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Ca fait un bail que je n'ai pas posté dans la rubrique "ma petite popote". Et pourtant, je suis souvent derrière mes fourneaux à tester des trucs nouveaux (comme par exemple des mikados chocolat noisettes maison !).
Aujourd'hui, pour mes doux amis Jo & Mik, petit tour sur des verrines salées et sucrées hyper faciles à faire pour l'apéritif.
1 - Verrine de betteraves et féta
2 - Verrine crème de thon à la ciboulette et à l'aneth
3 - Verrine de tartare de Saint-Jacques en crumble
4 - Tomates rouges et noires
5 - Verrine de mousse au chocolat noir et barbapapa
6 - Verrine de fruits d'automne au sirop d'érable
Verrines betteraves & féta
- 2 betteraves cuites
- 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- 4 cuillères à soupe de l’huile d’olive
- De la féta
- Quelques feuilles de basilic émincées
- Pignons de pins (facultatif)
La préparation:
Couper les betteraves et la féta en petits dés.
Préparer une sauce vinaigrette avec le vinaigre balsamique,
l’huile d’olive, le sel, le poivre et les feuilles de basilic.
Dans un saladier, mettre les betteraves, la feta et
assaisonnre avec la vinaigrette. Mélanger.
Verrine crème de thon à la ciboulette et à l'aneth
Les ingrédients (pour 4 pers.) :
- 1 boite de thon
- 2 cuillères à soupe de jus de citron
- 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 3 petits suisses
- Sel et poivre
- Quelques feuilles d’aneth et quelques brins de ciboulette
La préparation :
Égoutter le thon.
Dans grand bol, écraser le thon à l’aide d’une fourchette. Saler, poivrer et
arroser d’un filet de jus de citron.
Ajouter les petits suisses, l’huile d’olive, la ciboulette et l’aneth émincées. Bien mélanger.
Server dans de petites verrines et décorer avec quelques brins d’aneth et un
cracker sympa.
Verrine de tartare de Saint-Jacques en crumble
Une véritable tuerie que j'avais déjà réalisée en entrée.
J'en avais parlé sur le blog.
Vous trouverez toutes les infos (ingrédients et préparation) juste ici.
Tomates rouges et noires
Les ingrédients (à doser selon le nombre de convives) :
- Tomates cerise
- Miel (peut se faire aussi avec du caramel)
- Graines de pavot
La préparation :
Badigeonner la moitié des tomates de miel. Couvrez le miel de graines de pavot. Un petit pic, et hop, c'est mignon, c'est bon et c'est rapide !
Verrine de mousse au chocolat noir et barbapapa
Les ingrédients :
- 125 g de chocolat noir
- 2 jaunes d'oeuf
- 3 blancs d'oeuf
- 75 g de beurre doux
- Barbapapa (en vente en boite plastique au rayon bonbons)
La préparation :
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Ajouter le beurre. Ajouter ensuite les jaunes. Bien mélanger. Ajouter les blancs montés en neige.
Verser dans de petites verrines. Mettre au frais.
Avant de servir, décorer avec de la Barbapapa et petit bonbon coloré. Attention, la Barbapapa sèche très vite, la découper au dernier moment.
Verrine de fruits d'automne au sirop d'érable
Les ingrédients (à doser selon le nombre de convives) :
- Clémentines
- Kiwis
- Poires
- Bananes
- Sirop d'érable
La préparation :
Découper tous les fruits en tout petits morceaux. (Bien enlever la peau des clémentines). Ajouter un peu de sirop d'érable. Et hop ! On peut mettre aussi des amandes grillées si on veut.
Bon ap' !
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"Pas ce soir, je dîne avec mon père" de Marion Ruggieri. L'histoire, mon avis, ma note, des extraits.
L'histoire
"Mon père appartient à cette génération qui, sous prétexte qu'elle est née après guerre et en plein progrès, a décidé que son combat d'une vie serait de ne pas
mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D'arrêter le temps.
Au début, je croyais qu'il était le seul atteint. Et puisj'ai vu
d'autres spécimens, je les ai parfois côtoyés : les faux jeunes. Au
début je croyais que le syndrome ne touchait que les homme de son âge, les éternels "baby-bommers", puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Déjà faux jeune à quarante ans. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres".
Mon avis
Le livre se lit très bien et très vite. La plume de Marion Ruggieri est simple et joyeuse et ca me va bien comme ça. On sourit souvent, on imagine très bien les personnages, on entre vite dans le récit. Ca n'est pas le livre de l'année, mais il a le mérite de divertir, et c'est déjà pas mal.
Ma note
14/20.
Extraits
"D'ailleurs, devant la glace, je ne ressemble à rien. Je n'existe pas. J'ai été ratatinée, compressée, par l'accélération de l'histoire. Je suis une fausse jeune de bientôt trente ans. Alors qu'à treize ans, je faisais de louables efforts pour m'habiller comme une pute, maintenant que je pourrais, je me déguise en ado mal dégrossie."
"Surtout, j'avais surmonté mon écouerement pour ce vieux corps sexy qui m'attirait. je me réconfortais en constatant que plus on vieillissait, plus on aimait les choses déguelasses, les trucs qui puent, l'inconnu. Le caviar, le fromage, les huîtres sont des trucs de vieux. Comme les partouzes. Le mécanisme est aussi vain qu'éculé : s'enfoncer dans le scabreux pour retrouver, paradoxalement, la pureté des sensations premières. Proust, sur le tard, avait parait-il besoin de voir des rats s'entre-tuer pour bander. mais quand on est jeune, on aime le Chavrou et les souffrances de Werther."
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Envie d'un autre espace.
Différent de Ladyblogue.
Mais complémentaire.
Plus dans la réflexion et dans la substance que la volubilité et l'éphémère.
alter ego est né d'une envie de longue date. Et puis la crainte, et puis la défiance, et puis la circonspection et puis la gêne ont fait que. Toutes ces émotions qui vous coincent et vous encagent.
Mais après tout, qu'avais-je à perdre ?
A vous de le suivre ou non.
A vous de l'aimer ou non.
A vous de l'ajouter ou non dans votre blogroll, à vos flux.
Quoi qu'il en soit, il est là. N'attend, au minimum, que mes yeux.
Si les vôtres s'ajoutent aux miens, évidemment, j'en serai transportée.
Evidemment.
Evidemment.
A tout de suite. Ou pas.
Ici.
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A fond à la découverte d'artistes talentueux, je suis tombée sur le photographe de mode brésilien Gabriel Wickblog.
Très très difficile de faire un choix. Je me suis limitée à 5 photos... mais quelles photos !
Grand coup de coeur pour la première.
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Paco Peregrin est un photographe espagnol extrêmement talentueux. Je l'aime beaucoup.
Notamment cette série.
Rouge - Noir - Rouge - Noir.
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Il y a quelques jours, Emery (alias Mry) a demandé à quelques bloggueuses d'écrire un texte sur un sujet dont elles n'avaient pas l'habitude d'écrire (qu'il croit) : la sodomie, la fellation ou le cunnilingus, au choix.
"Je te parle comme je te cogne. Mal et fort. Mais apparemment tu t’en fous, vu que t’as fourré ma queue dans ta bouche et que t’as l’air d’y prendre un certain plaisir. Tu es consciente de mon dégoût, mais tu sais bien que je suis comme tous les hommes et que le sexe fait des merveilles.
Seulement même si on a tendance à croire que le sexe ça passe toujours, avec toi, ca passe juste encore. Mais au moins, quand tu me suces, tu ne me colles pas trop. Seules ta bouche et ta main droite sont en contact. La main gauche reste inactive. Ca ne m’étonne pas de toi, t’as toujours fait les choses à moitié. Pour la baise, c’est pareil. Juste donner le minimum syndical en voulant faire croire que ce n’est déjà pas si mal. Le sexe sans le cul. La queue sans les couilles. La bouche sans les dents. Une feignasse-née. Du coup, c’est comme manger un poulet sans la sauce, c’est sec et étouffant.
Je ferme les yeux – putain, un comble ! – et m’efforce de penser à autre chose qu’à ta bouche en rond de serviette attendant le repas. Bander relevant du miracle, éjaculer serait science-fiction. Une demi-heure déjà que tu t’acharnes en vain sur ma queue cafardeuse. Faut que ca s’arrête. Je me concentre alors sur l’idée de jouir entre tes lèvres sèches plutôt qu’entre tes cuisses. Pour qu’il te reste, à toi aussi, l’amertume de notre gâchis."
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"I will show you fear in a handful of dust." - T. S. Eliot, "The Waste Land"
("Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière" - T. S. Eliot, "La terre vaine")
B ETWE EN
Le sublime court-métrage de Tim Bollinger porte bien son nom.
"Entre".
Entre tout.
Entre ciel et bas-fonds.
Entre là et ici.
Entre le suspendu et le fugitif.
Entre vie et mort, imaginaire et réel, fantasme et cauchemar.
Entre netteté du grain poussée à l'extrême et trouble.
Entre violence et douceur.
Entre aisance et agitation.
Entre conscience et inconscience.
B ETWE EN nous jette à la gueule du lyrique et de l'angoisse en nous projetant sans mal dans un univers "sur le fil", dérangeant et fascinant, décousu et cohérent.
Réalisation, scénario et production : Tim Bollinger. Image : Daniel Meinl. Bande-son : Michael Fakesh. Le site officiel du film : ici.
Between from Via Grafik on Vimeo.
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J'adore Florence Foresti. Depuis que je la suis, j'aime de plus en plus ce qu'elle fait.
Regardez.
TOUT EST VRAI.
Enjoy x 2 000.
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Par curiosité, j'ai voulu savoir ce que les internautes cherchaient sur le fameux sujet des hommes et les femmes. Ainsi, j'ai saisi 4 questions pour les deux.
Regardez les résultats... Très étonnants de voir ce qui sort pour chacun... et très étonnants de voir la différence entre les résultats de l'un par rapport à l'autre.
Exemple pour la dernière question "Les femmes sont... ? / Les hommes sont.... ?" : la folie sort pour les demoiselles... la lâcheté sort pour les messieurs...
Comment les femmes.... ? / Comment les hommes... ?
Pourquoi les femmes.... ? / Pourquoi les hommes... ?
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Francis Evrard, 63 ans, a été accusé d'avoir enlevé, séquestré et violé
par pénétration digitale le petit Enis, âgé de
cinq ans au moment des faits, dans un garage de Roubaix, le 15 août
2007. Il avait déjà été condamné à trois reprises depuis 1975 pour des
attentats à la pudeur et des viols sur des mineurs. Pour ces faits, Francis Evrard a déjà passé 35 ans en prison. Petit rappel, Francis Evrard a commis ses premières agressions à l'âge de 16 ans.
La réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté
de 22 ans et d'un suivi socio-judiciaire sans limitation de durée ont
été requis vendredi dernier devant la cour d'assises de Douai.
Tous les psychologues se sont accordés à dire que Francis Evrad était - est - "un prédateur sadique et incurable", qu'il était - est - "un accusé irrécupérable" et que "le risque de récidive est quasi inéluctable". Il a été classé par les professionnels de santé dans la catégorie des "pervers structurels "qui ne cherchent" pas uniquement "à assouvir un désir mais qui aiment faire souffrir".
Tous. Sauf une personne. Seule Christine Pouvelle, maître de conférence et psychologue à Tourcoing (qui a rencontré 2 fois Evrard en novembre 2007) a estimé que Francis Evrard méritait qu'on lui laisse une "chance".
Quand j'ai entendu cette phrase sur France Inter, un matin dans ma voiture, ça m'a littéralement sidéré. Je conduisais mécaniquement, sans y réfléchir, regardant droit devant comme si je regardais cette femme droit les yeux. Comment avait-elle pu sortir une telle phrase ? Selon elle, Francis Evrard est accessible à "certains soins" qui lui permettraient "de se reconstruire en prenant en compte ses traumatismes et il prendrait peut-être conscience de la souffrance de l'autre." Mais comment cette femme a-t-elle pu avoir un tel discours ? Comment c'est possible ?
Evidemment, heureusement, elle était seule à penser ça. La cour en a décidé autrement. Même si , au moins pour le symbole, j'aurais aimé que la prison à vie soit prononcée (pas possible en France... ou très rare -> lire ci-dessous)... Car Evrard sera libérable en 2033, soit à l'âge de 87 ans. S'il survit jusque-là, à sa sortie de prison, il sera placé sous le régime du suivi "socio-judiciaire" avec une obligation de soins. Mais il sera sorti, quand même. Il pourrait même nous sortir un bouquin... Ou faire pire. Encore.
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Parfois, le manque amène à l'excès.
Etrange de se dire que le rien - ou le peu - puisse amener au tout.
Que le vide peut entraîner le trop-plein.
Palier l'absence en encombrant.
Gonfler le trait pour duper les candides.
Etouffer le réel pour convenir, complaire, toucher.
Parce derrière le feu de l'artifice survivent la rage et les épines, la méfiance et le tourment, le mutisme et les secrets.
Danger.
Chacun y verra ce qu'il a envie ou ce qu'on lui dira d'y voir.
Tous les maux sont écrits.
Tant pis.
La fabulation et le fantasme valent mieux que les certitudes.
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"Souvent, très souvent, presque malgré moi, je me trouve en face des mêmes thèmes.
Balancement des contraires : obscur-clair, horreurs-beautés, grisailles-souffles, puits-ailes, dedans-dehors, chant et contre-chant.
Double-pays, en apparence : mais que la vie brasse, ensemble, inépuisablement.
Les mots, je les souhaite au service d'un sens (dont la raison ne rend jamais tout à fait compte).
Au service d'une signification qui puisse être partagée.
Ou - du moins - d'une question si primordiale, qu'elle pourrait être celle de tous, et de chacun.
Je m'attelle pour cela à un long travail d'élucidation : m'efforçant à la transparence des mots, cherchant pour autant à ne pas affadir le troublant mystère de la poésie, de la vie."
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Y'a des secondes qui nous replongent dans des années.
D'un seul coup.
Un visage caché sous une casquette bien enfoncée.
Un sourire, toujours le même, qui veut faire croire à la légèreté.
Des années.
Des années sans se voir.
Et puis ça y est, c'est le moment.
Face-à-face.
Et puis l'évidence vous saute au coeur.
Se prendre dans les bras l'un de l'autre.
Parce que c'est ça.
Parce qu'il n'y a que ça.
Il n'y a que lui qui puisse dire les choses.
Le corps.
On sait bien qu'il y aura de l'étonnement, on le connait.
On le sent le geste de recul.
Mais on tient.
On le "pousse" à rester.
Car il ne peut en être autrement.
La pudeur est dans le silence, pas dans le geste.
J'ai besoin de sentir contre moi cet homme aux cheveux blancs.
Lui souffler mes remerciements, ma tendresse et mon admiration.
Il faut qu'il sache à quel point.
A quel point il a été utile à vivre et à rêver.
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Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi !"
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;
Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi ! prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
[Charles Baudelaire]
A découvrir : www.perte-de-temps.com
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Pas de blabla d'intro... Juste the question !
La kestion passikon # 32 :
Pourquoi est ce qu'on appuie PLUS FORT sur les touches de la télécommande quand les piles sont presque à plat ?
Retrouvez toutes les kestions passikons ici.
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Aujourd'hui une chanson, un clip et... et... un "détail de taille".
Titre de la chanson : "Sa raison d'être".
Composteur : Pascal Obispo. Auteur : Lionel Florence.
Interprètes : toute une ribambelle, de Anggun à Zazie en passant par Jane Birkin, Patrick Bruel, Francis Cabrel, Alain
Chamfort, Julien Clerc, Dominique Dalcan, Michel Delpech, Elsa, Enzo Enzo, Lara
Fabian, Faudel, Michel Fugain, Jean-Jacques Goldman, Françoise Hardy, Johnny
Hallyday, Patricia Kaas, Stacey Kent, Marc Lavoine, Catherine Lara, Maxime Le
Forestier, Maurane, Elli Medeiros, Eddy Mitchell, Teri Moïse, Native, Pascal
Obispo, Florent Pagny, Gérald De Palmas, Princess Erika, Axelle Red, Line
Renaud, Axelle Renoir, Catherine Ringer, Stephan Eicher, Hélène Ségara, Alain
Souchon, Tribal Jam, Laurent Voulzy et Ophélie Winter.
Une cause : La lutte contre le sida.
Date de sortie du single : 1998.
Et c'est surtout cette dernière info qui va nous intéresser aujourd'hui. 1998. Il y a 11 ans. (Putain !! 11 ans !!! Et même bientôt 12 si je veux vraiment nous miner le moral...).
Regardez le clip et matez un peu la taille des téléphones portables. On dirait des téléphones satellites ! Des trucs mastocs de 20 cm de long (sans compter les mégas antennes), 10 cm de large et de 5 cm d'épaisseur !
Parce qu'aujourd'hui on range nos portables dans nos poches arrières de jeans mais putain (encore un !) mais y'a 11 ans, on les rangeait où nos téléphones bordel ????
Bref, les palmes des Monsters Mobaïlle pour Bruel, Téri Moïse, Johnny, P. Kaas, Goldman, Dalcan et Faudel ! Putain, Faudel, un fer à repasser dans l'oreille !!
Bon, c'est bien de rigoler, mais n'oubliez pas la capote.
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Chez les Papous, y'a des Papous papa et des Papous pas papa. Mais chez les Papous, y'a des poux. Donc chez les Papous, y'a des Papous papa à poux, des Papous papas pas à poux, des Papous pas papas à poux et des Papous pas papas pas à poux.
Mais chez les poux, y'a des poux papas et des poux pas papas. Alors chez les papous, y'a-t-il des Papous papa à poux papa, des Papous papa à poux pas papa, des Papous pas à poux papa, des Papous papa pas à poux pas papa, des Papous pas papa à poux papa, des Papous pas pap à poux pas papa, des Papous pas papa pas à poux papa et des Papous pas papa pas à poux pas papa ?
Bon lundi.
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Guido Argentini est né en 1966 à Florence, en Italie. À 23 ans, après avoir étudié trois ans à la Faculté de Médecine de l’Université de Florence, il décide de se consacrer professionnellement à sa passion, la photographie, et devient photographe. Depuis, ses travaux ont paru dans quelques-uns des magazines les plus célèbres du monde, parmi lesquels Marie-Claire, Amica, Moda, Max, Vogue, Men’s Health et Playboy.
En 2003, le premier livre de Guido Argentini, Silvereye, a présenté une
série exquise de nus en studio et en extérieur. Ce travail se conçoit
comme une réflexion de la grande passion personnelle de l'artiste pour
la sculpture et la danse.
Son deuxième livre, Private Rooms,
éditées en 2005, offre un type entièrement différent de voyage
personnel, un où l'érotisme et la beauté sont clairement inséparable.
Ce deuxième livre est le résultat de dix ans de photographies, toutes
prises dans l'intimité des intérieurs personnels qui deviennent ainsi
un théâtre où l'artiste met en scène son imagination voyeuriste.
Ici, une série que j'affectionne tout particulièrement, issue de son premier livre : la Silvereye Edition.
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On commence par un petit live à Las Vegas...
Prince Live at the Aladdin Las Vegas 2
envoyé par lucdenebadon
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Avec mes filles, ma nudité ne me pose aucun souci. Je me promène dans la maison nue, il arrive très souvent que je prenne ma douche devant elles, le bain avec l'une d'elle... sans aucun problème.
Je trouve cela normal, évident, le contraire ne m'a jamais effleuré.
Il y a quelques jours (semaines ?), à l'heure du coucher, Princesse m'interroge sur le "par où passe le pipi". Je lui explique. Elle enlève sa culotte et regarde entre ses cuisses.
- Par le trou là ?
- Non, pas par là, juste au-dessus.
- Mais je ne vois pas ! Tu peux me montrer sur ta minette où c'est ?
Et là, ben, je ne savais pas trop quoi répondre. Ou du moins, j'ai bredouillé un truc qui ressemble à "heu.. non.. enfin on verra... maman t'achètera un livre pour te montrer".
Les jours passent et évidemment la question restée sans réponse revient.
Toujours un peu embarrassée, je file à l'Espace Culturel Leclerc (Doux Jésus, quand amènerez-vous une Fnac dans ma contrée ?) pour acheter un livre.
Seulement voilà, un livre qui montre assez mais pas trop, un livre qui montre "juste ce qui faut", le tout pour une petite fille de 4 ans ben... j'en ai pas trouvé.
Bref, la question retombe sur le tapis quelques jours après.
- Tu me montreras sur toi maman ?
Alors forcément avec tout ça, je me suis demandée "jusqu'où peut-on aller avec ses enfants dans la nudité ?"
Car entre se balader à poil devant eux et leur expliquer l'anatomie de l'Homme en leur montrant notre anatomie à nous, il y a un pas. Ou pas.
Je me pose toujours la question.
Jusqu'à ce qu'elle me repose la sienne.
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"Je est tout le monde et n'importe qui."
Je déteste ne pas finir les livres que je commence. Mais là, je crois que je ne vais pas y arriver. "Microfictions" de Régis Jauffret n'est pas pour moi. Pourtant, j'avais adoré "Ce que c'est que l'amour" du même auteur.
"Microfictions" est toujours aussi bien écrit. Je salue la prouesse presque "technique" de planter le décor, les personnages, leurs histoires en 2 pages maxi. Vraiment. L'écriture chez Jauffret est toujours parfaitement maîtrisée.
Mais alors, pourquoi ?
Tout simplement parce que chaque micro-histoires (et il y en a en tout 500...) nous plonge dans une noirceur trop insoutenable. Un regard sans pitié sur la nature humaine. Perversion, torture, pédophilie, viol, enfermement, mauvais traitements... toutes les cruautés sont décrites sans pudeur jusqu'à leur paroxysme.
Bien sûr vous pourriez me dire que ce ne sont que des fictions, que de tels personnages n'existent pas. Seulement voilà, ce n'est pas le cas. On sait. Je sais bien que ces personnes-là existent, qu'elles trainent autour de nous. Et vu la qualité de la plume de Jauffret, son incroyable performance dans la description, vu que l'on imagine parfaitement chaque scène, chaque geste, chaque visage, chaque regard... et vu que les "victimes" sont souvent des enfants, des femmes... je ne peux pas. Je ne peux pas aller plus loin. Chaque histoire se grave sur le blanc de mes yeux et me suivent plusieurs jours. Les images ne me quittent pas. Ce n'est pas possible.
A noter tout de même que ce livre a eu le prix France Culture/Télérama et le grand prix de l'humour noir Xavier Forneret.
"Au bois des Anges"
- Elle est partie ce matin.
Ses parents l'ont emportée comme un bagage posé sir la banquette arrière. Ils ne l'aimaient pas. Ils ne savent pas la rendre heureuse. Ils l'éduquent, et l'éducation n'est pas le bonheur. En rentrant, ils l'emmèneront à Carrefour acheter un cartable et des fournitures. Dans une semaine, ils la déposeront devant l'école où elle sera emprisonnée sept heures par jour jusqu'à la fin du mois de juin. Elle mangera à heures fixes une nourriture saine et équilibrée, comme si elle était un chien dont on veut conserver la brillance du poil et la fraîcheur de la truffe. Quand elle aura fini d'apprendre ses leçons, on la couchera sans une caresse, et on la réveillera à sept heures alors que le jour ne sera pas encore levé.
- On la jettera dehors dans le froid.
On criera pour qu'elle marche plus vite comme si elle était un de ses repris de justice qui au XIXe siècle traversaient toute la France enchaînés pour rejoindre le bagne de Toulon. Si son carnet de notes ne convient pas à son père, il la grondera, la punira, la giflera peut-être comme une épouse adultère. On l'obligera à skier pendant l'hiver, et quand elle tombera au milieu d'une piste, le moniteur la sommera de se relever. Elle obéira, comme un boxeur que son manager houspille après un K.-O. Toute une année de tristesse, de douleur en perspective, d'ici l'an prochain où ils la ramèneront passer l'été chez nous.
- Elle me sautera dans les bras, et sa grand-mère lui aura préparé une tarte meringuée.
Dans sa chambre, il y aura un bouquet de marguerites que j'aurais cueillies moi-même en prenant soin de les couper au ras des racines afin qu'elles gardent leur éclat pendant toute une semaine. Je l'emmènerai promener au bois des Anges. Avec mon canif, je lui taillerai des arcs et des flèches pour qu'elle se prenne pour une Indienne. Nous irons au village acheter des jouets au bazar, et des bonbons chez Mme Premet qui lui dira qu'elle est encore plus belle, plus resplendissante que l'an dernier. En revenant, je lui prêterai ma canne et elle me fera rire en imitant ma claudication.
- Le soir, je lui couperai sa viande comme lorsqu'elle était encore un bébé.
Quand elle prendra son bain, je ferai flotter sur l'eau des petits bateaux et des canards pour entendre son rire plus merveilleux que le plus beau des concertos de Mozart. Je lui raconterai une longue histoire quand elle sera au lit, et je m'allongerai à côté d'elle en attendant qu'elle s'endorme. je quitterai sa chambre à reculons pour jouir encore de son visage dans la pénombre. Vers trois heures du matin, quand ma femme sera pronfondément endormie, je me relèverai sans bruit. Et dans la touffeur de la nuit où le massif des Maures brûle comme un feu de brindilles, je prendrai sa petite main et je finirai par jouir sur le drap.
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On ouvre un blog. On écrit. Les mois passent. Les billets et les lecteurs avec. On écrit, c'est le principal. Et ceux qui disent ne pas jeter un oeil sur le compteur sont de gros menteurs. Du pipeau comme dirait l'autre.
On écrit pour être lu. C'est un fait, une vérité, un bonheur et une angoisse.
On voit les chiffres, des six, des zéros, des cinq, des trois, des neuf... se donner rendez-vous à chaque connexion.
Connexion.
C'est ça.
Connexion : action de lier, d'unir des choses l'une avec l'autre.
Me lier à ceux qui se pointent ici, pour une micro-secondes ou pour une éternité, je m'en tape. C'est juste le lien que je veux, l'instant T où il y a contact, c'est juste ça qui est bon, c'est juste pour ça que j'écris.
Il y a ceux qui viennent régulièrement, les fidèles de la première heure ou les sauteurs du train en marche. Et puis il y a les invisibles, les discrets, les voilés. Ceux qui sont chiffres avant d'être chair.
Jusqu'au jour.
Jusqu'au jour où on écrit LE billet qui va faire tilt. Le billet qui va leur donner envie de s'ouvrir à nous, comme nous on s'ouvre à eux. Et là, c'est eux qui écrivent. C'est eux qui laissent leurs traces, leurs mots, ils participent à la connexion, à la construction.
Spéciale dédicace à ceux-là.
Et plus particulièrement à deux d'entre eux qui m'ont touchés dernièrement : Corinne et Robert.
Deux chiffres qui ont mué en chair.
Merci.
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"Mort aux cons" de Carl Aderhold . Déjà, le titre donne envie d'acheter le livre. Car évidemment, les cons, ça énerve tout le monde. Et bien que l'on soit toujours le con de quelqu'un - on le sait bien (ou pas) - on se demande comment il peut en exister autant, et autant de différentes sortes.
L'histoire
Lassé de vivre entouré de cons, le héros de l'histoire décide, un jour, de passer à l'action en les
zigouillant purement et simplement, un à un. Il venge ses
frustrations quotidiennes et se livre à une attaque contre le conformisme
ambiant, en décidant l'élimination physique de ces personnes. Le seul hic ? L'ampleur de
la tâche : les cons sont partout.
Mon avis
Drôle, grinçant et mordant, on est pris dans un véritable tourbillon dès la lecture des premières pages. Le héros est attachant, son combat est partagé par tous et le défilé des saynètes est bien vu. Le livre se lit sans problème et les 140 meurtres sont relatés, expliqués sans qu'on ne se lasse ni ne considère ce livre comme immoral. Petit bémol tout de même sur la fin du livre où j'ai trouvé qu'elle manquait d'originalité et de souffle. Bref, les 70-80 dernières pages m'ont paru un peu longuettes... Dommage pour un livre qui en compte 409...
Ma note
14/20.
Extraits
"Je ne suis pas de ceux qui rejettent la pratique sportive. (...) Ce que je déteste, ce sont les gars qui courent, font des abdos, des sorties en vélo pour se maintenir en forme. Pour s'entretenir. Est-ce qu'on aime pour entretenir ses sentiments ? Est-ce qu'on pense pour entretenir ses méninges ? A mes yeux, faire son jogging revient à ramener le dépassement de soi à un exercice de point de croix pour play-boy sur le déclin. Pire même, c'est comme manger des céréales le matin, boire avec modération ou bien encore se dire européen : un engagement qui n'en est pas un, une abstention déguisée, avec pour seul but, dans la vie, de durer."
"La tendresse ! Je n'avais rien contre, mais c'est comme dans la vie, je n'ai jamais compris qu'on privilégie le sentiment le plus modique sur celui qui procure les sensations les plus fortes (ndrl : l'auteur parle ici du sexe). La tendresse des femmes, à mes yeux, c'est comme préférer le guignolet kirsch au whisky."
Le livre établit une liste (non-exhaustive) de cons. En voici quelques-uns :
- "Le con joint, qui partage la vie de l'autre et finit par la lui pourrir"
- "Le con sanguin, qui s'énerve pour un oui ou pour un non"
- "Le con fraternel, celui qui vous prend en affection et ne vous lâche plus"
- "Le con disciple, celui qui a trouvé un maître et ne jure que par lui"
- "Le con vecteur, qui propage la rumeur et les on-dit"
- "Le con citoyen, qui trie ses ordures avec méticulosité, allant jsuq'à laver ses pots de yaourts avant de les jeter"
- "Le con casseur, qui sévit surtout en banlieue"
- "Le con tracté, qui s'énerve au volant"
- "Le con génital, le con qui est con de génération en génération"
L'info +
Un site : Mort aux cons.
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Attention les yeux : I'm a star !
Regardez plutôt mon clip !
Ca déchire grave sa race, nan ? Perso, je me suis bien bidonnée.
Ma page de star est ici.
Si vous voulez créer la votre, c'est par ici !
(> Revenez me donner le lien, hein, que je vois la chose !)
[Opération BuzzParadise & les Pages Jaunes]
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A la question « Qu’est ce qu’une femme ? » posée par Antenne 2 à huit
femmes cinéastes, Agnès Varda a répondu par un ciné-tract en 8 minutes intitulé "Réponse de femmes".
Des
femmes parlent de leur tête de femme, de (leur) sexe et de désir, de la pub et
des enfants désirés ou pas.
Le film date 1975.
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(Attention !!!! Extraits à lire !!!)
Après avoir lu quelques livres moyen-bof, voilà que je viens (enfin !) de fermer un très bon bouquin. "Ce que c'est que l'amour" de Régis Jauffret. Parmi tous les livres achetés l'autre jour, je pensais que celui-là allait être le moins passionnant. Le titre certainement. Et bien pas du tout. Je me suis délectée de chaque ligne, de sa page.
L'histoire
De sa plume affûtée comme un scalpel, Jauffret dissèque la vie
conjugale et familiale pour en extraire le foisonnement des sentiments,
tantôt émouvants, tantôt burlesques ou cruels. À chaque page, il
décortique l'amour et le désir pour en révéler les espoirs comme les
fêlures.
Mon avis
Ne cherchez pas ici de belles histoires d'amour, on n'est pas dans les trucs cul-culs gnan-gnans qui empestent l'eau de rose. Pas de "et ils se marièrent et eurent une tripotée de gamins beaux et souriants". Nan, pas du tout.
Régis Jauffret nous propose ici 38 histoires où l'on croise toutes les sortes d'amour : violent, égoïste, paranoïaque, possessif, maniaque, désabusé.
Les histoires sont très courtes (une ou deux pages) et c'est justement incroyable de voir à quel point Régis Jauffret arrive à planter le décor, à entrer si profondément dans les personnages, à nous faire vibrer en aussi peu de mots. L'amour est décortiqué et l'on (re)découvre ses fantasmes, ses bassesses, ses frustrations, son désespoir.
Vraiment beaucoup aimé. Beaucoup d'humour, souvent noir, souvent triste, très bien écrit.
Ma note
16/20. LISEZ-LE !!!
Extraits A LIRE (je pourrais vous écrire tout le livre...)
"Au matin, j'ai toujours envie de te quitter. Tu persistes dans ma bouche comme un goût de merde. Je crois malgré tout que je t'aime, mais je préférerais vivre loin de toi pour t'imaginer. Je voudrais que tu me manques, souffrir de ne plus te voir, de ne plus entendre ton manège de phrases, de ne plus toucher ta chair un peu flasque, émouvante, tendre, moelleuse comme les petites vagues qui terminent leur course sur le bord d'une plage. J'en ai assez que tu sois toujours là, ta présence t'obscurcit, t'efface. Je ne veux plus de la fusion de nos corps, de nos étranges sensations d'exister, dans le lit, la maison, où on dirait qu'un hachoir nous déchire comme de la viande."
"Mon mari ne me tue pas. Mais il gagne si mal sa vie qu'il ne vaut guère mieux qu'un meurtrier. Il m'assassine à petit feu de son salaire miteux. J'ai même une incisive en fer-blanc sur la mâchoire supérieure, les gens de son espèce sont incapables de payer une prothèse décente à leur femme. (...) Bien sûr, il m'a inondée d'un sperme qui ne lui coûtait rien, et je suis pourvue de cinq enfants adorables que je laisserais volontiers sur le bord de la route en échange d'une dent en céramique et d'un rendez-vous chez le coiffeur."
"A mon âge, quand elles sont usées, on rachète toujours les mêmes chaussures. On n'aime pas changer de boulanger, de boucher, de marchand de vins. On ne change pas de voiture, un tas de ferraille est toujours réparable, mais pas un tas d'organes qui constitue son vieux corps. On ne déménage plus, on ne peut pas se permettre d'abandonner ses racines derrière soi, on sait qu'elles ne repousseraient pas. On ne perd plus ses cheveux, ceux qui vous restent tiennent bon sur le crâne, comme ces orties qui poussent sur le ruines. A mon âge, on ne change plus rien, on sait qu'on est incapable désormais de s'améliorer, et qu'on ne se modifiera que pour faire un cadavre."
"Les hommes valent leur pesant de pénis, pas davantage. N'espérez pas en tirer autre chose que des orgasmes. Laissez tomber ceux qui au cours de leur croissance ont gardé en guise de souvenir la ridicule verge de leur enfance. Les petits formats agacent le clitoris, mais sont bien incapables de remplir le vagin d'une honnête femme. Choisissez votre mari avec soin, n'hésitez pas à interrompre les ébats pour prendre des mesures avec votre centimètre de couturière. Evaluez la fermeté de l'érection en gardant une main libre pour pouvoir la comparer avec celle du bois du lit. Testez également sa résistance aux températures extrêmes en vous assurant qu'elle tient malgré la brûlure d'une cigarette et la saupoudrage de neige carbonique au niveau des bourses."
"A cinquante-deux ans mon corps doit lui sembler très en dessous de la limite inférieure du désirable. Il me demande pourtant chaque soir une fellation. J'imagine qu'une bouche vieillit moins vite qu'une vulve."
"La mère de mes enfants; celles dont je me contente pour mes besoins sexuels. Quand il n'y a qu'une seule cuvette dans un appartement, on est bien obligé d'y aller pisser. Ton vagin comme une chiotte. Tes grandes lèvres comme un abattant, tes poils noirs en guise de couvercle, et ton clitoris comme un bouton de loquet."
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A la base, je voulais faire un billet avec une nana à poil, une photo de cul... agrémentée de mots hards. L'idée était de savoir "De combien le cul fait-il monter les queues l'audience ?"
Et puis, je me suis ravisée. Au lieu de vous livrer une liste de mots hardosses que(ues) vous pourrez trouver sur n'importe quel site porno, j'ai préféré allier sujet et cul-ture. Voici donc, pour chacun des mots "seins", "minette", "verge", "testicules" et "fesses", une liste de synonymes souvent empruntés à l'argot, parfois à l'ancien français, parfois à d'autres langues (...).
N'hésitez pas à les compléter ou/et à les commenter (espèce d'obsédé(e)s) !
Sur ce, bonne bourre journée !
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