog : Merci.
> Copier une image : j'ai eu la flemme...
> Mettre le lien du blog qui régale en évidence : fait.
> Raconter 7 choses inconnues sur soi : voir plus bas.
> Faire l'offrande à 7 amis bloggers : heu... qui veut prend...
> Ajouter leur lien dans ses favoris : heu... là... je fais ce que je veux d'abord.
> Leur annoncer qu'ils doivent à leur tour se dévoiler, et ...partir en courant ! : que nenni !

Donc, pour ceux qui ont eu la flemme de lire tout le préambule, je "dois" vous raconter 7 choses que vous ne connaissez pas sur moi. Ca fait plusieurs jours que je réfléchis et je me suis dit qu'on allait faire l'inverse.

Dites-moi ce que vous voulez savoir sur moi et je répondrai. Ou pas !

Cinq mon nez

1/ Le nez dans un logiciel de montage vidéo. Vous verrez bientôt pourquoi. Ou pas.

2/ Le nez dans la peinture noire. Décidément, y'a que ça de vrai. En attendant le rouge.

3/ Le nez dans les catalogues de jouets. Pas tout à fait fini... Et la date approche !

4/ Le nez dans mon autre blog, Alter Ego. Je me sens de plus en plus attirée. J'y suis bien.

5/ Le nez dans les cheveux de mes Divines. Revenir à la source, prendre des forces.

La pub de Carrefour Discount : juste énorme !

Quand on imagine une pub pour Carrefour  Discount, on imagine un truc con-con avec gros plan sur des carottes, des bonnes patates et une bonne tête de ménagère.

Carrefour Discount a voulu joué, Carrefour Discount s'est lancé et Carrefour Discount a gagné car moi, ce genre d'humour : j'a-do-re !

Pour une première dans le genre décalé, c'est bien trash !

ENJOY !

Ils peuvent l'expliquer

Science World, association canadienne basée en Colombie Britannique, est dédiée à la promotion de la recherche scientifique.
Elle vient de faire réaliser un spot de pub plutôt surprenant basé sur une étude scientifique montrant que "la vanille est le parfum le plus érotique pour les hommes âgés".
Le slogan de la campagne : "nous pouvons l'expliquer".

Voilà la vidéo, attention, zizis tout durs en perspective !

L'érotisme de la vanille expliqué par la science - Nouvel Obs

Video de obsvideo

Les miraculés de l'arbre de Noël

Décidément, je n'ai pas de chance. Entre spectacle avec boyaux et livre morbide avec insecte à tête de mort (et je ne cite ici que deux exemples), je me demande vraiment à quoi pensent les soit-disants amoureux des enfants.
J'en ai eu la preuve encore hier après-midi lors de l'arbre de Noël du boulot d'Amoureux. Un désastre.
Explications.
Le spectacle s'ouvre avec deux clowns aussi vieux que la Lucy découverte en Ethiopie. A peine suffisamment de souffle pour jouer de la trompette, à peine suffisamment d'entrain pour marcher en mesure... Bref, une pauvre musique, deux pauvres voix : je m'attends au pire. On se croirait à la maison de retraite Les Gyclines de Jouy-en-Josas.
L'intrigue débute. L'institutrice (78 ans mini) a une boule de cristal très jolie (de la taille d'une balle de ping-pong) qu'elle se fait piquer par un horrible monstre. Et les termes "horrible monstre", si vous aviez vu la tête de la chose, sont bien adaptés. Il était abominable. Enorme tête noire et rouge, voix d'outre-tombe, lumières stressantes... bref, les tout-petits étaient terrifiés. Bonjours les pleurs.
Et puis, l'histoire s'arrête soudainement - ben pourquoi ? - pour un spectacle de marionnette pardi ! Comme ça, au milieu de rien. Un des vieux clowns devait savoir titiller de la ficelle. La marionnette, un jeune garçon, soulève un coffre dans lequel dort un fantôme. Le fantôme se réveille, arrache la tête de la marionnette et danse avec. Ambiance.
"Maman, il fait quoi le fantôme ?"
"... heu... ben... il danse avec la tête du petit garçon..."
Génial.
L'histoire de la boule de cristal reprend 2 minutes puis est recoupée par des tours de magie (que même moi à ce niveau-là,vous m'appelleriez Gérard Majax) et est même coupée par une vache (preuve ici).
Re-histoire. Un gendarme débarque (ben oui, faut bien retrouver la boule) : grand nigaud à la "Cruchot" avec l'accent du sud. Il parle Beaujolais (qui sort, avec d'autres substances étranges, des pis de la vache... véridique) et Olympique de Marseille. Super.
J'ai tenu 1 heure 30.
Princesse a eu l'air quand même de s'amuser (mais comment est-ce possible ?).
Miracle.
Joyeux Noël les enfants.

Parlez pour eux

Je suis encore sous le choc.
Je viens de visionner cette publicité et vraiment, je l'ai trouvée incroyablement percutante.
Réalisée par l'agence Saatchi & Saatchi pour l’association Innocence en Danger, cette pub encourage l'entourage des victimes à parler à la place des enfants.
Regardez.

Décembre... ca commence bien !

Le mois de décembre, dans tous les esprits, c'est le mois de Noël, des fêtes de fin d'année.

C'est le mois des trucs qui brillent : les guirlandes, les boules, les bougies, les paillettes.
C'est le mois des bonnes choses : le foie gras, le homard, le champagne.
C'est le mois des surprises : les cadeaux au pied de l'arbre, le bijou dans son écrin.

Mais le mois de décembre, ce n'est pas que ça.

C'est aussi le mois des seaux d'eau, de la Javel, des serviettes qui tentent d'essuyer.
C'est le mois des lessives à répétitions, des gants Mapa, des virus.
C'est le mois du Doliprane, du Vogalen et du Débribat.

Petite Fée est malade. Et les virus, c'est bien connu, ça se partage.

Allez, je retourne me coucher.

Un calendrier Aubade 2010... décevant

Créée en 1958 par Claude Pasquier, Aubade s’est fait connaître du grand public grâce à ses fameuses leçons de séduction.
La marque lançait la première sur les abribus il y a maintenant 17 ans et dévoilait sa 100^e leçon en septembre dernier.

Comme tous les ans, Aubade sort son tant attendu calendrier. 

Ca fait quelques temps qu'Aubade me déçoit avec ses collections mais d'habitude, j'aime beaucoup les photos prises pour ce support. Ce n'est pas le cas pour moi cette année.

A part février (photo du bandeau) et mars, le reste a un goût amer de déjà vu, tant au niveau du produit que de la photo. Bon, c'est certain, la taille, la poitrine, les fesses restent canons, évidemment, mais des jolis corps, on peut en voir partout et pour n'importe quelle autre marque.

Mais Aubade, elle, avait un son propre regard, sa "patte", son oeil, sa "marque de fabrique"... et je trouve qu'elle l'a un peu perdue. Dommage.

Vous pouvez télécharger le calendrier Aubade 2010 juste ici.

Apéro dinatoire, verrines et compagnie

Ca fait un bail que je n'ai pas posté dans la rubrique "ma petite popote". Et pourtant, je suis souvent derrière mes fourneaux à tester des trucs nouveaux (comme par exemple des mikados chocolat noisettes maison !).

Aujourd'hui, pour mes doux amis Jo & Mik, petit tour sur des verrines salées et sucrées hyper faciles à faire pour l'apéritif.
1 - Verrine de betteraves et féta
2 - Verrine crème de thon à la ciboulette et à l'aneth
3 - Verrine de tartare de Saint-Jacques en crumble
4 - Tomates rouges et noires
5 - Verrine de mousse au chocolat noir et barbapapa
6 - Verrine de fruits d'automne au sirop d'érable

Verrines betteraves & féta
Les ingrédients (pour 6 pers.) :
- 2 betteraves cuites
- 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- 4 cuillères à soupe de l’huile d’olive
- De la féta
- Quelques feuilles de basilic émincées
- Pignons de pins (facultatif)

La préparation:
Couper les betteraves et la féta en petits dés.
Préparer une sauce vinaigrette avec le vinaigre balsamique, l’huile d’olive, le sel, le poivre et les feuilles de basilic.
Dans un saladier, mettre les betteraves, la feta et assaisonnre avec la vinaigrette. Mélanger.
Disposer dans les verrines et décorer de quelques pignons de pin.

Verrine crème de thon à la ciboulette et à l'aneth
Les ingrédients (pour 4 pers.) :
- 1 boite de thon
- 2 cuillères à soupe de jus de citron
- 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 3 petits suisses
- Sel et poivre
- Quelques feuilles d’aneth et quelques brins de ciboulette

La préparation :
Égoutter le thon.
Dans grand bol, écraser le thon à l’aide d’une fourchette. Saler, poivrer et arroser d’un filet de jus de citron.
Ajouter les petits suisses, l’huile d’olive, la ciboulette et l’aneth émincées. Bien mélanger.
Server dans de petites verrines et décorer avec quelques brins d’aneth et un cracker sympa.

 
Verrine de tartare de Saint-Jacques en crumble
Une véritable tuerie que j'avais déjà réalisée en entrée.
J'en avais parlé sur le blog.
Vous trouverez toutes les infos (ingrédients et préparation) juste ici.

Tomates rouges et noires
Les ingrédients  (à doser selon le nombre de convives) :
- Tomates cerise
- Miel (peut se faire aussi avec du caramel)
- Graines de pavot

La préparation :
Badigeonner la moitié des tomates de miel. Couvrez le miel de graines de pavot. Un petit pic, et hop, c'est mignon, c'est bon et c'est rapide !

Verrine de mousse au chocolat noir et barbapapa
Les ingrédients :
- 125 g de chocolat noir
- 2 jaunes d'oeuf
- 3 blancs d'oeuf
- 75 g de beurre doux
- Barbapapa (en vente en boite plastique au rayon bonbons)

La préparation :
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Ajouter le beurre. Ajouter ensuite les jaunes. Bien mélanger. Ajouter les blancs montés en neige.
Verser dans de petites verrines. Mettre au frais.
Avant de servir, décorer avec de la Barbapapa et petit bonbon coloré. Attention, la Barbapapa sèche très vite, la découper au dernier moment.

Verrine de fruits d'automne au sirop d'érable
Les ingrédients (à doser selon le nombre de convives) :
- Clémentines
- Kiwis
- Poires
- Bananes
- Sirop d'érable

La préparation :
Découper tous les fruits en tout petits morceaux. (Bien enlever la peau des clémentines). Ajouter un peu de sirop d'érable. Et hop ! On peut mettre aussi des amandes grillées si on veut.

 

Bon ap' !

Une fois encore

Décidément, ça me fout le bourdon d'aller chez Quick.
Mercredi, jour des enfants, j'emmène Princesse manger une Magic Box et jouer dans l'espace jeux de Mister Quickos. On s'installe. On mange. On rigole toutes les deux. Je sens bien la connivence, je vois bien les sourires, je fais des blagues, bref... on est bien. Et puis, à la fin du "repas" (suis obligée de mettre le mot entre guillemets), Princesse file jouer sur les matelas de couleurs, dans le toboggan, dans la structure.
Je ne prends pas mon livre, nan, je préfère la regarder. Et puis mes yeux courent sur les autres enfants. Les timides, les turbulents, ceux qui pleurent, ceux qui passent devant les autres, ceux qui crient, ceux qui rient. Je les vois, eux, et leurs parents. Principalement des mères. Et j'observe et j'écoute. Et je n'en crois ni mes yeux, ni mes oreilles. Les ressemblances incroyables entre les femmes et leurs enfants. Mais surtout... surtout... Le ton de certaines mamans, agressif, impoli. Les gestes de certains enfants, violents, incontrôlables. Les mots qui fusent  "espèce d'égoïste !", "Viens-là j'te dis"', "mets tes godasses !", "putain, tu t'en fous partout, t'as pas vu tes mains ?", "t'es vraiment stupide". A se demander où je suis au juste.
Mon regard se repose alors sur le visage de ma Princesse et je me dis, que même si parfois c'est difficile, que même si bien sûr je crie, elle crie et on se dispute, je me dis une fois encore, qu'elle et moi, avons de la chance d'être si bien ensemble. Elle remarque mon regard profond. Elle me sourit de toutes ses étoiles. Au bout d'une heure, nous partons. C'est pas le tout, mais on a un atelier pâtisserie qui nous attend.

Trouverez-vous ?

Dans quelques jours (demain ? après-demain ? après-après-demain ? plus ? on verra... ), je vais vous annoncer quelque chose.

Vous avez une idée ?

(Heu non, je ne suis pas enceinte.)

La fellation en mots

Il y a quelques jours, Emery (alias Mry) a demandé à quelques bloggueuses d'écrire un texte sur un sujet dont elles n'avaient pas l'habitude d'écrire (qu'il croit) : la sodomie, la fellation ou le cunnilingus, au choix.

J'ai fait partie du lot et j'ai accepté.

J'ai choisi la fellation... Voici mon texte.

"Je te parle comme je te cogne. Mal et fort. Mais apparemment tu t’en fous, vu que t’as fourré ma queue dans ta bouche et que t’as l’air d’y prendre un certain plaisir. Tu es consciente de mon dégoût, mais tu sais bien que je suis comme tous les hommes et que le sexe fait des merveilles.

Seulement même si on a tendance à croire que le sexe ça passe toujours, avec toi, ca passe juste encore. Mais au moins, quand tu me suces, tu ne me colles pas trop. Seules ta bouche et ta main droite sont en contact. La main gauche reste inactive. Ca ne m’étonne pas de toi, t’as toujours fait les choses à moitié. Pour la baise, c’est pareil. Juste donner le minimum syndical en voulant faire croire que ce n’est déjà pas si mal. Le sexe sans le cul. La queue sans les couilles. La bouche sans les dents. Une feignasse-née. Du coup, c’est comme manger un poulet sans la sauce, c’est sec et étouffant.

Je ferme les yeux – putain, un comble ! – et m’efforce de penser à autre chose qu’à ta bouche en rond de serviette attendant le repas. Bander relevant du miracle, éjaculer serait science-fiction. Une demi-heure déjà que tu t’acharnes en vain sur ma queue cafardeuse. Faut que ca s’arrête. Je me concentre alors sur l’idée de jouir entre tes lèvres sèches plutôt qu’entre tes cuisses. Pour qu’il te reste, à toi aussi, l’amertume de notre gâchis."

L'excès de manque

Parfois, le manque amène à l'excès.
Etrange de se dire que le rien - ou le peu - puisse amener au tout.
Que le vide peut entraîner le trop-plein.
Palier l'absence en encombrant.
Gonfler le trait pour duper les candides.
Etouffer le réel pour convenir, complaire, toucher.
Parce derrière le feu de l'artifice survivent la rage et les épines, la méfiance et le tourment, le mutisme et les secrets.
Danger.
Chacun y verra ce qu'il a envie ou ce qu'on lui dira d'y voir.
Tous les maux sont écrits.
Tant pis.
La fabulation et le fantasme valent mieux que les certitudes.

La boule noire

Rester là.
Allongée.
Les yeux dans la lumière.
La tête dans les soupirs.
Ca se déchaîne.
Se recroqueviller.

Boule noire.

Ils applaudissent.
Et moi ?
J'applaudis qui ?
J'applaudis quoi ?

La réalité, c'est pas ça.

La transparence des mots

"Souvent, très souvent, presque malgré moi, je me trouve en face des mêmes thèmes.
Balancement des contraires : obscur-clair, horreurs-beautés, grisailles-souffles, puits-ailes, dedans-dehors, chant et contre-chant.

Double-pays, en apparence : mais que la vie brasse, ensemble, inépuisablement.

Les mots, je les souhaite au service d'un sens (dont la raison ne rend jamais tout à fait compte).
Au service d'une signification qui puisse être partagée.
Ou - du moins - d'une question si primordiale, qu'elle pourrait être celle de tous, et de chacun.

Je m'attelle pour cela à un long travail d'élucidation : m'efforçant à la transparence des mots, cherchant pour autant à ne pas affadir le troublant mystère de la poésie, de la vie."

Andrée Chedid

M. B.

Y'a des secondes qui nous replongent dans des années.
D'un seul coup.
Un visage caché sous une casquette bien enfoncée.
Un sourire, toujours le même, qui veut faire croire à la légèreté.
Des années.
Des années sans se voir.
Et puis ça y est, c'est le moment.
Face-à-face.
Et puis l'évidence vous saute au coeur.
Se prendre dans les bras l'un de l'autre.
Parce que c'est ça.
Parce qu'il n'y a que ça.
Il n'y a que lui qui puisse dire les choses.
Le corps.
On sait bien qu'il y aura de l'étonnement, on le connait.
On le sent le geste de recul.
Mais on tient.
On le "pousse" à rester.
Car il ne peut en être autrement.
La pudeur est dans le silence, pas dans le geste.
J'ai besoin de sentir contre moi cet homme aux cheveux blancs.
Lui souffler mes remerciements, ma tendresse et mon admiration.
Il faut qu'il sache à quel point.
A quel point il a été utile à vivre et à rêver.

Ici

Retour.

Paris

Je suis partie.

Je reviens bientôt.

Espace à remplir (ou pas)

Allez-y.

Remplissez l'espace. Ou pas.

Les Papous et les poux

Chez les Papous, y'a des Papous papa et des Papous pas papa. Mais chez les Papous, y'a des poux. Donc chez les Papous, y'a des Papous papa à poux, des Papous papas pas à poux, des Papous pas papas à poux et des Papous pas papas pas à poux.

Mais chez les poux, y'a des poux papas et des poux pas papas. Alors chez les papous, y'a-t-il des Papous papa à poux papa, des Papous papa à poux pas papa, des Papous pas à poux papa, des Papous papa pas à poux pas papa, des Papous pas papa à poux papa, des Papous pas pap à poux pas papa, des Papous pas papa pas à poux papa et des Papous pas papa pas à poux pas papa ?

Bon lundi.